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24 juin 2020 3 24 /06 /juin /2020 16:37

Le 27 mai 2020

Chers amis,

            Cette tardive réponse n’est nullement  la conséquence d’une massive absorption de Corona millésimée 2019, encore moins d’une contamination virale de mon ordinateur. Je crois me souvenir vous avoir informés être victime de cette sorte de pandémie affectant beaucoup de retraités, à savoir le syndrome de procrastinite aigüe. Quiconque n’a pas eu à subir les affres de cette inclination n’imagine pas les déchirements quotidiens subis par ces néo vieillards valétudinaires à la conscience pas encore assez altérée pour survivre végétativement. « Remettre au lendemain ce que l’on peut faire le jour même » implique avoir, soit la veille au soir soit très tôt le matin, réfléchi aux diverses activités  à faire au cours de cette nouvelle journée. Des experts (et de ceux-là, de tous acabits, la France n’en manque pas) affirment même que quiconque envisagerait ainsi de ne rien prévoir faire se risquerait à développer  de graves troubles comportementaux. Face à cette impossibilité de n’avoir rien à reporter, le malade sombrerait dans des crises de violences verbales et/ou physiques ou, tout à contrario, choirait dans une sorte d’apathie chronique, les deux étant fort néfastes pour lui et son entourage.

            Or, nul n’est à l’abri d’une perfide  inadvertance. Vivant dans la perpétuelle crainte  d’avoir à affronter une journée encombrée de néant dont je serai ipso facto l’élément central, j’ai, et sans remettre au lendemain, longuement travaillé sur Moi. De cette tardive et fastidieuse descente en enfer, j’ai convenu avec moi-même que, pour recouvrer un espace de liberté d’esprit et d’actions sans toutefois trahir les fondamentaux du procrastinisme, il me suffisait non plus de prendre en considération les actes du jour présent mais ceux de la veille. En résumé : toujours remettre au lendemain ce qui aurait dû être fait la veille. Une simple réflexion permet d’appréhender justement le bon aloi de cet innovant concept procrastinique dont les conséquences n’en finiront pas d’étonner tous les théoriciens de cet art de vivre. Sa réussite réside uniquement dans une patente détermination à embrayer le processus puis de ne jamais faillir.

            Juste une simple et courte démonstration pour évincer vos quelques scepticismes ou incrédulités qu’il me semble subodorer sans  mettre aucunement en cause vos capacités réflexives.

            Remettre au lendemain ce que je devais faire le jour même impliquait que j’avais prévu quelques travaux et que je passais ma journée à déplacer ceux-ci  dans le temps. Outre que je n’avais le temps de ne rien faire d’autre, j’avoue que cela générait parfois une sorte de mal-être chez moi et surtout une considérable incompréhension chez mes proches. Il m’arrivait même de me projeter dans le futur pour contempler mes lendemains passés … : un paysage désolant de monticules de bric à brac !

            Au jour « J », remettre au lendemain ce que j’avais prévu la veille me libère totalement la journée présente et en conséquence logique me libèrera toutes celles qui suivront à partir J + 2 et comme je commence l’application de ce nouveau concept  procrastinique, vous êtes les premiers à en profiter. Mais je pressens une sorte de regret d’être ces heureux élus… Me trompé-je ?

            Ce brusque changement est certainement une conséquence inconsciente de la période que nous venons de subir. Il me fallait être dans l’air du temps : on nous a tellement serinés que la résultante de cette pandémie serait que « le monde d’après ne sera plus le monde d’avant ». ????... truisme dérisoire émanant d’esprits « éclairés » à la prospective dite du « rétroviseur », assoiffés de grands soirs mais ignorants de n’être vraiment plus les cierges les plus brillants de ce lustre en cours et qui se plaisent à attiser par leurs péroraisons souvent mensongères les pensées les plus viles de leurs affidés, lesquels pourtant soutiennent a contrario  que « c’était mieux avant ! »(*). Certains de ceux-ci, dans leurs prières, ne réclamaient-ils pas le recours à un général quand d’autres s’adonnent depuis quelques semaines à la dénonciation de leurs voisins, regrettant secrètement  que le numéro 0 de la Covid 19 en France ne fut pas juif ou arabe ou noir ou rom ou tout simplement émigré ?

            Outre ceux qui, en cette pandémie, voient l’index d’un « bon »  dieu, telle guide invoque Jeanne d’Arc quand tel autre mentor rêve en son for d’un remake de la Terreur. Selon ses desseins, chacun, à son aune, se réapproprie l’Histoire et on assiste, placides, à une conjonction des contraires : les théories de l’extrême droite s’hybrident avec celles de l’extrême gauche dans un « PAX » diabolique dont le « Front populaire » de Michel ONFRAY se chargera de vulgariser les idéaux. Funeste bis repetita de l’Histoire.

            N’oublions pas Edwy PLENEL qui, sous couvert d’investigations et de révélations « chocs », se livre à un constant travail de sape des institutions auquel s’est joint Vincent LINDON. Dans une palabre digne d’un candidat au tabouret de « Mister Benêt», il a fait le « buzz » avec sa taxe Jean VALJEAN, oublieux que toutes les taxes sont toujours remboursées par ceux qui sont en bout de lignes : les citoyens de base, consommateurs, dont il prétend défendre le sort.  

            Et tous les pourfendeurs traditionnels des taxes d’applaudir !

 

Un parfait alignement des pas nets !

            Mais n’est-il pas de bon ton de dénigrer les élites, de stigmatiser les riches, de cracher sur les patrons, de honnir la réussite, d’abhorrer les élus, de conchier les institutions, de nier les résultats des urnes, …. ?  Tous issus de ces mondes exécrés, ces défroqués, prophètes en recherche d’un éden perdu, osent se présenter drapés d’une toge dont seul l’avers semble immaculé.

            Leur enjeu commun est d’orienter d’une manière autant habile que maline ce « populisme » nauséeux anti élite, voire antitout, contre un pouvoir forcément « dictatorial ». Ils savent que les foules, et les récents évènements l’ont montré, sont peu sensibles au raisonnement mais, au contraire, très aptes aux actions irresponsables, extrémistes, contagieuses voire primitives. Ces foules tellement pétries par ces fausses certitudes ressassées  sur les réseaux dits « sociaux », sans discernement, braillent à l’envie les mêmes rengaines dont le niveau de conscience politique est, à mon sens, parfaitement illustré par ce slogan imprimé sur des brassières jaunes : « RIC : une loi pour abolir la pauvreté ». Mais que n’y avait-on pas songé avant ?

Des astres de la métapolitique populiste !

            Maintenant, conséquence de ces exacerbations d’élus politiques ou syndicaux uniquement soucieux de leur ego et de leur carrière, il faut casser, brûler, massacrer du flic, bloquer la machine, saccager des commerces quand ce ne sont pas des symboles de notre République...

            Quelle dose de stupidité pour croire que tous ces commerces qui, à longueur de samedis,  furent vandalisés appartiennent à ces grandes puissances capitalistes ! 

 

Il est vrai, le monde a changé. 

            Sont désormais obsolètes ces manifestations qui, pour la gauche, relevaient d’une logique de répétitions, pour les syndicats d’un trouble obsessionnel compulsif et d’une salutaire soupape de sécurité pour les gouvernants en charge des affaires.     Désormais, place aux émeutiers portant gilets jaunes, chemises brunes ou cagoules noires.

 

Tous à  leur désinformation 

 

            Je n’évoque pas les experts autoproclamés en virologie, qui nous abreuvent de leurs médiocrités, nous assènent des mesures qu’ils auraient su, eux, mettre en œuvre... C’est par escadrilles que ces « yaka-fokons, docteurs es «« malodoris nausia », ont fondu sur les médias. Et « les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait ! » faisait dire Michel AUDIARD, grand observateur de la faune humaine.

 

Chloroquinem et circenses

 

             Inutiles nos savants en pharmacologie et autres sachants en médecine !  Ne suffit-il pas de sonder les français sur la pertinence d’un traitement et l’efficacité d’un médicament. Il fallait y penser, Le Parisien l’a fait :

« D’après vous, ce protocole à base de chloroquine est-il un traitement efficace contre le coronavirus ?

