Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 17:10

En 1947,

 

notre célèbre chanteuse Line RENAUD obtenait le "grand prix du disque" avec

 

« Ma cabane au Canada ».

 

En 2008,

 

elle pourrait interpréter un autre succès :

 

« Ma baraque au Bahamas »...

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 19:37

Au Lycée Classique,

les gars (sondage scolaire)

préfèrent math et dessin.

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 23:54


« 
JE suis une poupée de Sire,

 

pas une poupée de chiffon ! »

 

se piquait Ce petit baigneur.


Circé: (mythologie grecque) Elle symbolise l'hostilité du monde naturel à l'égard de l'homme.

Mais aujourd'hui, le monde naturel est un monde libéral !!!


P.S. qui n'a rien à voir : Ce midi, je pensais me régaler avec un ragoût de veau...
Hélas, sans sel... jugez-en... le veau doux, c'est véritablement un outrage au palais... je n'en démordrai pas...

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 22:10

       Quand sapage et cassage des institutions laïques
                       complémentaires de l'Ecole Publique
                  deviennent les 2 mamelles de la laïcité positive
                              d'un gouvernement libéral.



Pour sauver les banques qui ont joué avec l’argent de leur public et tout perdu, le gouvernement leur accorde un plan de soutien de quelques milliards d’Euros et ce, à grands renforts d’articles et de commentaires tous plus flagorneurs les uns que les autres.

 

Pendant ce temps, avec l’excuse de combler un déficit budgétaire encore accru par la crise (qui ne fait rire personne), on restreint, on coupe, on émonde, on décapite, ... dans un silence assourdissant dela plupaert des presses écrites ou parlées...

 

Avec l’excuse de la crise économique, on pourfend ceux qui veulent défendre le service public.

 

Ah ! Ces fonctionnaires qui ne comprennent rien à l’économie moderne ! Ces gauchistes baba qui se la coulent douce, à l’abri de leurs privilèges : bien payés pour un petit boulot peinard, abrités des dangers de notre  économie sans oublier des vacances, des avantages divers, des aménagements de travail, ... 

 

S’ils ne sont pas les responsables de la crise économique, ils n’ont rien fait pour nous en prémunir, ils sont donc complices et doivent être punis comme tels.

S’ils ne sont pas coupables du déficit budgétaire récurant de notre pays, ils y contribuent largement donc, normal qu’ils participent à la crise.

 

Ce discours ponctue notre République depuis bientôt 40 ans avec la même intention : dresser une partie des travailleurs (ceux du privé) contre une autre (ceux du public). Pendant qu’il se déchire, le peuple ne prête aucune attention à ce que les élus au sourire glacial fourbissent dans les coulisses du pouvoir.

 

« Diviser pour régner », vieux principe politique toujours d’actualité en notre belle ère du sarkosysme.

 

Faire croire que la feuille d’impôt sera plus légère par la suppression de 30 000 fonctionnaires sera certainement l'une des plus belles fumisteries politiques de l’année 2008.  Comme cette ponction représentera environ 1% du déficit annoncé, somment seront économisés les 99% restants ? Restrictions budgétaires des frais de fonctionnement de l’Elysée ou d’autres Ministères ?...

 

Par contre, on tait une évidence ( « on » : pronom imbécile qui s’applique tant aux politiques, tous cons fondus, et aux journalistes qui sont presque tous cons fondants) : si le travail avait été rémunéré à sa juste valeur depuis environ 30 ans, si les bénéfices des entreprises avaient été plus employés aux investissements qu’à rétribuer des actionnaires dont la rapacité se repaîtra jusque dans les entrailles de notre économie  agonisante, si les politiques n’avaient été des complices silencieux de ces disfonctionnement, sans doute ne serions-nous pas aujourd’hui à suspecter de culpabilité de notre voisin.

