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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 14:19


 

Si je me réfère à mon vieux Larousse, « le libéralisme, en économie politique, est une doctrine selon laquelle l’équilibre économique s’établit automatiquement par le jeu des lois naturelles telles, par exemple, que le mécanisme des prix qui réalise l’ajustement de la consommation. Il en résulte que l’individu doit être laissé libre d’obéir à son intérêt personnel. Dans la réalité, des libéraux recommandent la liberté de création et d’exploitation des entreprises et la liberté des marchés. »

 

         L’application de cette définition résume exactement ce qui se passe actuellement au niveau mondial.

         Foin des discours des écologistes, des socialistes et autres acolytes dits humanistes à la teneur apocalyptique sur l’avenir de la planète. L’avenir proche démontera l’obsolescence de leurs propos.

 

         Depuis quelques années, nous constatons, entre autres, à :

 

                   - l’enrichissement des riches,

                   - la paupérisation des pauvres,

                   - la raréfaction des matières énergétiques fossiles,

                   - la diminution des denrées alimentaires de base,

                   - la déliquescence des rapports humains dont les causes résident en partie dans les points précédents.

 

         Si nous parvenions à établir au niveau mondial, une véritable économie libérale, nous parviendrions in fine à un rééquilibrage, humain et économique, naturel international : sans doute plus de riches, certainement moins de pauvres, une classe moyenne importante....

 

         La plupart des politiques aujourd’hui en poste font œuvre de pédagogie en ce sens de façon à ce que nous comprenions que les difficultés que nous clamons subir à coups de grèves et autres manifestations ne sont que des prémisses nécessaires à l’avènement du futur monde meilleur qu’ils nous concoctent.

 

         En fait, à ce peuple qui n’est pas assez instruit des subtilités de l’économie libérale, ils se gardent de dévoiler les arcanes de cette science économico-politique.        

 

         Comment pourrait être envisager ce processus de rééquilibrage ? 
         Mais ne serait-il pas déjà enclenché ?

 

         La raréfaction des matières énergétiques fossiles a au moins quatre conséquences directes :

                   - augmentation des prix des carburants avec toutes les conséquences connexes sur le coût des marchandises de première nécessité surtout préjudiciable aux classes défavorisées,

                   - augmentation du taux de chômage qui augmente l’éventail des classes défavorisées,

                   -  apparition d’une nouvelle agriculture pour l’élaboration des biocarburants au détriment des productions agricoles alimentaires de base.

                   - enrichissement des quelques privilégiés (fournisseurs de ces énergies fossiles, spéculateurs, nouveaux agriculteurs industriels...)

 

 

 

De façon concomitante, on prend conscience de l’accentuation de la diminution par personne des denrées alimentaires de base (blé, riz, soja, mil) dont on avance les causes suivantes :

-    réchauffement climatique avec désertification de nombre zones agricoles,

-    augmentation du nombre d’habitants sur la planète,

-    modification des régimes alimentaires qui « s’occidentalisent » et créent un accroissement de la demande,

-    diminution des surfaces cultivées pour les aliments de base (désertification, usures des sols, meilleurs profits pour la culture pour les biocarburants,...)  
               -      spéculations éhontées sur toutes ces denrées. (avec la bénédiction des politiques) 
                                                                       

 

On aboutira à plus ou moins long terme à une exacerbation des points suivants vécus aujourd’hui :

        - Enrichissement des riches mais aussi augmentation exponentielle de leur nombre,

                   - Paupérisation accrue des pauvres avec une augmentation exponentielle de leur nombre, 

                   -  Mais l’amplification des famines et des conflits entre pays pauvres orchestrés par les nations riches sera le début d’un mécanisme de régularisation du nombre d’habitants sur terre.

 

Sur le plan moral, une économie libérale ne saurait trop s’embarrasser de cette  sorte de réédition d’une solution finale puisque l’équilibre économique s’établit automatiquement par le jeu des lois naturelles et que pour l’individu doit être laissé libre d’obéir à son intérêt personnel.

 

En concluant rapidement, la justification de ces pratiques se trouve dans la perpétuation de l’espèce humaine et la  postérité de notre planète qui ne devront leur salut qu’à l’application stricte d’une économie libérale mondiale qui, à terme, permettrait :

 

           - une meilleure répartition des hommes sur les différents continents,

- une augmentation pour chacun de sa part en besoins alimentaire et énergétiques donc une éradication de la famine,

- mais aussi un abaissement des surfaces agricoles avec une opportunité de pratiquer enfin une agriculture biologique autosuffisante

- une économie de marché entièrement régulée avec des couches socioéconomiques mieux équilibrées

- l’utilisation désormais possible de sources naturelles d’énergie,

- une diminution automatique des sources de pollution,

- l’arrêt normal des risques de conflits entre les hyper nations.

 

 

Cette liste des conséquences positives d’une véritable économie libérale est évidemment non exhaustive. Les élus politiques aujourd’hui en place se chargeront de nous en faire découvrir  d’autres pans.


          .

 

 

P.S. qu’on m’a demandé d’inclure:

 

Attention,

ce n’est qu’une approche « burlesque »...

mais

attention, tout de même ...

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