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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 19:44

Quel bonheur !

 

Grâce à la multiplication des magasins « low cost »,

les « pauvres » vont pouvoir se nourrir       (c’est quoi exactement : se nourrir ?)

à moins cher,

mais,

surtout,

sans avoir l’obligation de se mélanger avec leurs autres concitoyens moins démunis.

 

D’ailleurs,

auparavant,

dans les hypermarchés,

ils ne risquaient pas non plus de rencontrer les super nantis

pour lesquels des « échoppes haut de gamme » sont réservées,

les mettant,

eux-aussi,

à l’abri d’une fâcheuse rencontre avec un RMIste ou autres SMICard et quidam chômeur.

Non pas que cette promiscuité puisse les outrer,

mais par respect de la dignité de ces malchanceux de la vie.

 

Qu’est-ce qu’un produit « bas coût » ?

 

Une bonne conscience vous dirait que c’est un produit avec un excellent rapport qualité/prix et dont toute la conception a été structurée pour abaisser au maximum son prix de revient : packaging sobre, pas de budget publicité, présentation sans apparat dans des magasins réduits à leur plus simple expression tant au niveau des agencements que de la présence de personnels.

 

Observations :  

 

I/ Les promoteurs de ces nouveaux magasins et de ces nouveaux rayons dans les enseignes établies s’adaptent à la paupérisation de notre société et n’ont même pas à demander au client qui veut payer moins cher de mettre un peu du sien, il accepte de bon cœur de fouiller dans les caisses en carton pour trouver ses produits, parfois même il met de côté les cartons vides ... De plus, sa main d’œuvre est gratuite, sans risque de conflit social, ....

 

II/ Le meilleur rapport qualité/prix est obtenu en divisant la valeur « qualité » par la valeur de son « prix de vente », lapalissade qui vaut son pesant d’or :

 

- un produit de bonne qualité vendu à bas prix = bon rapport pour le client    (mais ça n'existe pas!)

- un produit de mauvaise qualité vendu à très bas pris = bon rapport sauf pour la santé du chaland,

 

mais

 

- un produit de mauvaise qualité vendu à petit bas prix = bon rapport pour la chaîne qui le commercialise.

 

3 exemples de produits achetés cet après-midi dans un même magasin proposant ces 3 desserts:

 

Marque magasin :                 « Dessert lacté au chocolat »                      Prix au kilo : 2,90€

 

Ingrédients :                                                              Valeur énergétique   204 Kcal

 

lait écrémé                   44,90%                                   Protéines                       3,60g

crème fraîche               27,50%                                   Glucides                      22,40g

sirop de glucose                                                          Lipides                        11,10g

fructose de blé                                                            Fibres alimentaires         1,40g

sucre                                                                          Sodium                          0,078g

chocolat                       4,50%

émulsifiant                    lécithine de soja

poudre de cacao maigre

amidon transformé de pommes de terre

gélatine

émulsifiant                    E472b

lactose et protéines de lait

arômes

gélifiants                       E407, E412, E415

sel

 

 

Produit intermédiaire           

 

« Dessert lacté saveur vanille sur lit de caramel »            Prix au Kg : 1,71€

 

Ingrédients :                                                              Valeur énergétique   141 Kcal

 

Lait entier                    61,90%                                   Protéines                       2,20g

Crème légère                                                              Glucides                      18,90g

Sucre                                                                          Lipides                          6,30g

Caramel                         8,70%

Amidon modifié de pommes de terre

Gélifiants                      E407, E415,

Lactose et protéines de lait

Arômes                       vanille

Colorants                     E161b, E160C

Emulsifiant                   E472b

 

Produit « premier prix »       

 

« Spécialité laitière saveur vanille nappée de caramel »   Prix au Kg : 1,02€

 

Ingrédients :                                                              Valeur énergétique   90 Kcal

 

Lait partiellement écrémé         45,00%                       Protéines                       2,00g

Eau                                                                             Glucides                      19,00g

Sucre                                                                          Lipides                          0,50g

Caramel                                  5,00%

Amidon modifié de pommes de terre

Epaississants :                          pectine

                                               xanthane

Dextrose de blé

Lactose et protéines de blé

Amidon de maïs

Gélifiant                                   carraghénanes

Arôme

Colorants :                               luthéine

                                               Extrait de paprika

 

Ces 3 produits sont fabriqués dans une usine appartenant à l’enseigne qui les commercialise.

 

Le lecteur appréciera la qualité de la dénomination de chacun de ces desserts, je lui laisse tout le loisir de comparer composition de ceux-ci et d’en tirer les conclusions qui lui siéront.            