 

Les lendemains seront difficiles. Ceux qui parient sur des jours ensoleillés avec les méthodes préconisées et mises en œuvre depuis quelques années déchanteront quand :

 

- les écoles publiques, laïques et gratuites seront dans un tel état de délabrement qu’ils n’auront que le choix de s’adresser aux entreprises d’éducation privées, éventuellement confessionnelles mais toutes payantes,

 

- les hôpitaux publics auront laissés leur place à d’autre hôpitaux ... privés et payants, (ils poussent comme des champignons depuis quelques années avec des financements publics mais avec des bénéfices privatisés),

 

- la sécurité sociale sera remplacée par des assurances privées aux tarifs adaptés aux soins que vous voulez couvrir ainsi que les mutuelles privées qui n'aurant de mutuelle que le nom, 

 

- les facteurs ne déposeront le courrier qu’à l’épicerie du centre bourg,

 

la liste n’est malheureusement pas exhaustive, chacun pourra la compléter... sans oublier que les postes de fonctionnaires supprimés ne sont pas obligatoirement des personnes que l’on met au chômage mais souvent des  départ à la retraite qui ne sont pas remplacés (cette précision risque peut-être d’attiser encore des rancoeurs: des fonctionnaires ne connaissent même pas le chômage quand des postes sont supprimés), mais je la trouve nécessaire pour bien montrer que lorsque des fonctionnaires font grève et manifestent, ce n’est pas pour défendre un pré carré mais pour la défense d’un service public pour tous sans exclusive. La Solidarité est aussi un des fondements de notre République.

 

         J’évoquai en début d’article le silence assourdissant des journalistes et des politiques de tout acabit sur des suppression de postes pourtant vitaux à la bonne marche de notre société.

 

         Nul n’ignore que la France est certainement le pays comprenant le plus d’associations au monde.

 

         Si beaucoup de celles-ci relèvent plus du loisirs (chasse, pêche, sports divers, clubs multiples,...) d’autres remplissent une mission publique de soin ou d’éducation qui leur a été déléguée par l’Etat.

 

         De telles associations, loi 1901, à but non lucratif, sont gérées et administrées par des bénévoles.

Par convention, l’Etat leur versait annuellement des compensations financières. Le Ministère de l’Education Nationale leur rétribuait des enseignants mis à disposition (M.A.D.).


Quoi? Des enseignants sans classes ! Encore des privilégiés plus nantis que leurs collègues? Pas possible !

 

C’est ainsi que le discours officiel tente de les présenter.

Car, soucieux de dépenser au mieux chaque Euro versé par le contribuable, notre Président va faire le ménage, en d’autre temps, on disait : dégraisser le mammouth !

C’est ainsi que la masse des citoyens tenus dans l’ignorance le comprend.

 

C’est taire le rôle important de ces enseignants.

Dans mon département, certains prennent en charge des enfants déficients visuels ou aveugles, d’autres travaillent dans un Centre accueillant des enfants présentant des Troubles du Comportement, d'autres encore gèrent pédagogiquement et administrativement des Centres Médicaux Psycho-Pédagogique qui reçoivent des enfants en déerrance scolaire, sans oublier ceux qui assurent la direction pédagogique et administrative des Centres d’accueil de classes d’environnement (plus de 20 000 enfants accueillis par an pour 2 Centres).


Dans mon département, il existe même une structure qui, dès la naissance d'un enfant mal voyany ou aveugle prend en charge les parents de celui-ci.

Dire que ces enseignants ne se trouvent pas dans une classe est une partie de la vérité qui cache un énorme mensonge : car on voudrait ainsi accréditer qu’ils ne s’occupent pas d’enfants. En fait, quand ils ne reçoivent pas des enfants dans des centres adaptés, ils se rendent auprès des enfants dans leur classe pour faciliter leur intégration.

 

Politiquement, ces postes sont facilement supprimables : même si les parents d’enfants autistes, d’enfants mal voyants, d’enfants présentant des troubles du comportement manifestent, cela ne troublera en rien l’ordre public.

 

Déjà, dans l’Education Nationale, on va vers la suppression de tous les postes d’enseignants spécialisés (les R.A.S.E.D.)qui prenaient en charge, avec une efficacité partout reconnue, les enfants de l’école élémentaire qui présentaient quelques « lacunes » d’apprentissage.


D'ailleurs, la conséquence de ces fermetures de postes commence à être mesurées : une recrudescence importante d’enfants présentant des troubles du comportement est à un point tel qu’on ne sait plus où les scolariser.

 

Dans une société économiquement libérale, tout doit être rentable, alors les gamins qui peinent à l’école feront les chômeurs de demain, il en faudra toujours pour maintenir les salaires au plus bas.

 

C’est par lettre recommandée que notre Ministre de l’Education Nationale a averti les associations complémentaires de l’école publique et dont je résume la teneur :

« Compte tenu du gel budgétaire décidé par le gouvernement, la subvention 2008 ne sera versée qu’à hauteur de 75%. »

«  Le Ministère met un terme à la Convention à compter du 31/08/2009 qui permettait la compensation financière de 63 postes de M.A.D. transformés en détachement. »

 

La conséquence est que ces Associations risquent de ne plus pouvoir assurer leur mission publique sauf à se retourner vers d’autres collectivités territoriales financeuses.