A ce sondage inqualifiable digne d’un gag de mauvais goût, 59% des 1016 français sondés, sans qualification médicale aucune, ont osé répondre « OUI » !

 

            Et maintenant, soyez les bienvenus au raout de la chloroquine. Dans ce monde nouveau, on se soignera via les réseaux sociaux, la pertinence d’un médicament étant évaluée à l’aune du nombre de « likes » enregistrés. (On oubliera que cette donnée est souvent faussée par des « likes » achetés)

           

            Vive cette nouvelle médecine populaire accessible à tous ! Libérée des labos ! Indépendante des puissances de l’argent !

 

Vive l’automédication pour le Peuple et par le Peuple !

 

Sutor, ne supra crepidam

 

            De cette introspection déjà évoquée, de ces cortèges tragiques qui se déroulent depuis plusieurs mois et de ces  exhortations pleines de vacuités, je n’en retire qu’amertume. Avec le temps qui inexorablement s’émousse, je porte désormais un regard fort circonspect sur mes 70 ans.

            Je ne sais par quel prisme les analyser et m’approprier le monde d’aujourd‘hui. Me serais-je fourvoyé ? M’aurait-on abusé ? Me serais-je, moi aussi, abreuvé de ces mêmes slogans pour étancher des idéaux que je croyais purs ? N’aurais-je pas été, dans l’isoloir, l’un de ces mitrons utiles à ces maître queux aristocrates de la basse politique ?

            A raison le sage qui conseille de ne pas chercher ce qu’on ne désire pas trouver.

 

V.I.T.R.I.O.L.           versus                   VITRIOL

 

            Je n’ai jamais été un disciple de la grève à tout crin, de la manifestation violente ou autres outrances. J’ai constaté que le non aboutissement des surenchères syndicales ne faisait qu’horripiler la base et entretenir un sentiment de revanche. Un processus voulu et  une nécessité recherchée pour maintenir la pression en vue d’un prochain mouvement. Je pense même aujourd’hui que certains syndicats tels la CGT, SUD, FO, ne survivent que de la paupérisation,… de toutes paupérisations !

            Depuis un demi-siècle, les affrontements souvent brutaux ont-ils contribué à l’amélioration du sort des travailleurs ou à contrario n’ont-ils pas été un facteur de divisions voire de scissions ?

            Il est fort lointain le temps où il était encore possible de combattre et faire plier les forces de l’argent. François HOLLANDE l’a appris à ses dépens et pourtant que n’avait-il déclaré au BOURGET, le 22 janvier 2012 : « Mon véritable adversaire, c’est le monde de la finance ! ». Il fait, lui aussi, partie de ces CERVENTES saugrenus qui font combattre leurs ouailles contre des moulins à vent.

            Le Capital est devenu un cheval fou qui, galopant sans cesse à travers le monde, ne consent de s’arrêter que là où il sait que son picotin ne risquera pas de lui faire défaut. Ce cheval, il faut l’amadouer, le domestiquer pour qu’il ne quitte sa carrière. Métaphore facile, me direz-vous, mais nous avons grand besoin de ces capitaux. On peut mépriser les patrons mais ce sont eux, petits, moyens ou grands, qui produisent, fournissent le travail et participent largement au financement de nos institutions et ne sont en rien assimilables aux quelques « magnas » du capitalisme sauvage. Les fonctionnaires, eux, n’ayant pas vocation à produire en terme de valeur marchande sont des investissements à courts (personnels de sécurité, personnels de Justice, personnels administratifs…), moyens (personnels de santé,…) et longs (personnels enseignants, chercheurs, …) termes. De notre devise, les Capitaux n’ont cure de l’EGALITE et de notre Constitution, ils n’ont cure de son pan SOCIAL. Beaucoup ne sont pas Français et ceux qui le sont peuvent, d’un « clic » aisément s’expatrier.

            Certes, deviendrait fort délicat, pour Philippe MARTINEZ, l’exercice d’expliquer que trop taxer et/ou trop souvent changer le taux de ces taxes auront pour conséquences la fuite des financeurs et la fermeture de l’usine. Pourtant, c’est le monde d’aujourd’hui et continuera d’être celui de demain. Maintenant, si nous avions des syndicalistes et des politiques  intelligents, il ne serait pas impossible d’arriver à des accords prenant en compte les justes revendications. Certains pays y arrivent. Concertation, participation, éthique de responsabilité, une pinte d’autogestion et d’intéressement sont, à mon sens, plus sécurisant pour toutes les parties que pseudo-révolution. Et le Capital aime la sécurité. 

 

            Pardonnez-moi ces propos de savetier qui, après relecture, m’apparaissent plus que oiseux (je conserve ce hiatus, « qu’oiseux » est sans charme). Ils ne  sont peut-être que  l’illustration d’une dégénérescence neuronale ou des quelques synapses qui me restent.

            Laissez-moi encore quelque temps  d’être un vieux combattant en retraite !

 

            Même rares, je préfère ces échanges épistolaires aux conversations orales pour ces deux raisons : l’écrit laisse du temps à ma déraison alors que l’oral me paralyse de plus en plus. A l’instar des rats quittant le navire qui sombre, les mots désertent mon propos et je m’ennuie. Et ne retirons pas à l’écrit le pouvoir d’ennuyer les autres ! La preuve est faite ici !

 

            Je vous embrasse.

 

            "Covidialement" vôtre

 

Y…

 

Chaque matin, j’embrasse le temps.

Un soir, c’est lui qui m’étouffera.

 

Pour clore sur une note quelque peu primesautière :

(*) : Cela me rappelle ce pensum infligé aux normaliens de première année dits « les bleus » dans les années 60. Ils devaient rédiger plusieurs pages sur le thème «  Avant, c’est pendant. Pendant, c’est plus pendant. Après, c’est pendant !!!!. »

Ce qui fait une transition certes  facile sur un questionnement existentiel qu’il ne serait pas souhaitable lui non plus, tu pourras en convenir, d’aborder en assemblée mixte :

1/ Doit-on continuer sérieusement à faire le confinement ?

Ce que d’aucuns réussissent plus ou moins naturellement.

 

2/  et cette autre point,  à mon sens la plus important sur le plan des relations humaines : comment pratiquer le confinement ?

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12 janvier 2020 7 12 /01 /janvier /2020 00:57

Dans les coulisses des Noces de Cana

 

Bacchus

« - … Et ce ne fut pas en vain

que,

sous l’eau,

dix-neuf s’en fut,

sans vin,

car,

sans être devin,

l’an vingt vint

et …

cent fûts de vins fins avec !

Ce fut divin ! 

 

Dionysos

- Mais… dis…. cet an de deux vingt

s’écrit donc vingt vingt,

ça ferait pas un peu diffus, non ? 

 

Bacchus

- Bah…. Ça fait juste deux mille vins !

 

Dionysos

… mais un des devins affirme aussi

que ces deux vingt ne seraient pas du même tonneau !

 

Bacchus

-Onze cents f(o)ûts ! »

 

 

Epilogue existentiel :

Cet an vingt sera-t-il un grand cru ?

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21 décembre 2018 5 21 /12 /décembre /2018 12:59

Les « gilets jaunes »

« Mettre en évidence un gilet jaune sur la plage avant de sa voiture pour marquer un certain mécontentement envers la hausse des carburants » était en soi une idée géniale à laquelle une grande majorité de citoyens ne pouvait qu’adhérer. Karl LAGERFELD avait vanté les vertus de cet accoutrement obligatoire en nos véhicules : «  C’est jaune, c’est moche, ça ne va avec rien, mais ça peut vous sauver la vie. ». Symboliquement, ce vêtement conçu pour notre sécurité s’érigeait en emblème de la contestation sociale.

