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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 17:59

Ci-après l’article in extenso relevé dans « Le Télégramme de Brest » du 8 janvier 2011

Pays de Dinan. Les maires questionnés sur le trilinguisme

Environ 80 maires du pays de Dinan ont reçu, hier, un courrier signé de la section Union démocratique bretonne (UDB) de Dinan, concernant le trilinguisme dans la communication institutionnelle et la signalétique. «Très attachés à la gouvernance territoriale (...), nous avons remarqué que votre commune ne compte ni panneaux en breton, ni panneaux en gallo. Pour la section UDB de Dinan, ce constat est amer», indique Arnaud Thominiaux, responsable de la section UDB de Dinan, dans le courrier adressé aux maires, précisant qu'«il existe de nombreux outils qui permettent de faire avancer le bilinguisme, tant français-breton que français-gallo». Par ailleurs, le courrier demande à chaque maire s'il a l'intention de «signer la Charte ? Ya d'ar brezhoneg - Oui au breton?». Aucune réponse n'a encore été formulée, pour l'instant.

Force est de constater que partout en pays gallo, villes, villages et hameaux sont  mentionnés en français sur les panneaux bordant nos routes. Que font nos élus locaux, nos représentants nationaux pour réparer l’outrage linguistique qu’a subi notre région ? RIEN !

L’appartenance à la Bretagne ne se borne pas à arborer le Gwen ha du sur les places publiques.

Le peuple gallo réclame à cor et à cri des panneaux en gallo.

Le peuple breton exige, parfois à grands fracas, des panneaux en breton.

« Y a k’a ! », « Faut que ! » existent aussi en gallo et en breton.

Heureusement, un parti politique prend ce problème à bras le corps et  interpelle les autorités au cri de leur conscience.

On appréciera les ires responsables de ces personnes briguant des postes à responsabilité territoriale qui jugent plus important de dépenser les deniers publics dans des panneaux routiers bilingues ou trilingues dans une région où personne ne parle plus le « breton local vernaculaire» depuis plus de 1000 ans et où les gallos ne sont plus usités que par quelques anciens de nos villages.

Ne peu-on pas aller encore plus loin : interdire toute signalisation en français pour obliger les habitants à apprendre à lire et à écrire en breton et/ou en gallo ?

Ce serait enfin l’avènement du « Breton, maître chez toi ».

 

Quant à la charte « Ya d'ar brezhoneg », elle relève plus d’un diktat imposé aux maires que d’une véritable réflexion sur l’avenir des langues et parlers locaux en nos communes et villages avec en filigrane : si vous ne signez pas, vous risquez la mise au ban de la bretonnitude et perdre nos voix aux prochaines élections.

Est-il utile de préciser que cette charte ne concerne que la langue néo-bretonne et point les gallos mais encore faudrait-il que les citoyen en connaissent la teneur.

Le texte de cette charte est en ligne sur ce blog à la page suivante.

 

  

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 10:20

Le pas de deux

 

Le pas de valse (un pas manuel:  on tourne en rond vers la droite)

 

Le pas de tango (2 pas en avant et 3 pas en arrière)

 

Le pas « des autres »

 

Le pas "chassé"  ( pour les étrangers) 

 

Le pas de l’oie

 

Le pas de lois

 

Le pas « iasson » indispensable pour exécuter le « pas de lois »

 

Le pas « gaille » de Brice (la synthèse des pas qui précèdent)

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 10:44

 

Bienvenue chez les Maîtres ... es  Temps !

 

Le temps de tout faire en prenant son temps.

 

Le temps de ne rien faire.

 

Le temps pour soi.

 

Le temps pour les autres.

 

Le temps d’être égoïste pour être plus généreux,

 

Le temps d’être libre.

 

Le temps de goûter chaque jour des printemps futurs.

 

Le temps de vivre, de respirer,

de dormir, de rêver, de paresser,  de rêvasser,

de flâner, de courir, de se poser ,

d'écouter, de regarder, de sentir, de toucher ...