 

Donc, au plan national, on dégraisse avec beaucoup de publicité tout en sachant que ces décisions n’élimineront pas le déficit budgétaire avec pour conséquence une non baisse des impôts.

 

L’Etat se décharge sur les Régions, les Départements et les Communes qui devront financer les manques de l’Etat avec pour conséquence une hausse des impôts locaux.

 

Le citoyen ne verra donc aucune baisse d’impôts sur ses revenus mais une augmentation de ses taxes d’habitation et foncières, entre autres.

 

Associations dans la ligne de mire du gouvernement :

 

C.E.M.E.A. :         Centre d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active.

 

E.E.D.F :              Eclaireuses et Eclaireurs de France

 

F.O.E.V.E.N. :      Fédération des Œuvres Educatives et de Vacances de l’Education Nationale

 

J.P.A. :                 Jeunesse au Plein Air

 

FRANCAS :         Francs et Franches Camarades

 

La Ligue de l’Enseignement,

 

O.C.C.E. :            Office Centrale de Coopération à l’Ecole

 

F.G.P.E.P. :          Fédération Générale des Pupilles de l’Enseignement Public

 

Ce sont sans doute les conséquences de ce qu’on appelle la laïcité positive.

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 19:21

Cette parodie de discours présente ce que les journalistes auraient pu entendre:  

 

"Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs les journalistes,

 

Je vous remercie d’avoir répondu si nombreux à mon appel car c’est grâce à moi que ces Etats Généraux ont lieu. C’était dans mon programme, et comme vous l’avez tous si gentiment souvent écrit : « je dis ce que je ferai, je ferai ce que je dis. »... ces Etats Généraux pour les journalistes, je vous les avais promis, aujourd’hui, je les tiens.

 

Pour la première fois dans l’histoire de la République, un Président, c'est-à-dire Moi, se préoccupe des media, ce sera aussi un des points que vous ne manquerez pas de mettre en exergue pour que l’Histoire le retienne de mon temps présidentiel.

 

S’il a existé un rapport étroit entre l’Elysée et la presse car personne n’a oublié que la télévision a été pendant longtemps la voix de la France avec un Ministre de l’Intérieur qui surveillait étroitement tous les journaux télévisés mais aussi presque tous les journaux écrits, aujourd’hui, toute la presse est libérée de la censure émanant directement du politique.

 

La presse se porte mal, et si je voulais faire un mauvais jeu de mot, car là, je suis quelquefois bon :’y’a pas la presse chez vous ».

Mais vous êtes-vous posés la question de savoir pourquoi les français ne lisent plus vos journaux ? Non ? Eh bien, je vais vous répondre.

 

D’abord, à part quelques originaux, vous racontez tous la même chose.

 

Mais vous êtes-vous posés la question de savoir pourquoi vous écriviez tous la même chose ?

 

Non ? Eh bien, je vais encore vous dire pourquoi.

 

Qui c’est vos patrons ? Qui c’est qui paie la publicité qui vous finance ? ...

 

Hein ? ... Personne ne répond ? ... même Monsieur REFRIN ne dit rien ????

 

Si vous étiez des journalistes, des vrais, des journalistes d’investigation, vous sauriez que tous ceux qui vous paient, ceux dans la main desquels vous venez grignoter chaque matin, ce sont mes copains... Pratiquement tous étaient mes amis d’hier ou le sont devenus, je ne sais pas pourquoi, aujourd’hui.

 

Mais ce n’est pas moi qui leur indique la ligne directoriale de vos journaux... Jamais, je dis bien JAMAIS, je n’interviendrai dans vos rédactions... et si vos patrons ne veulent pas me déplaire, c’est leur affaire... pas la mienne... je respecte trop la liberté de la presse et je suis trop conscient qu’une presse se doit de rester libre par rapport au monde politique pour avoir personnellement quelque exigence.

 

De toute façon, à votre crédit, la politique que je mène est la seule qui s’imposait pour sauver notre économie donc pour sauver vos financeurs... et cette politique est libre de tout tabou et je vous remercie de souvent le souligner. Je fais aussi bien ce qui est politiquement bon de droite que ce qui est politiquement bon de gauche...