Désormais, porter un « gilet jaune » devenait une sorte d’onction vous protégeant de tout danger, un chrême vous immunisant contre les lois, le signe de ralliement et la marque consubstantielle d’appartenance à un groupe protéiforme dans ses aspirations et ses revendications. Il suffisait de s’en revêtir pour, en toute impunité, avoir le pouvoir de bloquer un rond-point, une zone industrielle, l’économie d’une région voire de la nation. Il se substituait à l’humain, lequel disparaissait du propos. On n’évoquait plus les « contestataires » ou les « manifestants » ou les « mécontents » ou les « bloqueurs » etc. …. Tout vocable pouvant évoquer une action ou un comportement humain était éclipsé par l’expression « gilet jaune », morceau de tissu synthétique « moche » et qui « ne va avec rien ». 

La virtualité des réseaux sociaux qui avaient engendré et sustentaient ce mouvement tout en s’en sustentant ajoutait à cette déshumanisation et à cette dématérialisation de l’Être : nous n’entendions plus les revendications de travailleurs, de retraités, de  chômeurs, de laisser pour compte, … mais des slogans émis par des « gilets jaunes », interchangeables tels des clones multipliés à l‘envie par quelques guides ou gourous aussi douteux que fumeux dissimulés sous des avatars autoproclamés « leaders », des incarnations de pouvoirs chimériques sauveurs d’un monde imaginés par eux seuls, de malins messagers prosélytes habiles au surf sur la toile.

                Mais quand, sur un réseau social, l’une des instigatrices commença de mélanger « pognon de dingue », « mais qu’est-ce que vous foutez avec notre pognon ? », « vaisselle de l’Elysée », « piscine » … pour ne citer que quelques exemples de sa logorrhée et n’appréciant aucunement cette démagogie populiste, mon enthousiasme du premier jour s’évanouit sitôt.

Bien m’en prit. La boîte de Pandore était ouverte. En quelques jours, les réseaux sociaux s’enflammèrent de tous les maux qui pouvaient sourdre en notre société. A l’instar du roi Henri VI qui ralliait ses troupes à son panache blanc, l’intelligence maligne de ce mouvement congloméraient les mécontents ralliés par leur « gilet jaune », accessoire que l’on enfile en cas de danger. Mais ce danger, n’était-il pas eux, les porteurs de « gilet jaune » ? Tels les meneurs de loups d’antan, des leaders surgis de nulle part occupèrent les espaces médiatiques, galvanisant leurs troupes et faisant montre d’une détermination à tout crin. Parce qu’il se nourrissait de ces réseaux sociaux dont on ignore tout des desseins de ceux qui les alimentent, ce mécontentement devenait un salmigondis de récriminations et de réclamations parfois contradictoires, souvent inconséquentes ou malavisées. Leurs mots d’ordre variaient, allant de l’abolition des taxes sur les carburants à la destitution du Président, la démission des élus en passant par un SMIC à 1 800€ ou encore une retraite pour tous à 2 000€ ou la justice fiscale ou l’égalité sociale sans oublier les encouragements à la violence à l’encontre des forces de l’ordre et des journalistes, la haine de l’Autre incarné par les « élites » et la haines des autres, les « nantis » qui avaient un travail ou qui gagnaient plus qu’eux, ….    Obéissant aux mots d’ordre des agitateurs, tels des moutons de Panurge, les « gilets jaunes » manifestaient dans l’irrespect total des lois. Ils bloquaient les rues, les zones commerciales, les ports,… Et, ceux-là même qui refusaient toute autorité, en arrivaient à vouloir installer un général comme 1er ministre ou comme Président pour remettre en ordre ce qu’ils démantelaient et pour faire cesser le « bordel » qu’ils créaient.

Mais ce sont ces mêmes partisans de l’ordre militaire qui perturbèrent les cérémonies mémorielles du 11 novembre. Ces millions de soldats morts pour nous soyons libres aujourd’hui valaient mieux que vos «  Macron, démission ! ». Parfaite illustration d’un indubitable individualisme et d’une sauvage incongruité. Tous vos rassemblements tapageurs étaient autant de crachats sur leur tombe. Cette indécence, possibles prémices des exactions futures à l’Arc de Triomphe, était une abjecte profanation de l’Histoire,   un sacrilège du sacrifice de vos proches aïeux.

Pendant trois semaines, les médias d’information en continue se délectèrent avec des « reportages dramaturgiques» dignes des tragédies classiques : unité de lieu (un rond-point), unité d’action (blocage de la circulation), unité de temps (une journée), manquait seulement et surtout la bienséance.  La bête médiatique se repaissait de ces gilets jaunes pour s’assurer un audimat maximal et les gilets jaunes se nourrissaient de ces médias pour psalmodier leurs messages, le tout faisant accroire que c’était la France entière qui manifestait et revendiquait. Mais quel média, hormis France Info, osa enquêter sur ce qui s’ourdissait insidieusement sur ces ronds-points ? Dans une enquête parue le 7 décembre, Elise LAMBERT et Margaux DUGUET révélaient que plusieurs groupes d’extrême droite, nationalistes, intégristes, identitaires et d’extrême gauche avaient investi les regroupements de « gilets jaunes ». Les présences d’oriflammes identitaires lors des manifestations, les nombreuses « Marseillaise » entonnées çà et là et le slogan « On est chez nous ! » souvent entendu ne relevaient donc en rien du hasard. Le R.I.C., Référendum d’Initiative Citoyenne, dernière revendication des « gilets jaunes », ressemble étrangement au R.I.P., Référendum d’Initiative Populaire, d’un certain parti d’extrême droite. De fausses informations « complotistes » sont répandues pour devenir des vérités fondamentales.  L’histoire hoquète : « Un mensonge répété dix fois reste un mensonge, répété dix mille fois, il devient une vérité ! » ou « Plus le mensonge est gros et plus les gens y croient ! ». Hitler et Goebbels ont hélas toujours des émules.

 

Très vite, arborer le gilet jaune ne suffisait plus, il fallait manifester d’abord en bloquant les ronds-points puis aller à PARIS, marcher sur le Palais Présidentiel et les autres symboles de la République…  Dès les premiers jours, les « gilets jaunes », réfractaires à toute législation, notamment celle  concernant le droit de manifester, firent très tôt montrent de leur « pacifisme » : des dizaines de millions d’Euros de dégradations,  au moins 15 milliard de pertes commerciales pour le secteur agro-alimentaire, des dizaines de milliers d’emplois supprimés, 9 morts à cause de l’occupation des ronds-points, des centaines de blessés, de nombreuses agressions verbales et physiques,,…. dont ces mêmes médias dits d’information firent peu de cas.

Si les « gilets jaunes » n’étaient pas tous de violents déchaînés, tous dans leur ensemble furent complices des casseurs et responsables des dégâts occasionnés lors des diverses manifestations. Manipulés par des factieux dont le seul dessein était de créer le chaos, ne faisant preuve d’aucun discernement, ils ouvraient toutes les portes au vandalisme. Prenant certainement comme exemple ces personnages politiques qui refusent de se plier à la loi en criant au déni de justice ou/et en arguant de leur immunité que leur confère leur mandat, les « gilets jaunes », auto-affranchis, s’arc-boutaient au refus de déclarer et d’accepter un lieu de manifestation à PARIS. Ils avançaient dans une parfaite synergie complice avec les « casseurs ». C’est donc par procuration que les « gilets jaunes » commirent ces actes de pillages, ces dégradations, ces agressions à l’égard des forces de l’ordre, autant de violences pour justifier leur mouvement tout en s’en défendant : « ce n’est pas nous, c’est eux ! ». Pendant que, devant les caméras, certains, fleur à la main, « bravaient » les forces de l’ordre ou torse nu tels des martyres,  offraient leur corps, aux jets des canons à eau … ( pour faire le buzz ?), d’autres, beaucoup plus nombreux, participèrent aux caillassages des force de l’ordre, à l’édification de barricades, aux pillages de magasins, aux incendies de véhicules, au vandalisme de l’Arc de Triomphe, aux incendies de bâtiments privés et publics …

Me tromperais-je en arguant que tous ces activistes ne souhaitaient qu’un fait : « qu’il y ait un mort lors de ces affrontements » pour mieux encore galvaniser leurs troupes ?

