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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 21:22

 

 

On nous ressasse que les causes de la crise financière qui ronge nos économies depuis quelques mois résidaient dans un disfonctionnement des prêts hypothécaires que les Américains utilisent avec une facilité déconcertante et que notre actuel Président vantait durant sa campagne présidentielle. Grâce à la vulgarisation de ce système, il allait relancer la croissance de la France.

 

Le principe des prêts hypothécaires :

D’après ce que j’ai pu comprendre, un américain pouvait emprunter une somme dont le montant pouvait égaler la valeur de ses biens immobiliers.

Dans une économie saine, le prix de l’immobilier ne décroît que fort rarement, le risque était donc minime pour la banque prêteuse.

En cas de défaillance de la part de l’emprunteur, l’organisme prêteur faisait procéder à la vente du ou des biens immobiliers et se payait des sommes dues.

Tout est bien dans le meilleur des mondes à la seule condition que le vent n’amène aucun grain de sable.

 

Aïe ça coince !

 

Avec la crise économiques, les ménages américains, privés de revenus, sont donc dans l’obligation de vendre leur(s) bien(s) hypothéqués.

Leur nombre augmentant, le prix de l’immobilier s’effondre par simple application de la loi primaire de l’économie libérale :

                                     

«  La loi de l’offre et de la demande. »

 

Peu d’offres, beaucoup de demandes : les prix explosent.

 

Beaucoup d’offres, peu de demandes : les prix se cassent.

 

D’où ce constat :

 

Crise économique oblige,

è beaucoup de maisons sur le marché, pas d’acheteurs, rien ne se vend plus

è les emprunteurs au chômage ne sont plus solvables, leurs biens ont une valeur nulle,

è les banques ne peuvent plus rentrer dans leurs fonds,

è c’est la banqueroute.

 

Là-dessus se greffent des opérations boursières qui n’ont fait qu’accroître la rapidité et l’importance de la déconfiture.

 

Le remède donné par les gouvernements

 

On réinjecte de l’argent public (celui des contribuables) pour combler les déficits creusés par les « boursicoteurs » qui, quand ils gagnaient des fortunes, ne se préoccupaient pas des conditions de vie et de travail des dits contribuables et autres citoyens.

 

Tel un cautère sur une jambe de bois, on a pu constater que ces injections de concentrés « d’Euros » et de « Dollars » n’ont en rien stoppé ou même ralenti la crise économique puisque nous allons vers une « récession » (mot interdit en France : on préfère la croissance négative).

 

Les caisses des banques sont vides, nous dit-on.

 

Les emprunteurs ruinés par manque de travail et croulant sous les dettes.

 

Les bourses font des yoyos et continuent d’enrichir un grand nombre d’individus et de sociétés qui se sont toujours repus sur les restes d’une économie qu’ils ont eux-mêmes menés à la ruine.

 

Une autre solution était-elle possible ?

 

Si on prend comme principes :

-  que les banques ne seraient jamais remboursées des sommes prêtées,

- que les sommes versées aux Banques par les différents Etats participaient d’une obligation pour retrouver le bon cap,

 

Ne pouvait-on pas peut-être envisager un autre parcours ? :

 

         - Cet argent public était versé à un fond spécial spécifiquement créé pour endiguer cette crise et gérer par des fonctionnaires (normalement moins corruptibles).

         - Cet organisme remboursait aux banques les emprunts dus en hypothéquant les biens et en proposant un rééchelonnement des remboursements (capital + intérêts) pouvant aller jusqu’à 50 ans, sachant que les héritiers héritent aussi des dettes. En cas de refus de ceux-ci, cet organisme se réserve la possibilité de vendre le bien ou de le louer en attendant un marché porteur.

 

Les avantages

 

Sur le plan économique

- Les emprunteurs « défaillants » restent dans leurs biens,

- Le marché de l’immobilier n’est pas cassé,

- Les banques sont remboursées,

- Les Etats rentrent dans leurs fonds à plus ou moins longues échéances,

 

Sur le plan humain

- La condition humaine des « défaillants » est respectée

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