 

Le temps de penser.

 

Le temps de s’indigner.

 

Que de bons temps en perspective !

 

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 17:57

 

Seules quelques automobiles évadées de leur enclos,

arborant fièrement une épaisse toque sibérienne

défilent au pas précautionneux de l’escargot.

 

 

Les piétons redécouvrent qu’ils sont pourvus de jambes

et se livrent à la joie des pas chassés.

Unis par la même infortune hivernale,

ces fantassins involontaires recouvrent une autre communication :

Ce sont des  « bonjour ! ... ça change, hein ? ... on n’est pas habitués ... ».

qui fusent à longueur de rencontres de ces autochtones

se croisant chez l’épicier ou le boucher qu’ils ignoraient jusqu’alors.

 

Le voisin oubliant sa réputation de ronchon

propose son aide à la vieille qu’il estimait acariâtre...

 

L’école supprimée,

les trottoirs deviennent des terrains de boules blanches

ponctués de rires enfantins.

 

Les papillons ne volant pas quand il neige,

le policier n’ose briser la quiétude des voitures emmitouflées de neige

qui languissent le long des trottoirs.

 

 

Rien n’est plus pareil !

 

Et,

avec la candeur  qu’on me connaît,

j’ai enfin une excuse

pour me revendiquer du « procrastinationisme ». 

 

 

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 19:34

Ce soir,

à 20h,

sur Canal +,

le journal des guignols.

 

(Rigolo

mais facile,

ce ne sont que des marionnettes!)

 

A 20h 15,

vous aurez les vraies,

pardon... les vrais 

jusqu'à 22h45.

 

(Pas rigolo ...)

 

Heureusement, il y a aussi:

 

FR3: Les imitateurs font leur show

 (plus vrais que nature)

 

ARTE: La jeune fille à la perle

( Sans Elle, évidemment et pourtant:

extrait du résumé: ...au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître, qui l'introduit peu à peu...)

 

M6: L'espoir de l'année: l'artisan boucher

(Ah! On verra des crocs! Un seul suffit pour Villepin) (ça change de TF1, A2 et C+, car là, pas d'accroc!)

 

France 4: Le Raid

(Rien à voir avec l'UMP qui fait le sien sur l'échiquier politique ni non plus avec celles et ceux qui l'ont eue (raide) de ne plus retrouver leur marocain dimanche soir.)

 

France 5: Enquête de santé: la schizophrénie: Trouble psychique marqué par une désagrégation mentale: incohérence, indifférence, incoordination entre les perceptions du sujet et ses réactions.

(Sans commentaires!)

 

 

La 8: Rencontre Franco-russe

(Si "Francorusse au dessert est un régal que l'on sert"...

ce sera donc moins sirupeux ou mielleux que sur 1,2 et 4).

 

Tiens, au fait:

 

http://www.dailymotion.com/video/xbj1tu_quand-dimitri-medvedev-imite-nicola_news

 

 

Cherchez une possible cohérence.

Bonne soirée!

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 20:08

                                       Projection sur un département moyen

 

                        Fonctionnement possible

                        d'une Caisse de Solidarité

 

 

     
Nombre de salariés:                                       (A)   200 000
Salaire mensuel moyen   1 200 €
Versement mensuel par salarié 1% 12 €
Versement annuel par salarié sur 10 mois       (B) 10 120 €
     
Charges annuelles    
2 Personnels par département 36000€ x 2 72 000 €
Frais de fonctionnement   30 000 €
Divers   18 000 €
Total   120 000 €
     
     
Année N    
Versement total annuel                              (A * B )   24 000 000 €
Intérêts acquis sur versements de l'année en cours 1,50% 180 000 €
Charges annuelles   120 000 €
Total acquis fin d'année N   24 060 000 €
Equivalent moyen indemnités utilisables 30 €           802 000 €
soit par salarié, nombre de journées indemnisables 4
     