Les « gilets jaunes » se revendiquaient être des « pacifistes », ces quelques informations glanées çà et là dans la presse écrite ne seraient donc que des « fake news » :

- Plus de 200 radars détruits et 1500 vandalisés, soit quelques millions d’Euros qui seront payés par les seuls citoyens qui paient des impôts. Est-il nécessaire de rappeler que ces radars ont permis « d’économiser » des dizaines de milliers de vies  et ne flashent que les automobiles dont les conducteurs roulent en excès de vitesse ? Bien au-delà du « manque à gagner » pour les finances publiques, bien au-delà du coût de réparation engendrées par ces dégradations, c’est le nombre de vies qui ne seront pas épargnées dont seront responsables de ces vandalismes.

- le 15 novembre, un élu de BOURG-EN-BRESSE et son compagnon sont agressés par des « gilets jaunes » et menacés en raison de leur homosexualité : « Je le reconnais, c’est un pédé ! ». Leur voiture a subi des dégradations.

- Le 17 novembre, à COUTANCE, le feu a été mis au rond-point du Pont-de-Soulles ainsi qu’à la chaussée et des panneaux de circulation routière ont été brûlés.

- le 19 novembre, en Gironde, le feu a été mis au péage de Virsac, le bitume a été dégradé par des arbres incendiés et des feux de pneus, des glissières de sécurité et des grillages ont été démontés.

- le 19 novembre, dans l’Allier, à VARENNES-SUR-ALLIER, un gendarme a été agressé et menacé sur un rond-point occupé par des gilets jaunes.

- le 21 novembre, à LE HAVRE, sur le rond-point de la Brèque, de nombreux feux de pneus rendent l’atmosphère irrespirable. Des panneaux de circulation routière sont détruits. Un automobiliste a été agressé et frappé à la tête à l’aide d’une bouteille. Un magasin « DIGITAL » a été dévalisé par une quinzaine d’individus.

- le 23 novembre, dans l’Aube, près de LIMOUX, une quarantaine de gilets jaunes casqués et cagoulés se sont introduits dans la propriété de Madame Mireille ROBERT, député LREM.

- le 23 novembre, dans la Meuse, à hauteur de la commune de FAINS-VEEL, un chauffeur routier de 42 ans a été roué de coups par des « gilets jaunes ». Il souffre de quatre fractures au visage, devrait se faire poser une plaque de métal au niveau de la mâchoire. 45 jours d’I.T.T. lui ont été prescrits.

-le 25 novembre, à LA CIOTAT, des  exactions et des actes de vandalismes ont été commis au péage du MUY.

- le samedi 1er décembre, l’Arc de Triomphe est pris d’assaut et vandalisé par des « gilets jaunes ». Les piliers sont recouverts de graffitis, de tags et de divers slogans.

- le samedi 1er décembre, la préfecture de Haute Loire est incendiée à LE PUY-EN-VELAY.

- le samedi 1er décembre, nombreux mobiliers urbains et  vitrines de magasins détériorés à BORDEAUX, TOURS, CHARLEVILLE-MEZIERES, DIJON, SAINT ETIENNE, TOULOUSE, …..

- le samedi 1er décembre, dans le Var, à la SEYNE SUR MER, un chauffeur routier turc de 50 ans est mort d’un malaise cardiaque. Il était retenu sur un parking du port de commerce de BREGAILLON. Un rapport de police évoque une « intervention difficile » des secours pour entrer et sortir du site. Aurait-il été possible de la sauver ?

- le 10 décembre, dans le Haut Rhin, à OTTMARSHEIM, un chauffeur routier a été agressé, roué de coups avec une barre de fer. Transporté à l’hôpital de MULHOUSE, il souffre de fractures sur 4 vertèbres et à un bras. 60 jours d’I.T.T. lui ont été prescrits.

- le 15 décembre, dans l’Eure, à BOURGTHEROULDE, des coups de feu sont tirés devant le domicile d’un député LREM avec tentative d’intrusion et « menaces de mort » à peine dissimulées.

- le 16 décembre, dans la Vienne, à CHÂTELLERAULT, une œuvre d’art dite « la main jaune » a été incendiée à un rond-point occupé par des « gilets jaunes ».

- Le 18 décembre, le péage de Bandol est incendié.

- En Ille et Vilaine, à REDON, une guillotine est construite sur un rond-point.

- le samedi 22 décembre, à MONTMARTRE, des « gilets jaunes » chantent la « quenelle » de Dieudonné.

- le samedi 22 mars, à ANGOULEME, des « gilets jaunes » décapitent l’effigie du Président de la République, Monsieur Emmanuel MACRON.

- Le samedi 22 décembre, près de la frontière franco-espagnole, au péage de Boulou, des « gilets jaunes » s’en prennent « violemment » à 2 journalistes de France 2.

- le dimanche 23 décembre, en Seine Maritime, à ROUEN, un camion bulgare a été bloqué à un rond-point par un groupe de « gilets jaunes » qui a commencé à tirer les câbles de sa remorque. Le chauffeur prenant peur force le barrage. Le pare-brise du camion est cassé. Une boule de pétanque sera retrouvée dans la cabine. Le camion est alors caillassé et poursuivi sur 12 km par des « gilets jaune »  répartis en 2 voitures qui ont fui dès qu’ils ont aperçu des véhicules de la gendarmerie.

-le jeudi 27 décembre, en Loire Atlantique, au sud de NANTES, des « gilets jaunes » bloquent la sortie des camions transportant des journaux déjà imprimés. Ils étaient mécontents que certains « gilets jaunes «  aient pu être taxés d’antisémitisme après les incidents survenus durant le weekend end du 22 et 23 décembre. « Bloquer un journal car sa ligne éditoriale ne convient pas et lui demander instamment de la modifier, n’est-ce pas là une des caractéristiques de la dictature. »

- le jeudi 27 décembre, dans le Var, répondant à un appel de « prendre le Fort de BREGANCON », des « gilets jaunes » n’hésitent pas à traverser des propriétés privées.

- le samedi 29 décembre, en Seine Maritime, à ROUEN, des « gilets jaunes » mettent le feu à la porte de la Banque de France.

- le samedi 29 décembre, à PARIS, des « gilets jaunes » manifestent devant les sièges de BFMTV, RADIO France, EUROPE 1. Ces médias seraient des « collabos » dont les éditoriaux ne leur conviennent pas. Ces actes sont les réelles prémices d’une dictature que beaucoup de « gilets jaunes » incarnent au fur et à mesure que ce mouvement n’en finit pas de continuer.

- A NANTES, on dit que quiconque désirant passer le barrage filtrant menant à l’aéroport devait crier : «  Macron démission ! ».

- sur d’autres ronds-points, des « gilets jaunes » obligeaient les automobilistes à poser un gilet jaune sur la plage pour pouvoir continuer leur route… sans compter les agressions verbales pour les conducteurs renâcleurs. De nombreux reportages montrèrent des « gilets jaunes » tambourinant sur les véhicules bloqués, certains même n’hésitaient pas à grimper sur les capots des voitures.

- Des opérations « rackets » sont maintenant dénoncées : argent, nourritures, …. étaient demandés aux automobilistes pour passer les barrages.

- cette liste n’est hélas nullement exhaustive mais il ne faut surtout pas oublier les automobilistes morts à cause des barrages ou des filtrages sur les ronds-points.

- Je n’évoque pas le coût de la remise en état des centaines de ronds-points détériorés, transformés en véritables bauges hérissés de cahutes.

Depuis quelques jours, la télévision montrent des « gilets jaunes » blessés, « lâchement attaqués » par les CRS, avec toujours un discours formaté du genre : «  on marchait tranquillement, ils nous ont tirés dessus … ». Certains envisagent de porter plainte.

Personnellement, j’ai participé à de nombreuses manifestations, « déclarées » donc encadrées par des CRS. Quand il y avait des casseurs, nous avions l’intelligence de ne pas nous mélanger avec eux autant par mesure de sécurité pour notre personne que pour ne pas entraver le travail des forces de l’ordre.

Les politiques

MELANCHON, RUFFIN et LA FRANCE  INSOUMISE,

LE PEN et le RASSEMBLEMENT NATIONAL,

DUPONT AIGNAN et DEBOUT LA FRANCE,

WAUQUIEZ, CIOTTI et LES REPUBLICAINS,

FAURE et le PARTI  SOCIALISTE,

ROUSSEL et le PARTI COMMUNISTE,

 

tous ont le

 niveau ZERO pointé de la conscience économico-politique

MAIS

20 sur 20 et PRIX d’EXCELLENCE en DEMAGOGIE POPULISTE !