 

Moins c’est cher, plus c’est dég... raissé puisque le dessert « low cost » est surtout fabriqué à base d’eau sucrée aromatisée, composition qui contribue largement à la rentabilité commerciale de ce produit.

Mais tout le monde il est content : le client qui croit faire une bonne affaire et le commerçant qui en fait une excellente.

 

Grâce à ce genre de commerce, le pouvoir d’achat du pauvre augmentera du fait de la moindre valeur des produits qu’il achètera.

Il aura ensuite tout loisir d’utiliser le « reliquat » ainsi dégagé sur son budget pour le remboursement d’un crédit « revolving » qu'il pourra contracter dans ce même magasin pour financer à "small cost" d’autres gros achats.

 

De par la composition des produits « low cost », il échappera aussi à l’obésité qui sera le grand mal de demain (emploi de lait écrémé, d’eau,... pour l’élaboration des produits, peu de valeur énergétique,...)

 

Peu de lipides, donc moins de risques de cholestérol et de maladie cardio-vasculaires.

 

Il coûtera donc assurément moins cher à la Sécu. 
 

Et comme ces genres de magasins sont appelés à se développer,

il risquera même de trouver un travail ... à bas coût?

 

Et le pays sera sauvé,

 

                                          Je n’aurai que ces mots (ou maux, je ne sais plus) :

 

                             VIVE LE LIBERALISME  de BAS COUPS ! 



P.S.:  Soyons honnêtes et objectifs: le "low cost" s'avère fort intéressant pour ceux qui peuvent partir en vacances ou en W.E. ( hôtels, avions, trains parfois, ....) mais réservés à quelques iceux et icelles, soyons là aussi honnêtes et objectifs.

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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 23:11

 


Je ne peux résister à vous présenter cette énigme.
Envoyée pour mon anniversaire,
j'en remercie l'expéditrice.

Il suffit simplement de trouver qui élève les poissons.

J'attends vos réponses pour les confronter à la mienne
car l'on ne  m'a pas livré la solution.


                                         Cogito ergo sum!
 

Il y a 5 maisons alignées de couleurs différentes.

Dans chaque maison vit une personne de nationalité différente.

 

Chaque personne:
        - boit une boisson différente,
        - fume un type de cigarette différent,
        - élève un animal différent.

 

 

 Indices :

 

1-      L’Anglais vit dans une maison rouge.

2-      Le Suédois élève des chiens.

3-      Le Danois boit du thé.

4-      La maison verte est juste à gauche de la maison blanche.

5-      Le propriétaire de la maison verte boit du café.

6-      Le fumeur de « Pall mall » élève des oiseaux.

7-      Le propriétaire de la maison jaune fume des « Dunhills ».

8-      L’homme qui vit dans la maison du centre boit du lait.

9-      Le Norvégien vit dans la première maison.

10-    L’homme qui fume des « Blends » vit à côté de celui qui élève des chats.

11-    La personne qui élève des chevaux vit à côté du fumeur de  "Dunhills ».

12-    L’homme qui fume des « Blue Master » boit de la bière.

13-    L’Allemand fume des « Princes ».

14-    Le Norvégien vit à côté de la maison bleue.

15-    L’homme qui fume des « Blends » a un voisin qui boit de l’eau.


- Quel âge ai-je, Claude?

- Il suffit de multiplier le nombre d'indices donnés par le nombre de maisons et de soustraire du total obtenu le même nombre d'indices.

 

 

 

Et le gagnant est une gagnante:

Bravo Mireille qui a été la première à me livrer la bonne réponse ...
"avec tableau joint"!

Elle vous livre cet indice: "Ce n'est pas le suédois".  Ah! Ah! Ah! Futé, non?

Pour départager les éventuels ex aequo, vous répondrez à la question subsidiaire suivante:

Quel est le nom du linguiste  "caché" dans cette page et qui n'est aucunement un indice?

La liste sera complétée au fur et à mesure de la réception des  bonnes réponses.

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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 08:43



Le président Sarkozy

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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 19:11

 

 

 

Les discours de nos « chers » politiques voudraient nous faire accroire que la suppression de 10 000 postes d’enseignants contribuerait activement à la résorption de leur déficit budgétaire qu’ils ont réussi à mener jusqu’à un tel paroxysme qu’il en devient inacceptable par l’administration européenne.

 

En prenant comme hypothèse haute qu’un enseignant en fin de carrière « coûte » annuellement, toutes charges comprises, une moyenne de 50 000€, la suppression de ces 10 000 postes éviterait une « ponction » de 500 000 000€ sur le budget annuel de l’Etat.