Année N + 1    
Reliquat des acquis à N   24 060 000 €
Intérêts acquis sur un an pour année N 1,50% 360 900 €
Versement total annuel                              (A * B )   24 000 000 €
Intérêts acquis sur versements de l'année en cours 1,50% 180 000 €
Charges annuelles (+ taux directeur) 2% 122 400 €
Total acquis fin d'année N + 1   48 478 500 €
Equivalent moyen indemnités utilisables 30 €        1 615 950 €
soit par salarié, nombre de journées indemnisables 8
     
Année N + 2    
Reliquat des acquis à N   48 478 500 €
Intérêts acquis sur un an pour année N 1,50% 727 178 €
Versement total annuel                              (A * B )   24 000 000 €
Intérêts acquis sur versements de l'année en cours 1,50% 180 000 €
Charges annuelles (+ taux directeur) 2% 124 848 €
Total acquis fin d'année N + 2   73 260 830 €
Equivalent moyen indemnités utilisables 30 €        2 442 028 €
soit par salarié, nombre de journées indemnisables 12
     
Année N + 3    
Reliquat des acquis à N   73 260 830 €
Intérêts acquis sur un an pour année N + 2 1,50% 1 098 912 €
Versement total annuel                              (A * B )   24 000 000 €
Intérêts acquis sur versements de l'année en cours 1,50% 180 000 €
Charges annuelles (+ taux directeur) 2% 127 345 €
Total acquis fin d'année N + 3   98 412 397 €
Equivalent moyen indemnités utilisables 30 €        3 280 413 €
soit par salarié, nombre de journées indemnisables 16
     
Année N + 4    
Reliquat des acquis à N   98 412 397 €
Intérêts acquis sur un an pour année N 1,50% 1 476 186 €
Versement total annuel                              (A * B )   24 000 000 €
Intérêts acquis sur versements de l'année en cours 1,50% 180 000 €
Charges annuelles (+ taux directeur) 2% 129 892 €
Total acquis fin d'année N + 4   123 938 691 €
Equivalent moyen indemnités utilisables 30 €        4 131 290 €
soit par salarié, nombre de journées indemnisables 21
     
Année N + 5    
Reliquat des acquis à N   123 938 691 €
Intérêts acquis sur un an pour année N 1,50% 1 859 080 €
Versement total annuel                              (A * B )   24 000 000 €
Intérêts acquis sur versements de l'année en cours 1,50% 180 000 €
Charges annuelles (+ taux directeur) 2% 132 490 €
Total acquis fin d'année N + 5   149 845 282 €
Equivalent moyen indemnités utilisables 30 €        4 994 843 €
soit par salarié, nombre de journées indemnisables 25

 

Alors,

Mesdames et messieurs les Responsables syndicaux,

on se lance?

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 17:21

            Les tenants du libéralisme capitaliste savent qu’un travailleur ne peut faire grève plus de 10 jours dans une année. N’étant pas payé, chaque jour de grève diminue d’autant le montant du salaire mensuel. Et les paiements des remboursements emprunts, des loyers, des factures EDF-GDF-EAU-TELEPHONE, des impôts, des assurances, ... seront, sous peine de sanctions, assurés au détriment souvent de la nourriture et d’autres petits plaisirs qui font oublier les conditions de travail et de vie quotidiennes.

        

         Si Messieurs les syndicalistes avaient la réelle volonté de défendre honnêtement les intérêts des travailleurs, pourquoi ne créent-ils pas une « Caisse de Solidarité » ouverte à tous les travailleurs du public et du privé qui permettrait de surseoir en partie aux pertes de salaires lors des mouvements sociaux.

 

         Verser 1% du salaire mensuel sur 10 mois de chaque année permettrait la constitution d’un pactole utilisable pour indemniser à hauteur de 75% du salaire journalier toute journée de grève.

 

         Démonstration :

A          =  Salaire mensuel            è Salaire journalier = 1/30 A

1% A   = Versement mensuel à la Caisse de Solidarité

 

Par an : Versement total = 10% A

 

Indemnité par jour de grève : 75% de 1/30 A    soit :    1/40A

 

è chaque année de versements permet l’indemnisation de 4 jours de grève.