De la France, de son présent et de son avenir, ils n’en n’ont cure !

Ce n’est pas eux qui paieront la note !

Nous avons pu apprécier l’impéritie de ceux qui ont eu en charge le destin de la France et des Français et, pour le reste, les incompétences et la vacuité de leurs diverses interventions médiatiques.

Selon Ségolène ROYAL, « La France est au bord du gouffre…. »  et, avec l’inconséquence qui les habite et les ressentiments qui sourdent en eux, ces politicards professionnels attisent les hargnes, exhortent les haines au lieu d’appeler à une sorte de « rassemblement national » pour contenir, apaiser le malaise ambiant et construire des solutions durables pour un avenir serein.

Ils n’aspiraient qu’à un seul désir : créer le chaos pour recouvrer le pouvoir et le pire, hélas, c’est qu’ils risqueraient d’arriver à leurs fins. Peu leur chaut que certains gilets jaunes masquent des chemises brunes, à un point tel que c’en devient «  effrheillant ».

 

N’en déplaise aux thuriféraires de la chienlit, le Président de la République actuel, fut démocratiquement élu pour 5 ans. Il fut certainement choisi parce qu’il était jeune, érudit, portait un projet ambitieux pour remettre sur pied une France exsangue. Pragmatique, il connaissait les arcanes des hautes sphères politiques et financières. De plus, il s’exprimait aisément en la langue de Shakespeare, …… et avait une authentique ambition pour notre pays au contraire d’autres candidats. Contrairement aux autres prétendants, il avait affirmé qu’élu, il appliquerait tout son programme.

 

Il a hérité de 40 années d’errances économiques qui  ont amené la France là où elle est. Nous avons tous été complices de ces égarements budgétaires. Par couardise devant les manifestations, par crainte d’une défaite électorale future, nos élus ont toujours préférés augmenter le déficit budgétaire dont nous héritons aujourd’hui. Nous étions satisfaits d’avoir obtenu gain de cause. Mais les syndicats aussi étaient satisfaits, les députés étaient satisfaits, les ministres étaient satisfaits et le Président était satisfait de constater cette satisfaction générale qui augurait, pour tous, une réélection certaine. Et nous réélisions les mêmes, tantôt de droite libérale, tantôt de gauche sociale libérale. Et tous, dans une allégresse collective digne des Shadocks dont je rappelle une de leurs devises : « On n’est jamais aussi bien battus que par soi-même », nous continuions et nous continuons de pomper et  de saper les fondements économiques et sociaux de notre pays.

 

Et vous voudriez qu’en 18 mois, l’économie de notre pays se soit redressée ! sans efforts ! sans réformes !

 

Sans méconnaître toutes les difficultés et le désarroi de beaucoup de citoyens, lesquels ne datent pas d’aujourd’hui, le capharnaüm que nous subissons depuis quelques semaines sonnent la fin des réformes nécessaires et utiles au redressement économique de notre pays. On va surseoir à certaines taxes, on va peut-être prendre des mesures pour augmenter les salaires,…. Le cycle infernal reprendra. Les gilets jaunes seront contents, les « politicaillons » atrabilaires seront satisfaits et notre pays continuera de s’enfoncer dans la crise. Nos enfants nous remercieront pour notre vue égocentrique à court terme.

 

Les complaintes des « gilets jaunes »

 

Depuis un mois, parcourant ces néo favelas made in France, les journaux télévisés instillent en boucles les mêmes complaintes :

 

- Une femme commerçante, gilet jaune,  qui affirme devoir vivre avec 250€ de retraite mensuelle doit absolument être invitée sur tous les plateaux de télévision et de radio afin qu’elle explique comment elle peut vivre avec seulement 8€ par jour. Elle expliquerait aussi pourquoi elle ne perçoit que si peu ? A-t-elle cotisé suffisamment ? Etait-elle déclarée comme conjointe d’un commerçant ? A-t-elle d’autres rentes mobilières ou immobilières ?

- Une jeune femme coiffeuse à domicile, gilet jaune, donc auto entrepreneuse, regrette ne gagner que 900€ par mois. Ce statut lui permet quelques avantages fiscaux. Mais en tant que profession libérale, il ne tient qu’à elle de gagner plus : il lui suffit de travailler plus. Elle ne ferait qu’une quarantaine de coupes par mois facturées 25€ soit 10 par semaine de 5 jours donc 2 par jour. En faisant 2 coupes par demi-journée, 5 jours par semaine, 4 semaines par mois : ses revenus mensuelles atteindraient 2000€ à minima. Si on veut gagner plus, il faut travailler plus. C’est une maxime vieille comme le monde !

- Une retraitée déclare sur FR3 que malgré sa « petite retraite », la CSG lui coûte 800€ par an. Un journaliste averti aurait pu rétablir la vérité : une CSG de 800€ annuels équivaut à environ 40 000€ de retraite soit 3 300€ mensuels, belle « petite » retraite, n’est-ce pas ?

- Quant à ceux qui affirment être à découvert tous les mois à partir du 15, je leur propose ce petit problème de niveau de CM2 : Monsieur DUPONT gagne 1500€ par mois et au 15 de chaque mois, il a tout dépensé. Chaque mois pour couvrir le reste de ses dépenses, sa banque lui autorise un découvert de X Euros. A combien d’X s’élèvera le cumul des découverts au bout d’un an ? Réponse : 12. S’il a dépensé 1500€ la première quinzaine, on peut supposer qu’il manque au moins 1000€ pour terminer le mois soit 12 000€ de découverts cumulés sur 1 an : incohérent et mensonger !

Ces quelques exemples illustrent les billevesées que des journalistes, peu enclins à rechercher la vérité masquée, colportent à l’envie sur les chaines dites d’informations.

Parmi toutes ces personnes arborant « gilet jaune » et déclarant des revenus plus que modestes,  combien paient des impôts ?

A part celui qui pestait que le hausse de la CSG le pénalisait de 2 000€ par an (il doit donc gagner environ 8 000€ par mois), me tromperais-je beaucoup en affirmant : AUCUN ?

Mais tous vivent des subsides publiques : Retraites qui sont prélevées sur la masse salariales des actifs, Allocations chômages qui sont aussi payées par les actifs, RSA, Allocations Familiales, Prestations diverses qui sont financées par les citoyens qui paient des impôts.

Selon leurs dires, ils ne seraient  pas éligibles à l’Impôt sur le Revenus, donc exonérés de la Taxe d’Habitation et de la Taxe Foncière pour les non-propriétaires, exonérés de la CSG exceptionnelle pour les retraités. Les seules taxes qu’ils subissent comme chaque français sont : la TVA et les Taxes sur les carburants. Cela donne une autre saveur au slogan : « On paie trop d’impôts et de taxes ».

Me tromperais-je beaucoup en affirmant que les millions d’Euros de dégâts, de pertes fiscales dues au manque à gagner des échanges commerciaux seront assumés par les seuls « imposables » ?

Aux « gilets jaunes » réclamant plus de justice fiscale, je réponds simplement :

« casseurs + complices des casseurs = payeurs ! »

 

Et moi,

Depuis un mois, à longueur de journaux télévisés, ces mêmes qui ont participé à l’hommage national de Johnny HALLYDAY, le roi de « l’exil fiscal » et qui applaudissent aux salaires mirifiques des footballeurs tout autant champions de l’optimisation fiscale, ne cessent de psalmodier qu’ « ils paient trop d’impôts et de taxes ! y ’ en a marre ! »

Moi aussi, je préfèrerais pouvoir profiter des 25% de mon salaire qui partent en Taxe d’Habitation, Taxe Foncière, Impôts sur le Revenus, CSG et mutuelle mais j’ai conscience que :

 

- les soins médicaux et les hospitalisations sont quasi gratuits,

Les consultations chez le médecin et divers autres praticiens sont remboursées  ainsi que les médicaments et les journées d’hospitalisation. Par exemple : pour 5 jours d’hospitalisation dans le cadre une opération chirurgicale, le coût est d’environ 1 700€ pour l’hospitalisation, 1 200€ pour la chirurgie, 200€ pour l’anesthésie, 1 200€ pour les soins divers, 500€ pour la chambre particulière, 250€ pour la pharmacie soit un total à minima de 5050€ (source Mutuelle). Selon « La TRIBUNE » du 23/07/2014, le coût moyen de la prise en charge d’un patient à l’hôpital public était de 2 115€.

