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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 14:49

          Bravant le froid hivernal qui régnait ce soir là sur la ville, nous fûmes deux à quitter notre rue et nous nous vîmes plus de trois cents qui arrivâmes à bon port. Cahin-caha, les pensionnaires avaient déserté leur maison d’accueil et les adhérents de divers clubs délaissé leurs feuilletons télévisés préférés. Le théâtre se remplit rapidement, l’exactitude est la politesse des vieux.

         Le murmure sourd qui régnait dans cet antre de la culture fit place à des applaudissements posés quand  les acteurs entrèrent sur une scène au décor sobre d’un jardin bourgeois : quatre chaises de métal blanc posées autour d’une table assortie sur une verte pelouse, quelques hautes plantes qu’ornaient  le côté roi symbolisaient l’entrée d’une orangeraie. De notre place au balcon, la vue plongeante nous permit d’apprécier le jeu des acteurs sans toutefois pouvoir discerner leurs mimiques, désagrément relatif car leurs répliques  et leurs postures nous les faisaient deviner. Le public fut bon, les rires de bon aloi car les acteurs semblaient encore transis par leur passage dans les coursives sans doute peu chauffées, il n’y faisait certes pas « 29 degrés à l’ombre ».

         C’est sans doute la mise en scène qui fit que les applaudissements ne jaillirent que bien après que les acteurs eurent quitté la scène, à moins que le public gallo soit moins au fait des coutumes théâtrales de la capitale.

         La deuxième pièce compensa le manque de vigueur de la précédente. Les acteurs avaient pu se réchauffer, l’intrigue pourtant de la même teneur que la précédente était plus pétillante. Les rires poignaient au rythme des bonnes répliques, des actions, des cris, des sorties et des entrées, des vases qui s’éclataient sur le sol, des intrigues, enfin tout ce qui fait un bon théâtre de boulevard, ce pourquoi les spectateurs étaient venus.

         Et ce furent de chauds applaudissements, ceux-là tombés à point nommé, qui remercièrent les acteurs de leur prestation mais ce ne fut point de villes et folles embrassades.

         Lors des futures veillées, chacun se plaira de raconter à ses petits-enfants avoir vu « en vrai » des acteurs jusqu’ici seulement « vus à la télé » tout en se souvenant que la biche est parfois triste d’ennuis. 

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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 10:07


Judith BORDAS poursuit sa quête vers la perfection picturale.
 

Chaque tableau dévoile un nouveau pan

d’une intériorité empreinte d’une sensibilité infinie.

Chaque création est un fruit naissant

révélant la quintessence éphémère d’un aboutissement artistique

en perpétuelle évolution.



Ne tentez pas une comparaison avec d’autres grands peintres,

vous défloreriez son art.



Judith BORDAS est Judith BORDAS,


ses tableaux sont du Judith BORDAS.



Désormais,
 

on ne pourra plus quitter DINAN sans avoir guidé ses pas vers son Atelier,

pour découvrir

et se pénétrer des œuvres de cette jeune mais déjà immense créatrice

et vous comprendrez pourquoi Milena MORIANI 

lui a fait cet élogieux compliment:

"Surtout, ne changez rien, continuez! "



P.S.: Visitez son site: www.judith-bordas.book.fr

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