è chaque année sans mouvement social augmenterait d’autant les capacités de grève.

 

Les intérêts générés par ces sommes serviraient à payer en partie le service comptable.

 

La conséquence connexe de la création de cette caisse se résume en un seul mot :  responsabilisation

                   - accrue des organisations syndicales face aux travailleurs,

                   - des travailleurs qui pourront « gérer » leurs revendications,

                   - des organismes patronaux qui devront travailler de conserves avec tous les interlocuteurs pour éviter les conflits durables,

                   - des politiques qui devront mettre en œuvre de véritables concertations,

                   - ...

 

         En fin de carrière, chaque travailleur aurait la possibilité soit de récupérer le reliquat des sommes versées (hors intérêts et frais de gestion éventuels) soit d’en faire don à la Caisse de Solidarité ou à une œuvre caritative de son choix.

         En cas de décès, ces mêmes reliquats seraient versés à ses ayants droits.

         Naturellement, chaque Caisse de Solidarité se devra d’ouvrir son compte bancaire dans une « banque coopérative ».

 

         La gestion et la surveillance de chaque Caisse de Solidarité seraient effectuées au niveau local (bassin de pays ou circonscription ou... secteur géographique à définir en fonction de la concentration d’entreprise publiques et privées) par des membres bénévoles désignés par chaque centrale syndicale et par des membres bénévoles élus des Comités d’entreprises.

 

                                                     Page suivante,

vous trouverez un exemple de fonctionnement d'une Caisse de Solidarité

au niveau d'un département moyen.

 

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 13:35

 

Sous entendu « fin de l’ouverture à gauche ».

 

Ah bon ? aïe ! aïe ! aïe ! ça ne sent pas bon du tout !

 

         1/ Grâce à leurs fortes convictions qu’ils avaient eu à cœur de conserver, ils avaient certainement pu influer sur la politique libérale voulue par le Président.  

         Grâce à eux, les Droits de l’Homme furent respectés,

         Grâce à eux, les plus fragiles furent pris en charge par la collectivité,

         Grâce à eux, l’Ecole continua d’être un élément fondamental dans l’ascenseur social,         

         Grâce à eux, tous les Services Publics continuèrent de remplir leur rôle de grands Services Publics, 

         Grâce à eux, la Justice fut Juste,

         Grâce à eux, la République ne renia pas son essence Laïque,

         Grâce à eux, la France continua d’être le phare intellectuel et philosophique dans le monde, ...

 

         2/ Eux partis, qu’adviendra-t-il de tout ce qui avait été patiemment tissé depuis le siècle des Lumières, les Révolutions, en passant par le Conseil National de la Résistance et qui faisait de notre pays, un exemple ?

 

         ça ne sent pas bon du tout !

 

        " Allo ? Oui ? (excusez-moi, un appel téléphonique).

         Ah bon ? Ils n’étaient pas de gauche ?

         Donc, on nous aurait spoliés sur le message politique : s’ils n’étaient pas de gauche, il n’y a pas eu d’ouverture à gauche et donc depuis hier, dimanche14 novembre 2010, pas de fin de l’ouverture puisque l’ouverture n’avait pas été faite.

         Donc, pas de « grâce à eux », mais des « à cause d’eux », on a cru à des manigances desquelles ils furent complices.Donc pas de virage à droite puisque ça n'a jamais tourné à gauche ... (que je suis drôle!!!, non?) mais là, c'est aussi valable pour une certaine gauche qui vire à droite sans avoir besoin d'aide de politicards de droite.... alors, balle au centre ... pouf pouf , ce sera toi qui...."

 

           non seulement, ça ne sent pas bon, 

           mais ça devient pestilentiel !

 

 

         Mesdames et Messieurs les Journalistes, cessez votre rôle d’auxiliaire des politiques. Juste un zeste acide à la Nicolas ... BOILEAU DESPREAUX, appelez « un chat un chat » et vous avez le choix entre « ces politicards*, des fripons ! » ou « ces fripons, des politicards ! ».