 

- le parcours scolaire de la maternelle à la terminale est quasi gratuit

Il faut savoir le coût payé par la collectivité : 400€ par mois en Ecole Maternelle, 600€ en Ecole Elémentaire, 800€ pour le Collège et 900€ pour le Lycée. Cela fait environ 100 000€ de scolarité pour 1 enfant. Même répartis sur 40 ans de vie active, qui pourrait payer environ 600€ mensuels pour la scolarisation de ses 3 enfants ? A cela, l’on doit ajouter les années d’université.

 

- les réseaux routiers, hors autoroutes privées,  sont libres d’accès.

Mais au lieu de surtaxer les carburants, il suffirait de doter chaque véhicule d’une puce enregistrant les distances parcourues. Chaque automobiliste paierait en fonction du prix du km déterminé par les collectivités territoriales. Ce serait là un excellent moyen de diminuer les déplacements inutiles et favoriser le covoiturage.

 

- hormis les frais d’avocat, la justice est gratuite.

- ….

Et moi,

Permettez de vous dire, Mesdames et Messieurs les « GILETS JAUNES » :

« MOI AUSSI, J’EN AI RAS LE BOL DE VOS MANIFESTATIONS ! »

« MOI AUSSI, J’EN AI RAS LE BOL DE VOTRE CASSE ! »

« MOI AUSSI, J’EN AI RAS LE BOL DE VOIR MON FRIC UTILISE A REPARER VOS DEGÂTS ! »

 

 « JE PREFERERAIS VOIR MES IMPÔTS UTILISES DANS LES ECOLES, LA SANTE,… »

 

Et pourtant, je suis d’accord avec beaucoup de vos revendications.

 

Vous êtes pour plus de justice fiscale ?

Moi aussi !

Si j’étais un « gilet jaune responsable », je proposerais au gouvernement que tout le monde verse sa quote-part d’impôts sur TOUS LES revenus (salaires, rentes diverses, revenus locatifs, allocations, primes, indemnités…..) à hauteur minimale de 10%. (Art. 13 de la Déclaration des Droits de l’Homme : Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés. ».

Les élus passés ont préféré exonérés d’impôts les bas revenus plutôt qu’augmenter les salaires. Le résultat est que l’assiette des impôts sur les revenus est circonscrite à la seule classe moyenne.

 

 

Vous êtes contre l’attribution de certains avantages financiers ?

Moi aussi !

Si j’étais un « gilet jaune responsable », je proposerais au gouvernement que soit supprimés :   

 - L’allocation logement  parce qu’elle a contribué à la hausse des loyers et que ce sont les propriétaires que se l’ont appropriée. De pair avec un encadrement strict des loyers, les propriétaires seraient contraints de diminuer d’autant le tarif des locations.

- Les primes à l’amélioration de l’habitat, thermique, phonique, sanitaire parce que ce sont les professionnels du bâtiment qui l’intègrent dans leurs devis. Il suffit de les remplacer par un Prêt à Taux Zéro financé chaque année par une partie de la TICPE.

 

- Toutes les niches fiscales qui ne sont pas liées à l’emploi en France tels les Emplois à Domicile qui profitent surtout à la classe dite « aisée ». Les supprimer provoquerait chômage et travail « au noir ».

 

Vous êtes contre le chômage ?

Moi aussi.

Si j’étais un « gilet jaune responsable », je proposerais au gouvernement que soit supprimées :

- Les indemnités « chômage » telles qu’actuellement pratiquées en généralisant sur tous les territoires de la République Française l’opération « ZERO CHÔMEUR ».

Tout comme il existe une relation entre travail et émoluments, la relation est identique entre émoluments et travail.

Dévoierais-je la maxime « Il n’est point de sot métier, il n’y a que de sottes gens. » en extrapolant que tout travail est noble en soit quand il est utile à la collectivité et que tout citoyen conscient de la notion de « Droit et Devoir » ne pourrait refuser quelque ouvrage proposé en échange de l’indemnité pour perte d’emploi. Personnellement, j’ai toujours apprécié la formule de KENNEDY : « Avant de demander ce que ton pays peut faire pour toi, demande-toi ce que tu peux faire pour ton pays. »

 

Vous êtes contre l’immigration sauvage ?

Moi aussi.

Il est tout autant contraire aux valeurs humanistes de notre République laïque qu’aux valeurs altruistes des racines chrétiennes, pour ceux qui s’en revendiquent, d’accueillir tel qu’actuellement les hommes, les femmes et les enfants émigrés.

Depuis très longtemps, il nous devait de les accueillir dignement pour des raisons morales et humaines évidentes mais aussi économiques à court et long termes.

Soyons pragmatiques !

La plupart de ces familles apportait leurs économies et ce sont plusieurs milliards qui auraient enrichi notre économie. Elles n’ont qu’une espérance, celle de retourner en leur pays quand la paix y sera revenue ou quand de nouvelles perspectives économiques le permettront. Parmi ces émigrés, beaucoup faisaient partie des « élites » fuyant un régime politique. A leur retour, ils occuperont des postes politiques et économiques importants : vers quelles puissances pensez-vous qu’ils se tourneront pour la reconstruction de leur pays ? Parce qu’ « on est chez nous », la France a obéré des milliards de marchés dans les années futures.

D’autre part, ces familles ne quémandent pas notre hospitalité. Il suffisait d’établir quelques règles simples : le respect de nos institutions, une intégration respectueuse de leur culture et une participation à l’effort collectif dans le même esprit que « l’Opération ZERO CHÔMEUR ». Je pense que c’est avec beaucoup de plaisir qu’ils auraient occupé les quelques 900 000 postes de travail toujours libres et jamais pourvus par les demandeurs d’emplois autochtones. Tout travail générant une plus-value, cela aurait été autant d’argent supplémentaire dans les caisses de l’Etat, de la Sécurité Sociale  celles de Retraites…. Tout en favorisant une intégration « intelligente ». Mais, le « on n’est chez nous ! » ne l’a jamais vu d’un bon œil. Pour information, (Ouest France du 19/12/2018), « Dans la région nantaise, où la pénurie de main d’œuvre est importante, des entreprises font appel à des migrants via le programme Hope » … «  En un an, dans la région, une centaine de migrants y sont engagés avec un taux d’emploi de 90% en CDD ou en CDI... »

 

Emois !

Ma fugace sympathie originelle à l’égard de ce mouvement des « gilets jaunes » se mua vite en une constante exécration. L’irrespect de l’Autre, des Institutions, des symboles de la République, des propriétés publiques et privées et une haine acrimonieuse y compris les menaces de mort entre eux s’érigeaient comme une normalité. Leur seul lien résidait dans un individualisme égotique exacerbé qui les empêchait de se structurer. Leurs seuls buts : empêcher leurs semblables de travailler, bloquer la machine économique qui les nourrit. Certains sociologues magnifient ces lieux de rencontres et de dialogues que furent les ronds-points, je ne sais s’ils s’y sont rendus. Je n’y ai guère perçu de conscientisation de la responsabilité citoyenne. Personnellement, j’ai vu l’avilissement de la nature humaine tant chez les « gilets jaunes » que chez la plupart des politiques de l’opposition. Les feux de pneumatiques et les brûlots attisés de certains discours avaient le même goût âcre, très éloigné de la démocratie, de la citoyenneté responsable, de l’écologie et tout simplement, du vivre ensemble. Souvent brandies par des « gilets jaunes », les oriflammes nationalistes, royalistes, identitaires, occitanes, basques, catalanes, bretonnes, symbolisaient leur combat commun : mettre à bas notre République, une et indivisible.