 

Aujourd’hui, je vous promets que je vais mettre tout ce qui est en mon pouvoir pour mettre fin au malaise de la presse.

 

D’abord, je vais proposer de créer une taxe sur toutes les montures de lunettes, les verres et les lentilles car une étude montre que les malvoyants ne lisent pas les journaux... donc comme ils ne participeront jamais à votre essor par l’achat de journaux ou revues, je trouve normal qu’ils soient solidaires de notre presse comme nous sommes solidaires d’eux en envisageant de leur installer le plus possible et partout où c’est possible des systèmes de sécurité... qui ne nous serviront pourtant à rien... à nous...

 

Ensuite, je vais proposer une loi obligeant tous les français d’avoir au moins un abonnement annuel à un journal... et... une partie de cet abonnement sera DEDUCTIBLE des impôts... Tout contrevenant se verra infliger une amende pour incivilité solidaire égale à 50% du coût moyen d’un abonnement annuel.

 

Troisièmement, je vais obliger tous les maires de communes de plus de    5 000 habitants à avoir au moins un kiosque à journaux par tranche de 2500 électeurs... cela fera une possibilité d’ouverture d’environ 10 000 de kiosques ... avec autant d’emplois...

 

Oui ??... Monsieur REFRIN voudrait me dire quelque chose?...encore lui... Je m’étonnais de ne pas l’entendre... IL veut me poser une question ?.. j’espère qu’elle sera plus intelligente que la dernière fois... oui ... alors Monsieur REFRIN, il veut savoir quoi ? ... Monsieur REFRIN veut savoir si la conséquence de la création de kiosques sera aussi efficace que la destruction du Centre de Sangatte... Eh bien ... Si Monsieur REFRIN était un véritable journaliste, c'est-à-dire un journaliste d’investigation, ne passant pas ses journées les fesses dans un fauteuil attendant que des pigistes lui amène sa soupe... si Monsieur REFRIN s’était rendu ne serait-ce qu’en week-end à Sangatte, il aurait vu, ce Monsieur REFRIN, qu’il n’y a plus aucun clandestin à Sangatte... voilà ce qu’un vrai journaliste devrait savoir...et écrire... donc logiquement, on constate que plus de centre, plus de clandestins et plus de kiosques donc plus de journaux vendus... car je sais que tous les journaux vendus contribueront au bien-être de nos concitoyens... est-ce que c’est nécessaire d’avoir fait l’E.N.A. ou une école de journalistes pour comprendre ça ?...

 

Y a-t-il quelqu’un d’autres à vouloir me poser une question ?... non ? donc j’ai été clair et bien reçu...

 

Je vous remercie pour votre attention et aussi et surtout de tout ce que vous faites et ferez pour soutenir les actions que je demande à mes sous-fifres de mettre œuvre et j’attends de lire vos comptes-rendus dans la presse demain... enfin... à cause de la crise qui me prend beaucoup de temps, j’en lirai un seul, ça suffira."

 

Le son coupé prématurément nous a certainement privé des applaudissements préalablement enregistrés.

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 20:28

 

 

 

Il n’aurait plus fallu qu’en plus, elle l’ait, ce prix Nobel de la Paix.

 

Notre Président se serait fendu d’une nouvelle réception (avec nos sous) avec une nouvelle décoration (toujours avec nos sous), d’un savant discours humaniste écrit par un fonctionnaire accrédité (payé avec nos sous) (sous d’autres cieux, on appelle cela un « nègre »).

 

Notre Pape se serait vu obligé de la recevoir avec grandes pompes (rouges ?).

 

Lourdes aurait encore crié au miracle.

 

Tous les maires qui l’ont (pour des raisons électorales ?) soutenue auraient organisé un pot de félicitations avec petits fours, tapas... non pas de tapas... champagne... (avec nos sous) et se seraient éclatés dans une dithyrambe sur son long combat  pour la paix...

 

Le peuple aurait été à nouveau heureux de voir son idole reconnue au niveau mondial.

 

Les culs bénis qui réclamaient sa béatification auraient de nouveau sorti leur goupillon et seraient partis en croisade contre les mécréants de guérilléros... et les autres mecs réant contre leurs bondieuseries...

 

Les politiques auraient été plus que ravis que la nobellisation de la libération de cette prisonnière tellement médiatique qu’elle aurait, à nouveau, occulté toutes les difficultés que le peuple subissait depuis des années.

 

Les média saturés de crise boursière aurait pu magnifier cette madone moderne qui sait allier les bonheurs spirituels aux plaisirs des grands palaces.