 

            Bigre, me direz-vous, c’est colossal! D’autant qu’un prélèvement de 10 000 postes sur 850 000 (soit 1,17%), comme aime le claironner notre Ministre de l’Education, cela n’entravera en rien la riche, quoique lourde mais oh combien valorisante, tâche  de nos enseignants. Chaque français peut aisément comprendre que l’Etat se doit  de supprimer des postes en fonction de la baisse avérée des effectifs des élèves en secondaires.

 

            Première assertion fallacieuse qui, de plus, prend les français pour des ... demeurés:

 

Dans le secondaire, la baisse du nombre d’enseignants ne peut aller de concert avec la baisse des effectifs des élèves. Une classe de secondaire est encadrée par en moyenne 10 professeurs. Si la moyenne des effectifs d’une classe passe de 28 à 20 élèves, le même nombre d’heures de cours devra être assuré avec le même nombre de professeurs, pas de proportionnalité entre ces 2 données : nombre d’élèves et nombre de professeurs. Pour le dédouaner, je dois informer ceux qui l’ignoraient encore que notre Ministre de l’Education avait été incapable de résoudre un problème simple de « règle de 3 » (autrement dit un problème de proportionnalité) dans une émission sur Canal +.

 

            Deuxième affirmation mensongère :

 

Si l’on prend comme hypothèse haute qu’un enseignant « coûte » annuellement 50 000€, toutes charges comprises, la suppression de ces 10 000 postes ferait une économie annuelle de 500 000 000€.

 

Bigre, me direz-vous, que ne l’a-t-on fait plus tôt !

 

Pour comprendre que l’on nous manipule, point n'est besoin d’être un vrai français (vous savez celui qui se lève tôt et ne casse pas les abris bus !), il suffit seulement de posséder une calculette (achetée sans subvention) et d’utiliser le montant de chaque budget délivré à chaque contribuable en accompagnement des formulaires de déclarations de revenus.

 

Rapportons cette économie de 500 000 000€ aux :
Déficit prévu pour 2008 :                          41 700 000 000€                1,20%
Budget Education et Recherche 2088:   82 300 000 000€                0,60%
Budget global 2008-06-01 :                    341 400 000 000€               0,14% 
Impôts sur le revenu :                                 60 500 000 000€               0,82%

 

Cela signifie que la suppression de ces 10 000 postes d’enseignants participera à hauteur de 1,20% à la diminution du déficit national.

 

Mais qu’a-t-on envisagé pour les 98,80% restant ?

 

Petit aparté : lorsque notre Président s’est attribué une consistante augmentation de son budget présidentiel, ne nous a-t-on pas démontré que cela ne représentait qu’une « goutte d’eau » dans l’océan budgétaire national.

Ces 10 000 postes d’enseignants supprimés sont des océans de savoirs qui se résument à une goutte de dépenses dans une gabegie nationale.

 

            Puisqu’on se plaît à nous abreuver de chiffres pour justifier des décisions, souffrez que je vous livre les miens pour vous donner un autre éclairage :

 

            - la suppression de ces 10 000 postes d’enseignants pourrait éventuellement se concrétiser par une diminution de 0,82% de son impôt sur le revenu,

 

- ces 10 000 enseignants auraient eu un coût annuel d’environ 8€ par citoyen français.

 

Permettez maintenant ces quelques petites observations

 

En 2007, le total des revenus des patrons des seules 10 premières entreprises françaises du CAC 40 serait d’environ 85 000 000€.

Cela correspond aux salaires annuels (toutes charges comprises) d’au moins 1 700 enseignants.

Nous pouvons aussi dire que les « salaires » de ces 10 patrons les mieux rémunérés ont coûté environ 1,50€ à chaque français consommateur.

 

Les citoyens français préfèreraient-ils participer au financement des grands patrons ?

 

Quel sera le coût des conséquences induites par la baisse de l’encadrement des élèves ?

 

Comment qualifier une nation qui préfère le profit au Savoir et à l’Education ?

 

P.S.1: on nous ressasse que la France a trop de fonctionnaires et donc trop d’enseignants pour un pays moderne.

 

Les U.S.A. sont devenus depuis 18 mois notre modèle économique et sociologique.

Quelle ne fut pas ma stupéfaction en constatant que nous avions le même taux d’encadrement d’enseignants et assimilés (6,80% de la population active, tous ministères confondus).