Mais un fait devient terrifiant : conscients ou pas que la somme de leurs revendications individuelles multiples, parfois contradictoires et souvent politiquement antidémocratiques ne peut  engendrer une réelle conscience collective et encore moins un véritable projet politique de gouvernance (art de l’organisation du pouvoir dans une société structurée), tous se sentent investis d’une mission, celle de porter une des bonnes paroles puisées dans de mystérieux grimoires « webruns ». Autoproclamés prophètes d’un monde  nouveau,  leur œuvre de salut réside en de lancinantes prédications. De gré ou de force, avec nombre d’incantations, au nom du « peuple français » qu’ils allèguent incarner, il leur faut convaincre, nous les impies, de sortir notre République de ce qui est pour eux les griffes de la démocratie.

Ne soyons surtout pas rassurés, la pertinence de quelques rares marottes ne masque en rien  la perversité de ce mouvement: la 6è République possède déjà son armée :

 les djihadistes jaunes !

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2 décembre 2018 7 02 /12 /décembre /2018 01:18

               Très cher Yves,

              Lors de ta première célébration en l’abbaye de Léhon, les fidèles et amis présents sortirent au son d’un vieil air de jazz : « On the sunny side of the street ». Je l’avais choisi car, pour moi, il symbolisait ton engagement spirituel : « amenez tes semblables à la Lumière ».

              Et ce midi-là, avec un soleil resplendissant au zénith, l’ostensoir flamboyant exposé dans le chœur et toi, sur le parvis, rayonnant d’humble bonheur au milieu de tes « ouailles », vous formiez une trinité lumineuse comme jamais plus ce petit bourg n’en connaîtra.

              J’ai eu la chance de te rencontrer,  trop peu souvent, pas assez longtemps mais suffisamment pour savoir que tu aimais l’Autre, simplement, sans jugement, avec l’humanité et le respect qui siéent au Sage. Ainsi, pouvaient autant t’apprécier ceux qui croient à la Lumière de l’Esprit que ceux qui, comme moi, tentent de fonder leur philosophie à l’aune de l’esprit des Lumières.

           A l’instar de Louis Aragon, tu estimais pareillement ceux qui croient au ciel et ceux qui ne croient pas.

          Maintenant, repose-toi … mais je sais que la force de ton Esprit continuera de veiller sur Marie-Claude et sa toute proche famille.

               Je t’embrasse fraternellement,

              A bientôt

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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 00:50

Cette première guerre mondiale qui cessa ce 11 novembre 1918 laissait 1 400 000 soldats et 300 000 civils morts et 4 300 000 blessés pour la France, un total de 19 000 000 tués et 21 000 000 blessés, tous belligérants confondus.

 

Quand mon grand-père paternel partit, je ne sais s’il avait mis une fleur à son fusil, s’il avait la peur au ventre ou si son cœur pleurait de laisser sa femme, son fils et sa fille âgés respectivement de 5 et 3 ans dans cette toute petite ferme. Perdue dans la campagne gallaise, le lopin de terre en location suffisait à peine pour nourrir l’unique vache que ma grand-mère  menait paître le long des chemins.

Ajourné en 1900 et 1901 à cause de sa petite taille (1,53m), il fut classé dans les Services Auxiliaires en 1902 puis incorporé le 30 novembre 1914 dans la 87° DIT, 79è R.I.T., armé d’un fusil N° 21 092 muni d’une baïonnette N°66 417.

Il reçut le vaccin antidiphtérique les 4 et 18 janvier 1915 et « Déclaré mort pour la France le 12 mars 1915 au combat de Bixschoote en Belgique » dans sa 36è année.

Son livret militaire indique que sa guerre contre l’Allemagne avait duré 3 mois 13 jours.

A titre posthume, il fut décoré de la Croix de Guerre et son nom figure sur le monument aux morts.

 

A l’occasion du 100è anniversaire de la signature de l’armistice, son sacrifice comme celui des millions d’autres victimes de cette barbarie dantesque méritait cet hommage rendu par le Président de la République.

On a volé leur vie pour que nous, aujourd’hui, vivions dans un monde libre.

Ils méritent notre respect, notre considération, notre déférence.

On leur doit de préserver leur mémoire.

 

Or, que n’a-t-on entendu tout au long de ce parcours mémoriel ?

 

Des élus de la République, des représentants syndicaux, des citoyens, .... qui, avec une crasse inconséquence, interpellent le Président, pestent contre une augmentation de quelques centimes d’un litre de carburant, pleurent pour un pouvoir d’achat en berne, finassent pour une interprétation de faits historiques… 

 

Voilà Grand-Père pourquoi tu es mort.

Voilà Grand-Père pourquoi tu n’as pu continuer d’aimer ta femme.

Voilà Grand-Père pourquoi tu n’as pas vu tes enfants grandir.

Voilà Grand-Père pourquoi tu n’as pas connu tes petits-enfants.

Voilà Grand-Père !

De Toi comme de Tous celles et ceux qui sont morts, ont été mutilés ou souffert pour qu’ils soient libres, ils n’en n’ont cure.

Ils ne méritent pas ton sacrifice.

Ils ne mériteraient que cette haine dégoulinant de leurs propos venimeux.

 

Pour Toi, ce 12 mars 1915, ce n'était pas le moment de mourir engoncé dans ta vareuse bleue.

Pour eux, aujourd’hui, ce n'était pas l’instant de ces récriminations déguisées en gilet jaune.

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7 novembre 2018 3 07 /11 /novembre /2018 02:37

 La hausse des prix du carburant donne lieu à une multiplicité de foucades, lesquelles témoignent de la fatuité certaine des « youtubeurs » opportunistes, de l’inconséquence avérée de beaucoup d’élus, de la médiocrité des arguments avancés par la plupart des mécontents. Les chaînes d’information continue s’en repaissent, cela fait du « buz » à moindre coût.

1/ Augmenter les taxes sur les carburants et autres divers articles n’endiguera nullement la pollution aux CO2 et autres particules fines. Les automobiles équipées d’un moteur diesel continueront de circuler tout en augmentant les dépenses des citoyens qui, quelles qu’elles soient, ont des obligations de circuler.

2/ On ne peut « en même temps » clamer haut et fort son engagement « écologiste » et continuer de vivre comme si la planète se portait à merveille.

3/ La démagogie n’a pas sa place dans un tel débat.

- La « youtubeuse » bretonne aux 5 700 000 vues fait montre d’inconséquence en amalgamant l’augmentation du prix des carburants, l'I.S.F., la piscine du Fort Brégançon, la vaisselle de l’Elysée. Et, dans l'émission "C'est à vous" du 6 novembre 2018, d'ajouter sans  barguignage aucun que " l'armée française allait en Espagne s’approvisionner en carburant". Bien entendu ou mal compris, aucun animateur n'a réagi. Qui a dit: "Plus le mensonge est gros, plus il passe. Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit." " Répété dix mille fois, il devient vérité." ? N'était-ce pas un certain Joseph GOEBBELS ?

- Cette autre automobiliste déclare que son plein de carburant est passé de 50€ à 70€,  soit une augmentation de 40%,

- Ce patron d’une entreprise de transports assène que l’augmentation des taxes représente un accroissement annuel de 250 000€. Sachant que la TICPE a augmenté de 0,5940€ par litre de gas-oil en 2018, un élève de CM2 calculerait que sa société consomme annuellement environ 3 950 000 litres de gas-oil.

4/ Un ministre qui justifie ces hausses par la progression du coût des Services de Santé, d’Education, de Police…. ne tend-il le bâton pour se faire battre ?

5/ Avec l’évolution de la TICPE sur le gas-oil à coût constant du baril de pétrole, prenons l’exemple d’un automobiliste qui roule avec une voiture diesel consommant 8 l/100 km et parcourt 80 km par jour soit environ 30 000 km par an, ce qui équivaut à une consommation d’environ 2 400 l de gas-oil.

Le tableau suivant indique précisément les conséquences de l’augmentation de la TICPE.