 

Mais au fait, qu’a-t-elle fait pour la paix dans le monde et être si certaine d'en obtenir le Prix Nobel qu'elle en avait préparé son discours de remerciements?

 

Si être prisonnière pendant 6 ans suffit à recevoir le Prix Nobel de la Paix, mon père comme des centaines de milliers d’autres français pouvaient postuler à ce titre. Pendant 5 ans, ils ont vécu les affres du statut de prisonniers. Pendant 5 ans, ils ont subi les actes barbares de leurs geôliers. Pendant 5 ans, des milliers sont morts à cause des traitements infligés par des tortionnaires débiles. Ceux qui sont rentrés n’ont eu ni les honneurs de la tribune présidentielle lors du défilé du 14 juillet 1946, ni les honneurs de leur municipalité. Ils sont rentrés avec cette culpabilité enfouie en leur tréfonds d’avoir mal servi leur pays. Ils ont su rester dignes malgré leurs difficultés rencontrées à reconquérir leur statut d’homme, de mari, de père, de travailleur.

 

Aucun n’avait préparé de discours pour la célébration de son arrivée car aucun n’était certain de la réalité de ce jour.

 

Beaucoup de ceux-là ont ensuite œuvré et milité pour la paix, mais toujours avec cette discrétion qui sied aux gens honnêtes, conscients que leur combat n’est qu’un grain de sable dans l’erg de la démagogie politique.

 

Aucun n’avait fait parvenir de photographie le représentant enchaîné, avec une tête de pater dolorosa. Ils n’étaient pas des saints, le savaient et ne souhaitaient surtout pas le devenir ou être considérés comme tel. Ils se savaient n’être que des hommes, respectables à défaut d’être respectés.

 

Aucun ne s’est épanché publiquement sur l’aide divine grâce à laquelle il aurait survécu. Pour eux, hommes simples, ces choses là restent de l’ordre de l’intime.

 

Mais au fait, qu’a-t-elle fait depuis sa libération pour la Paix et la libération de ses camarades, pardon, de ses amis de détention, ou mieux de ses frères et sœurs de purgatoire ?

 

De qui je parle ?

Si vous ne le devinez, c’est que vraiment, elle n’a rien fait pour la Paix.

 

Son discours de remerciement n’aura donc été qu’un pet de nonne !

C'est flatueux... pardon ... flatteur... si ce n'est le contraire.

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 16:50

 

 

Cette année, l’automne qui prend sa revanche sur sa consoeur « été », nous offre de superbes journées ensoleillées. Celles-ci étant les dernières avant longtemps, chacun les met à profit pour vaquer aux travaux de jardinages : on arrache, on sarcle, on butte, on plante, on prépare déjà le printemps prochain.

On goûte son temps, on hume, on savoure ces dernières matinées, on déguste ces après-midis qui, désormais, n’en finiront plus de diminuer. C’est dire que ces derniers « travaux des champs » de l’année deviennent très vite des moments de convivialité avec ses voisins. On s’échange des plantes, des graines, on confie ses secrets de jardinage.

Cet après-midi, mon voisin, d’ordinaire peu bavard, se laissa même aller à des confidences. Comme il arrachait avec hargne les mauvaises herbes de ses plates-bandes  fleuries, il lui fallait extirper cette souffrance qui le rongeait.

« Vous savez certainement que ma fille est divorcée depuis presque 10 ans. Elle a obtenu la garde de leurs deux filles et son ex mari lui versait une pension alimentaire. Une fois, je vous raconterai toutes les difficultés qu’elle a rencontrées pour trouver un avocat qui veuille bien assurer sa défense car son ex est lui aussi avocat. Il a fallu qu’elle aille en chercher un dans un autre barreau et ça lui a fait des frais supplémentaires. Figurez-vous qu’avant d’accepter, celui-ci a écrit à  son « confrère », mon ex-gendre, pour l’informer de la demande de ma fille. Ce n’est qu’après avoir reçu sa réponse que cet avocat a accepté de s’occuper du dossier de divorce de ma fille... très bien d’ailleurs... en toute honnêteté...vraiment très bien...

