Titre d’un des premiers films muets dont vous connaissez tous le scénario, non ?
Mais connaissez-vous son remake de 2009 ?
Un célèbre artiste,
chantre du néolibéralisme
et entièrement dévoué à son mentor,
hypothéqua,
sur les conseils de son banquier,
sa grande villa sise sur les bords de la Mer méditerranée *
afin de souscrire un prêt qui fut placé à un taux d’intérêts usuraire.
Ces juteux rapports réalisés à l’étranger **
échappaient bien entendu à l’impôt français.
Et que pensez-vous qu’il arriva ?
La banque étrangère fait faillite
et la villa hypothéquée risque d’être vendue à vil prix.
Comme dans toute histoire,
il y a une morale :
C’est l’histoire du subprimé déprimé.
Et en Fance,
chacun sait que tout se termine en chanson :
« Toi, la banque, tu m’as pris tout mon bas ! »
aïe! aïe! aïe! poïe! poïe! poïe! mon frère!
*: plusieurs dizaines de millions d'Euros répartis en liquide (de 30% à 40%) et en obligations (entre 60% et 70%).
**: au Luxembourg auprès de la banque islandaise Landsbank et Kautpthingbank.