 

2018

2019

2020

2021

2022

Montant de la TICPE par litre de gasoil

0,5940€

0,6476€

0,7012€

0,7547€

0,7823€

Augmentation par rapport à 2017

0,0633€

0.1169€

0,1705€

0,2240€

0,2516€

Différentiel annuel

151,92€

280,56€

409,20€

537,60€

603,84€

Différentiel mensuel

12,66€

23,38€

34,10€

44,80€

50,32€

Différentiel quotidien

0,42 €

0,78 €

1,14 €

1,49 €

1,68 €

 

                Conclusion

Si la réelle volonté est de vaincre la pollution causée par les rejets d’échappements des automobiles, on peut imaginer des mesures drastiques :

1/ Un malus dissuasif sur la vente de toutes les automobiles neuves ou d’occasion roulant au gasoil, entre 5 000€ et 10 000€ voire 15 000€ sur les plus puissantes restant dans le circuit des ventes.

2/ A moyen terme, l’interdiction de vendre ces véhicules sur notre territoires et interdiction de circuler à toute automobile roulant au gas-oil.

Pour accompagner les automobilistes dans cette révolution, le développement de la location longe durée d’une voiture électrique (ou hybride ou rechargeable) permettrait une transition sans douleur. Une aide à la reprise conséquente servirait de premier loyer pour permettre un loyer mensuel inférieur à 300€ sur 48 mois.

En reprenant l’exemple de automobiliste qui parcourt 30 000 km annuel, il dépenserait environ 17 000€ de carburant pour les 4 années à venir soit environ 360€ par mois. Il économiserait 60€ par mois auxquels s’ajoutent les frais d’entretien, ce qui compense largement le coût de recharge de la batterie et de consommation de carburant pour les véhicules hybrides ou rechargeables. 

Maintenant, je pose une question à Monsieur le Ministre du Budget : comment compensera-t-on la perte des diverses taxes pesant sur le gas-oil et les autres carburants si tout le parc automobile devient électrique ?

Une autre interrogation pour le Ministre de l'Industrie et le Ministre en charge de l'Ecologie:: Comment produira-t-on autant d'électricité "propre" pour alimenter toute cette flotte de véhicules?

Une dernière pour le Ministre en charge des Transports: Ne pourrait-on pas développer des transports en commun doux (électriques ou à hydrogène) pour assurer les déplacements vers les zones artisanales ?

Enfin, une réflexion pour le Ministre de l'Aménagement : "Permettre aux travailleurs de trouver logement près de leur lieu de travail" ou revoir l'aménagement du territoire. N'est-ce pas Alphonse ALLAIS qui écrivait  " On devrait construire des villes à la campagne, l'air y est plus pur."?

P.S.: Merci aux supermarchés qui, autant par philanthropie et que par désintéressement, viennent au secours des pauvres citoyens accablés sous les taxes. La baisse de 0,02€ par litre de carburant ferait économiser 0.80€ pour un plein de 40 litres. Pendant la bonne demi-heure d'attente, le ou la conjoint(e) pourrait en profiter pour faire les courses, seul(e) pour une fois. "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme." Lavoisier.

 

 

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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 03:45

Bientôt,

je m'allongerai sur un nuage blanc,

un rayon de soleil en guise de mat,

et un croissant de lune servant de voile.

Alors, je m'endormirai. 

Guidé par mon étoile,

emporté par la dernière brise d'automne,

un rêve de voyage éternel fera le reste.

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28 juin 2017 3 28 /06 /juin /2017 00:01

Au moins une fois au cours de son existence, tout bon français qui se respecte aura maugréé contre ces fonctionnaires qui, à la minute près, respectent les horaires affichés à l’entrée de leur administration. 

«  Ah, ce n’est pas dans une boîte privée qu’on verrait ça ! ».

Pendant les douze mois qu’a duré la construction de notre maison et les cinq semaines de travaux des paysagistes, j’ai pu observer que la prise de travail ne s’effectuait jamais avant 8h45 voire 9h, suivait la coupure méridienne de 12h, généralement tapante, jusqu’à environ 13h30 et le chantier se voyait libéré de toute occupation vers 16h avec tout le matériel parfaitement rangé. Bien que rares, il ne faut pas oublier les pauses cigarettes et/ou bières et ce, du lundi matin au vendredi après-midi.

Le temps passé en trajet et parfois des « briefings » en début de semaine expliquent ces arrivées tardives et ces départs précoces. « Mais on fait nos 35h ! ».

Les fonctionnaires aussi font leurs 35h mais leur temps de trajet, beaucoup de réunions et autres divers désagréments n’y sont pas comptés.

«  Ah, ce n’est pas dans une boîte privée qu’on verrait ça ! ».

C’est vrai,

ce n’est pas dans « une » mais dans plusieurs entreprises que j’ai vu ça.

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21 avril 2017 5 21 /04 /avril /2017 02:07

 

Au hasard d’invitations, il peut arriver d’être amené, le temps d’un repas, à côtoyer des personnes qui, la convivialité aidant, se livrent à de surprenantes confidences. Ainsi, cette personne déjà fort diserte dès l’apéritif, anima le repas en racontant par le menu toutes les « magouilles » qu’il avait faites tout au long de son existence. Photographe de métier, il se désignait comme étant le roi du liquide. Il allait acheter tout son matériel directement à l’usine. Un petit billet distribué à la bonne personne lui permettait de régler la marchandise en liquide sans aucune facture. Avec les clients, il avait sa « formule magique » : « Si vous payez en liquide, je vous fais cadeau de 50% de la TVA. ». « Comme ça, les impôts ne pouvaient pas vérifier mon chiffre d’affaire qui n’était pas brillant. ». Et nous prenant à témoins, avec un grand éclat de rire entre deux verres : « C’était toujours ça de moins dans les poches de l’état et des voleurs qui nous gouvernent ! ». « C’est comme ma maison au bord de mer, presque tout en liquide… seulement les murs et le toit en chèques…». Et de narrer par le menu les deux appartements achetés pas chers, retapés par des copains, payés en liquide et dont les locations à la semaine ou à la quinzaine sont aussi réglées en liquide enfin pour la grosse partie car « faut toujours quand même être crédible… y sont pas totalement fous aux impôts… ». Mais toute médaille, aussi dorée soit-elle, a son revers. Aimant les belles voitures, son coupé Mercédes est au nom de son fils mais c’est lui qui l’a payé …. en liquide bien entendu et sa BM est au nom de sa fille selon la même rouerie. Le fromage accompagna le chapitre de la retraite des indépendants : « Un scandale…. Quand on voit tout ce qu’on a donné et ce qu’on touche….Heureusement que je me suis bien débrouillé …». Le dessert eut sa cerise sur le gâteau : « …et tous ces émigrés qui viennent profiter de la Sécu, du RMI,…., y’en a ras le bol de payer pour cette racaille… y bossent pas et quand y bossent, y prennent le boulot des français … on n’est même plus chez nous …. y payent même pas d’impôts…. Sans compter qu’il faut les loger…. Ça pourra pas durer comme ça…. Les caisses sont vides… Faut d’l’ordre… y vont voir après les élections…. Ça va jarter par avions et par bateaux…. ». Et sur la terrasse, cette logorrhée continua sur l'Europe  agrémentée par quelques effluves marines nauséeuses émanant d'une vasière en décomposition.

J’avais enfin rencontré un vrai « patriote », qui, toute sa vie durant, avait œuvré pour sa patrie, son pays, ses valeurs…. et attendait impatiemment l’élection prochaine afin de voter pour … « que cette bande de voleurs dégage… ! ».

Une confidence m’apprit que, lors du passage à l’Euro, ce cher « patriote » eut quelques inquiétudes pour changer les « sacs de billets bien Français » planqués dans sa cave contre « de nouvelles liquidités » sans que cela n’apparaisse dans quelque écriture, mais là aussi, quelques gratifications méthodiquement distribuées surent ouvrir le sésame.

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16 mars 2017 4 16 /03 /mars /2017 00:51

 

Tu as su me donner l’eau claire du ruisseau pour laver mes effets,

la cendre fine pour  nettoyer les plus souillés,

l’herbe verte pour en raviver les couleurs,

le soleil et le vent pour bien vite les sécher,

et aux nuages qui passent, il ne te restait juste qu’à leur apprendre à repasser.

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