Je peux vous dire que ça n’a pas toujours été facile pour toucher la pension alimentaire. Déjà que pour l’établir, ça a été lamentable... ma fille est fonctionnaire, donc fiche de paie, feuille d’impôts, c’est clair. Mais pour le père... il ne gagnait plus rien... moins que ma fille... et avec ça, il avait des frais : femme de ménage, jardinier, forte mensualité de remboursement d’un crédit revolving qu’il avait été obligé de contracter pour compenser la perte du salaire de ma fille,... il oubliait de dire que, malgré ses faibles revenus, il avait acheté une voiture de sport à 140 000F un mois après le départ de ma fille... Ah oui, la pension alimentaire... je peux vous dire, et ma fille a gardé toutes les preuves, qu’elle n’a pas toujours reçu ce que le juge avait ordonné. Ce monsieur baissait le montant ou oubliait de verser un mois sans prévenir  ... Il savait que de toute façon si ma fille allait devant le juge, il lui fallait un avocat qu’elle aurait du payer...

La dernière fois que ma fille est allée devant le juge, c’était pour revoir la part de son ex car les deux filles allaient en fac... alors ça coûte vous savez bien... Et puis, comme les filles étaient majeures, elle a accepté la demande du père qui voulait leur verser directement sa part ... Ma fille croyait que jamais son ex oserait agir avec la même désinvolture avec ses enfants qu’avec elle... Normalement, le juge avait dit que la pension devait être versée le 1er du mois. Et bien, vous ne me croirez pas... il leur versait sa pension vers le 10 ou le 15... et comme les loyers sont à payer pour le 1er avec les autres charges... mes petites filles ont souvent été à découvert avec des agios à payer... C’est bien, ça ? hein ?...  Mais le pire, et ça vous me direz si ce n’est pas dégueulasse, hé bien, parfois, il ne versait pas la pension complète et même quelquefois, il ne la versait pas... et si je vous disais qu’il ne l'a même pas indexée au 1er janvier... c’est fort... hein ? C’est bien, ça ? ...Il se venge sur ses filles... Et il sait que ses filles n’oseront pas porter plainte contre lui... Si je vous disais que lorsque c’était à lui de les avoir en vacances, il n’était même pas avec elles, et que les filles achetaient sur leur compte de quoi manger...Il y en a une quand même qui en a eu marre. Elle a essayé de lui téléphoner plusieurs fois sans l’avoir, elle lui a envoyé des mails sans réponse... pour lui demander pourquoi il ne lui versait pas la pension... plus de 1 500 € qu’il lui devait...Eh bien, à la fin, elle a demandé à sa mère, donc ma fille, d’aller voir un huissier pour que son père lui verse ce qu'il lui doit mais avec cette réserve: comme elle se sent coupable de réclamer toute la somme que son père lui doit, elle réduit la voilure à 900€ au lieu des 1 900€ qu'il lui doit et la 2è fille se contenterait de 500€ au lieu des 1 500€ que son père lui doit. Si je vous disais qu'au mois de juin, il a dit à une de ses filles qui lui demandait de lui verser sa pension, si je vous disais qu'il lui a déclaré qu'il sera obligé de faire un emprunt... et qu'au mois d'Août monsieur prenait 15 jours de vacances à l'hôtel restaurant avec sa compagne... Pour en revenir à l'huissier, ma fille a pris le même que la fois où son ex avait décidé de baisser le montant de la pension ... Elle téléphone... fait un courrier ... et tout le tralala... C’était lundi dernier... Mais attendez la meilleure : c’est que jeudi soir, ma fille était au restaurant avec son mari ...elle est remariée depuis 6 ans... et qui ils voient rentrer? : "son ex et l’huissier" qui se sont tellement trouvés « cons » d’être surpris ensemble qu’ils sont ressortis aussitôt. Eh bien, est-ce que vous trouvez ça normal ? Qui va encore être le dindon de la farce ?... Et si je vous disais que ma fille a appris depuis que ces deux-là sont des grands copains... Ils travaillent ensemble... La dernière fois, cet huissier a mis près de 4 mois  à obtenir que le retard de pension soit versé... C'est beaucoup plus difficile d'appliquer la même loi à un copain avocat qu'à un ouvrier. L’huissier aurait pu avoir l’honnêteté de prévenir ma fille qu’il lui était difficile de défendre son dossier... Ils sont comme cul et chemise... » 

 

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 17:32

 

 

Depuis plusieurs décennies, de nombreux adeptes du système libéral à tout crin ont amassé d’immenses fortunes sur le dos des « besogneux » qui, eux, devaient se contenter du SMIC. Certains responsables de ces officines  se voyaient gratifier de ponts d’or(s)  pour gérer ces profits avec la tranquillité que leur procuraient les « parachutes dorés » en cas d’échec ou de remerciements pour n’avoir pas assurer des « rendements optimum » à ses adeptes.