 

* : politicard : politicien professionnel intéressé et sans scrupule.

 

                                                                                                A gauche, certains ont faim d'ouverture à droite.

                                                                        A droite,   certains ont feint l'ouverture à gauche.

                                                                                                           FIN

                                                                       

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 11:50

 

Le bon français ne peut être cet étranger :

 

         - qui s'est permis de choisir venir vivre chez nous,

         - qui vient prendre le travail des vrais français,

         - qui paie ses impôts sur ses revenus,

         - qui cotise aux caisses de Sécurité Sociale et de Retraites dont il ne profitera parfois pas,

         - qui participe à la vie économique de notre pays,

         - qui  n’encombre pas nos hôpitaux pour des soins de confort,

         - mais qui ose, hélas, manifester pour demander de meilleures conditions de logement,

         - mais qui voudrait bien, hélas, voter, au moins au niveau local,

         - mais qui souhaiterait être, hélas,  considéré comme un citoyen à part entière,

 

Non !

 

LE bon français est  celui qui fait fortune avec l’argent des français mais qui a choisi de vivre à l’étranger :

         - pour ne pas payer ses impôts en France,

         - pour ne pas être astreint de cotiser aux diverses caisses de solidarité sociale,

mais :

         - profite de nos plus grands hôpitaux au moindre bobo,

         - fait souvent l’apologie de son refus de participer à la vie citoyenne,

         - ...

 

Si en plus, il est « bancable » comme sportif ou écrivain ou chanteur ou ..., il pourra même prétendre à une décoration « républicaine », à l’honneur des réceptions présidentielles, au Tapis, non pardon, au tapis rouge des médias,....

 

Et si en plus, le "Goncourt" lui est attribué, il devient "LE écrivain Français".

 

 

Mais où est le bec,  ... en France ? en Irlande ?

Lui a trouvé son territoire sur la carte des paradis fiscaux ! 

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 10:08

Un voisin ne fait et ne fera jamais partie de la famille.

C’est naturellement la « supr’hématie » de la loi du sang.

 

Le voisin,

c’est celui que les enfants tutoient

et appellent par son prénom

parce que ce n'est qu'un voisin.

 

Le voisin,

c'est celui que les adultes tutoient ou vouvoient

parce que ce n'est qu'un voisin.

 

 

Le voisin,

c’est proche

mais toujours il restera à côté,

ou sera mis de côté,

c’est selon.

C’est un voisin !

Mais ce n’est qu’un voisin !

 

On peut ne pas le saluer

ou ne pas lui offrir ses vœux

ou l'ignorer sans compter 

sans que cela ne soit dérangeant pour la famille,

ce n’est qu’un voisin !

 

Un voisin,

on l’invite

mais seulement quand ça ne trouble pas l'esprit de famille,

ce n’est qu’un voisin !

 

Un voisin,

ça sert également pour un coup de main.

Quand il rend service,

le voisin le fait toujours avec plaisir.

Et là,

lui,

le voisin,

ne compte pas. 

 

Mais parfois,

il se souvient de ces petites attentions qu’il n’a pas eues,

et de ces autres inattentions qu'il a subies.

 

Parfois aussi,

il estime ne pas avoir à se substituer 

à ce qu’il pense relever de l’entraide familiale

ou de la responsabilité de la sainte famille 

ou ne pas avoir à s’immiscer dans cet esprit de famille.

 

Alors le voisin,

qui n’est qu’un voisin,

mais pas un larbin, 

reste chez lui.

 

Aussitôt, 

toute la noble famille s’étonne,

négligeant que le présent se construit souvent

sur des empreintes de comportements passés.

 

Et on voudrait qu’il rende des comptes,

lui qui ne compte pas !

 

Mais lui qui sait qu'on a tous

un "beau voisin" dans sa famille

sait aussi que dans  "voisin",

il y a deux "i"

et se souvient de l'adage.

 

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