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18 mars 2008 2 18 /03 /mars /2008 13:07
C’est un peu long mais c’est un programme pour STEEVY qui cherche des solutions pour venir en aide à la France !
 
Le but premier d’une délocalisation étant de sauver une entreprise c’est à dire une partie du patrimoine économique français et donc l’économie de la France, nous envisageons de créer une société dont l’objectif serait de sauver l’économie française par la recherche et la mise en application de toutes les possibilités de délocalisations.
            La STIVEE (prononcé stivi), Société de Transferts des Improductifs Vers des Etats Extérieurs, dont M. STEEVY serait nommé Docteur Honoris Causa et Président d’Honneur, propose de délocaliser vers des pays à très faibles revenus :
-         les retraités,
-         les chômeurs,
-         les prisonniers de longues durées,
-         les étudiants,
-         toute autre personne improductive pour l’économie française.
 
Chacune de ces dernières percevrait un revenu mensuel compris entre un minimum de 150€ et un maximum de 20% de son revenu actuel.
 
Selon une première étude qui reste à affiner, l’économie globale annuelle réalisée serait d’environ :
-         90 milliards d’€ pour les caisses de retraites,
-         15 milliards d’€ pour les caisses d’indemnités de chômages,
-         2,5 milliards d’€ pour le Ministère de la Justice,
-         1 milliard d’€ pour le Ministère de l’Education Nationale,
 
soit un total minimum d’environ 108 milliards d’économie annuelle.
 
Si nous comparons ces chiffres aux actuels différents déficits, il n’est point besoin de sortir de Polytechnique, dixit notre maître à penser STEEVY, pour affirmer que nous détenons la solution à tous les maux qui minent notre société.
 
            A l’instar d’une proposition de M. STEEVY, il va de soit que nous pourrions y ajouter les plus values réalisées par la vente ou la location vente de certains tableaux comme la Joconde et autres œuvres qui embarrassent nos musées, quitte à les remplacer par des copies réalisées par de vrais artistes bien français.
 
            Les conséquences d’une telle délocalisation s’avèrent être plus importantes qu’un soucis bassement économique :
- elle permettrait au rayonnement de la culture française de retrouver sa place dans le monde entier,
- elle contribuerait à créer des emplois dans les pays d’accueil ainsi que l’établissement de nouveaux tissus économiques à fortes valeurs ajoutées (construction de complexes d’accueil de personnes âgées avec toutes les infrastructures connexes, construction de villages de loisirs,…)
- elle apporterait des devises à ces mêmes pays,
-        
 
D’autre part, la France deviendrait un éden : plus de chômage, plus de prisonniers, plus de vieux, plus d’étudiants à défiler dans les rues dés que le printemps montre ses premiers bourgeons d’acné, … plus de déficits, plus de problèmes de logements sociaux, plus de prisons, plus de maisons de retraites…
 
Les charges sociales tant décriées aujourd’hui par les patrons et les impôts toujours plus importants se verraient fondre comme Euros au soleil parce que ces mesures de délocalisations tous azimuts auraient des conséquences connexes presque infinies :
 
-         plus de chômage, plus d’Assedic : les personnels se trouvant au chômage seraient ipso facto « délocalisés »,
-         plus de retraités, plus de maisons de retraite (qui sont d’ailleurs d’un coût exorbitant pour la société active), donc personnels qualifiés au chômage vite  délocalisés, mais à 150€ mensuel, pour s’occuper des « vieux » eux-mêmes « délocalisés »
-         Moins de population imposable, donc « mise en délocalisation » d’un grand nombre de personnels du Ministère du Budget, avec optimisation de rendement des quelques fonctionnaires restant pour le contrôle des entreprises françaises, peu nombreuses mais très performantes. Les personnels ainsi « délocalisés » démontreront leur savoir-faire dans les pays d’accueil,
-         Idem pour les enseignants universitaires qui feraient ainsi œuvre de salubrité publique en  distillant leurs discours gauchisant ailleurs que chez nous,
-         Idem pour les policiers et gendarmes qui, dans cet éden français, n’auraient plus lieu d’exister en si grand nombre mais pourraient, à 150€ mensuel, enseigner l’art de la ratonnade (pardon de la françainade) dans les pays d’accueil,
 
            Ces nouvelles délocalisations seraient génératrices d’emplois métropolitains :
-         développement des trafics aériens entre la France et les pays d’accueil (vers la France pour les « délocalisés » qui rendent visite à leur famille et amis ou le contraire) : multiplication des emplois pour la construction de notre nouvel Airbus !
-         ce qui implique une suractivité de travail pour les agences de voyages,
-         développement des croisières maritimes pour les actifs qui, joignant le juste nécessaire à l’agréable, utiliseraient les paquebots pour rendre visite à leurs parents (les escales sont rarement supérieures à 48 heures).
-         accroissement de l’activité des agences immobilières qui auraient en charge soit la vente soit la location des biens détenus par les « délocalisés »,
-         accroissement de l’activité de gardiennage pour les « délocalisés » qui ne voudraient ni louer ni vendre leurs biens métropolitains,
 
Seules, les Pompes Funèbres, pourraient renâcler à l’application de telles mesures, mais il ne leur est pas interdit de délocaliser leurs activités en gardant, par civisme, leur siège social en France : « mourir au soleil dans un cercueil de palissandre au milieu des chants de vahinés » quelle accroche publicitaire !
Mais, du fait de la pénurie de clients potentiels, les quelques fossoyeurs encore en activité pourraient profiter d’un marché national exclusif donc non concurrentiel mais générateur d’emplois.
 
            Nous excluons les Banques qui, dans un sincère soucis premier d’humanisme, peuvent conseiller à leurs clients expatriés de créer leurs propres entreprises avec les moyens indigènes existants, transformant ainsi de paisibles fonctionnaires 68-tards en chefs d’entreprises créateurs d’emplois,
 
            Nous excluons les belles-mères qui ne pourraient être « délocalisées » qu’après accord du ou des gendre(s) qui, n'ayant pas à argumenter leur refus, ont conscience qu’avec 150€ par mois, on ne vit pas longtemps en France,
 
            Nous n’excluons pas certains chroniqueurs et certaines chroniqueuses d’émissions dites d’humour, conscients que nous sommes d’être bientôt leur patron,
             
La STIVEE, quant à elle, bien que réduisant sa commission à 0,05% de toutes les économies ainsi réalisées par l’Etat Français dans un premier temps (et certainement, dans une deuxième phase, par l’ensemble des pays dits « développés »), pourrait devenir propriétaire, entre autres, de chaînes de Casinos, de stations de radios  puis du Monde entier …et STEEVY, the Big Brother
 
Et si ça ne marche pas,
faut pas rêver,
on aura au moins tout essayé !
 
N.B. : Même s’il est vrai qu’un tel système peut se retourner contre son instigateur à plus ou moins long terme, il y a lieu d’avoir conscience que cela ne se réaliserait que dans 2 ou 3 générations. Alors,…rêvons que l’opportunisme débridé ne devienne pas un cauchemar ! 

La liste des délocalisables n'est bien sûr pas exhaustive, nous attendons vos propositions.
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