 

Aujourd’hui, à cause de leurs manigances, aujourd’hui que la bise survient, ils se retrouvent fort dépourvus et réclament à corps et à cri que l’Etat vienne à leur secours pour regarnir leurs bas de laine.

 

«  Mais que faisiez-vous au temps chaud ?
    Vous boursicotiez ?
    Eh bien, travaillez maintenant !
 »

 

Qu’avez-vous fait de votre mépris de cet Etat qui ne devait surtout pas intervenir dans vos affaires et de son « Tiers » que vous pressuriez pour augmenter vos dividendes ?

 

Vous avez si bien manipulé la masse populaire que celle-ci trouve « moral » qu’un P.D.G. accepte de ne plus recevoir quelques 3 700 000€ d’ «indemnités de départ » pour incompétence notoire (les caisses étant vides, cette rétribution aurait été ponctionnée sur les versements effectués par cet Etat tant villipendé, hier, par lui et ses confrères). Faut-il rappeler que cet « organisme » a fait la fortune de ses actionnaires sur le dos des collectivités locales auxquelles il vendait des équipements collectifs et des services, financés par nos impôts.

 

N’eut-il pas été « moral » que ce ténor de la finance au "contre ut" canardesque  la refusât avant même que celle-ci ne lui fut proposée même si cette « gratification » avait été contractualisée lors de son « embauche » ?.

 

Maintenant, l’arrogance du parvenu avec sa morgue à l’égard du travailleur se masque derrière des « Save Our Souls ».

 

« Que diable,
   ce sont nos profits qui vous faisaient travailler.
   Pitié,
   soyez charitables,
   aidez-nous à ne pas devenir pauvres !...
 »

 

Ceux-là, qui hier nous faisaient la morale en stigmatisant notre manque de rentabilité, nos demandes de reconnaissance pécuniaire de notre travail, la reconnaissance de notre participation à l’essor économique, osent sans vergogne nous prier de leur venir en aide.

 

Ces politiques qui n’avaient d’yeux, de voix et de cœur que pour les privatisations des Entreprises Publiques pourtant bien gérées  NATIONALISENT les entreprises privées en décrépitudes pour mauvaises gestions.

 

Ces mêmes politiques qui, depuis des mois, nous bernent chaque jour avec des assertions mensongères : la crise américaines ne pouvait nous atteindre, qu’ils disaient, nos banques ne seront pas touchées par la crise des subprimes ..., la croissance ... , à défaut d’avoir été cherchée avec les dents, sera au moins de 2% ...,  nous ne craignons pas la récession...

 

L’Unité Nationale ? DISONS OK !

 

Mais puisque VOUS (les économistes libéraux, les patrons, les politiques) avez démontré votre incompétence à gérer honnêtement nos économies, c’est nous qui posons les conditions de cette acceptation de l’ « Unité nationale » :

 

         - Réaffirmation que l’un des fondements de notre République est la SOLIDARITE, (je sais, c’est à la mode mais ne nous la laissons pas voler par quelques caciques en devenir)

-         Maintien des services publics existants : Poste, Télévision publiques, Sécurité Sociale,

-         Nationalisation de tous les services ayant une mission d’intérêt public (EDF, GDF, SNCF, Téléphone, banques ...)

-         Nationalisation à 75% de toutes les entreprises en faillite qui reçoivent des subventions publiques. Transformation de celles-ci en Société Coopérative Publique avec mise en place d’une gestion tripartite (Employés : 50%, Etat : 25%, Actionnaires : 25%)

-         Revalorisation des salaires,

-         Mise en place d’une échelle de salaires et tous autres revenus de 1 à 10 pour toutes les entreprises,

-         Suppression de toutes les caisses « dites noires » dont les fonds existants seront versés au Trésor Public.

-         Equité fiscale,

-         Suppression de toutes les niches fiscales,

-         Suppression du « bouclier fiscal »,

-         ...

 

La liste des conditions dont le seul but est le respect des gens qui travaillent ou qui ont travaillé n’est pas exhaustive.

 

Si nous avions

 

UNE VRAIE GAUCHE DE GOUVERNEMENT,

AVEC UN VRAI PROGRAMME DE GOUVERNEMENT DE GAUCHE,

RESPECTANT LE MONDE DU TRAVAIL,

 CELLE-CI AURAIT PU

AUJOURD’HUI,

MONTRER NOTRE FORCE

ET SA VOLONTE DE PROPOSER UNE AUTRE SOCIETE.

