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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 13:33

         Par l’utilisation de messages convenus, la désinformation continue.

 

         Pour tout quidam, monsieur DARCOS donnerait à penser qu’il œuvre au désendettement de la France en supprimant 14 000 postes d’enseignants.

 

         Aujourd’hui, la dette frise les 84 000 000 000€.

                  

         Quelle sera l’incidence réelle de ces suppressions ?

 

         Considérons qu’un enseignant « coûte » 3 000€ mensuel  (toutes charges comprises) à la République, « l’économie financière annuelle » est de : 3 000€ x 12 x 14 000 = 504 000 000€ ce qui représente 0,6% du déficit budgétaire actuel et 0,8% du budget de l’Education Nationale.

 

        Chacun appréciera cette "économie" comme il lui conviendra. Les petits ruisseaux font les grandes rivières à l'instar des petits diamants qui ont fait de grosses fortunes. Mais à courte échéance, elle risquera d'avoir des conséquences beaucoup plus onéreuses pour notre société. Et gouverner, n'est-il pas prévoir?     
 
        Chaque contribuable français pourra-t-il constater une diminution d’autant de son impôt ?

 

         Il est plus facile pour un gouvernement libéral de supprimer des postes de fonctionnaires que de réduire le montant des bonus qu’octroient les banques à ses traders : 1 000 000 000€ pour une année par une seule banque.

        

         Cela fait environ 32 000 postes d’enseignants ou d’éducateurs dont nombre de « quartiers » difficiles auraient besoin.

 

         N’oublions pas que ces banques peuvent être généreuses : elles ne font que plonger dans les quelques 10 500 000 000€ que cette même République leur a alloués le 20 octobre dernier sans aucune contrepartie.

 

         N’oublions pas non plus que l’Etat français a décidé de recapitaliser ces mêmes banques à hauteur de 40 000 000 000€ soit une équivalence supérieure à 66% du budget de l’Education Nationale.

 

                             Certain préfère leur sœur à leur cousine.

 

Dans l’échelle des nouvelles valeurs néolibérales,

 

notre République en est venue à préférer :

 

                                                 le trader à l’instituteur.

                                   C'est sans doute cela, aussi, la rupture.

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