 

Hélas !

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 17:09

 

 

Avec tout l’argent public investi pour sauver des banques qui ont dilapidé des sommes inimaginables, ne pourrait-on pas envisager un nouveau partenariat pour gérer ces établissements économiquement « nationalisés » :

 

-         50% du capital aux employés,

-         25% du capital à l’Etat,

-         25% du capital aux « boursicoteurs ».

 

-         répartition proportionnelle des résultats enregistrés en fin d’année.

 

Chiche ?

 

Et si ça marche,

pourquoi ne pas généraliser cela à toutes les entreprises qui bénéficient de subventions publiques ?

Et le salaires?

Pourquoi ne pas continuer la rupture avec l'instauration d'une échelle de 1 à 10? C'est à dire une fourchette nette mensuelle de 1 500€  à 15 000€ pour le Directeur sans parachute, ni autres artifices dorés.



                                     Re chiche?

Même pas cap' Nico!

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 23:37

 

Vous rappelez-vous du Grenelle de l’Environnement brillamment conclu par notre Président de la République :

 

«  Ma première pensée va à tous ceux qui ont œuvré à la réussite de ce Grenelle de l’Environnement qui restera un moment important dans la prise de conscience par notre société qu’elle ne peut plus vivre dans le gaspillage... Vous nous avez forcés à nous interroger sur le monde que nous allons laisser à nos enfants... Et, cher François Fillon, une lourde responsabilité nous attend désormais. Elle est simple : ne pas décevoir... Vos propositions, je les fais miennes, je les porterai et je les mettrai en œuvre... »

 

Tous nos politiques avaient enfin découvert que notre planète bleue avait le blues. La pollution engendrée par nos industries et nos modes de vie et de consommation devait être endiguée rapidement.

Ils avaient découvert la problématique, suffisait maintenant de trouver la « solutionnatique »**.

 

LA SOLUTION UNIVERSELLE A ETE TROUVEE !

 

Il suffit de TAXER.

 

 

Véhicules polluants :       on taxe !

Couverts en plastique :    on taxe !

Emballages plastiques :   on taxe !

Usines qui polluent :       on taxe !

 

Tout ce qui pollue sera TAXE!

 

La personne qui m’affirmera que le fait de payer une taxe n’empêchera pas la pollution n’a rien compris à la dialectique écolopoliticienne.

 

Je la rassure, moi aussi, je pensais qu’il suffisait de supprimer tout ce qui est cause de pollution

 

Mais voici la subtilité :

Plus on paiera de taxes, plus on s’appauvrira et moins on pourra acheter et donc, vous l’avez compris, en achetant moins, on polluera moins.

La taxe modifiera nos comportements et enrichira les caisses de l’Etat.

 

Je croyais, certainement à tort, que nous étions déjà taxés sur tous les emballages des produits que nous achetons : vous savez, ce petit logo vert de 2 flèches qui s’entrecroisent.

 

Aujourd’hui, on nous annonce que l’on va taxer les produits sources de l’obésité parce qu’ils sont trop gras, trop sucrés, trop...

 

Pourquoi ne pas interdire leur fabrication et leur vente ?

 

Non, car il faut responsabiliser le citoyen, le mettre devant un choix permanent :

 

         Tu peux acheter des cigarettes

 

                                                                  Mais Fumer tue

 

         Tu peux boire de l’alcool

                                              

                                                                  Mais avec modération

 

         Tu peux manger du sucre

                                              

                                                                  Mais il faut bouger

        

         ...

 

Arrêtons toutes ces hypocrisies.

En taxant les fabricants, on sait bien que c’est le consommateur qui va payer avec en plus une T.V.A. à 19,60% sur ces taxes.

 

Ensuite pour ne pas augmenter le prix de vente du produit présenté et ne pas perdre de part de marché, ces mêmes fabricants en diminueront le poids.


Mais enfin, on peut taxer de finaud notre ministre écolo pour nous faire avaler qu'on luttera contre la pollution et contre l'obésité par le recours à la taxe. 

 

** Excusez-moi, mais c’est devenu comme un toc de mettre des « tiques » partout, ça ponctue le discours.

 

                                                                  Et demain, on taxera aussi le con-citoyen ?

Partager cet article
Repost0