 

P.S.2 : Si 1,30% de suppressions de postes sont jugées comme insignifiantes, leur 0,60% de coût budgétaire ne relève-t-il pas du domaine du négligeable ? 

              
P.S.3 :   Avec une suppression de 850 000 postes de fonctionnaires (vous savez ceux qui ne sont pas une bonne image pour leurs élèves car trop souvent en grève ou encore ceux qui soignent des français trop souvent malades et qui plombent le budget de la S.S., ou encore ceux qui s'occupent de nos impôts, ou.... ad libitum), il n'y aurait plus de déficit budgétaire!

Nos enfants iraient dans des écoles privées bien tenues avec des enseignants "sacerdotaux".
Nous nous ferions soigner dans de beaux établissements hospitaliers privés avec des personnels corvéables à merci....
La police serait remplacée par des officines privées de sécurité aux prestations individualisées payantes.
...

Avec quel argent?

                          Mais le nôtre, tout simplement!

Mais que l'on se rassure, le libéralisme veille!


Petit rappel:

Le libéralisme, en économie politique, est une doctrine selon laquelle l’équilibre économique s’établit automatiquement par le jeu des lois naturelles telles, par exemple, que le mécanisme des prix qui réalise l’ajustement de la consommation. Il en résulte que l’individu doit être laissé libre d’obéir à son intérêt personnel.

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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 01:17

 

 

Le mercredi 7 mai 2008, suite à un engagement pris, en janvier dernier, par le gouvernement français lors de la révision constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne, l’Assemblée Nationale a «débattu» sur les cultures et les langues régionales. 

 

Le « grand chant national ... à plusieurs voix» évoqué par Madame le Ministre de la Culture, Christine ALBANEL, dans son discours d’introduction, ne risque-t-il pas de devenir une chorale dans laquelle chacun exécutera sa propre partition, sans se soucier des directives du chef d’orchestre, l’essentiel étant de crier le  plus fort possible pour établir son autocratie sur un territoire défini par une culture originale.

 

            Imaginons un ensemble vocal comprenant un pupitre de kan-ha-diskan* jouxtant ceux  de chjam’e rispondi* et de bertsolari* eux-mêmes côtoyant des pupitres de chants provençaux, gascons, alsaciens, etc... sans oublier les chtis, ‘bien entendu’ (sans jeu de mots).

 

Ce « grand chant national » qui se devrait d’être synonyme d’unité harmonieuse se transforme dès la première mesure en une cacophonie disgracieusement inaudible et ce malgré, la qualité et les efforts du chef de chœur qu’est notre Ministre de la Culture.

 

            Certainement extraite du conducteur posé sur le pupitre du chef d'orchestre, la déclaration de Madame ALBANEL ressemble à une improvisation absolument libre répondant au seul critère qui préside: « la rupture » c'est-à-dire exécuter une composition  déconcertante que jamais aucuns politiques responsables n’avaient envisagée de réaliser : un concerto pour minorité identitaire agissante et majorité de parlementaires fats.

 

            L’Histoire montre que tout Art, (musique, peinture, sculpture, littérature, architecture, danse, cinéma) doit une partie de son évolution à des ruptures plus ou moins brutales. La Connaissance de l’Art enseigne aussi que ces ruptures n’ont été possibles que parce que l’Artiste était imprégné de toute la Culture de son Art.

           

Un profane considérera une improvisation en musique contemporaine  comme une somme anarchique de bruits divers alors que ce genre de joutes musicales respecte des règles : thème, grilles définies mais surtout « écoute de la production » de l’ ou des autre(s) soit pour la compléter, la souligner, ou encore lui laisser le « chant » libre, l’essentiel étant que la production sonore de l’instant soit en harmonie avec les règles de construction pré définies.

           

            Je crains que l’instigateur du choix du thème sur « la rupture » tant ressassé depuis bientôt 2 ans ait, par inculture notoire ou feinte, oublié que la première règle d’harmonie de notre République est son unité et son indivisibilité.

 

            Arguer du respect de la Charte Européenne des langues régionales minoritaires pour acquiescer aux désirs de quelques groupes de pression « régionalistes », c’est oublier que cette Charte puise ses fondements dans les relents identitaires que ne renient aucunement ces lobbies.

 

             De par l’exécution fort pianissimo ou « très molo » des commentaires (quand il y en eut) de ce débat parlementaire, les médias semblent avoir mis tant de bémols à la clé qu’ils l’ont interprété en mode mineur.               

 

            Au nom de la rupture, en spectateurs atones, nous assistons au démantèlement ad libitum de notre République vers toujours plus de libéralisme. Même les nombreux « couacs » ne freinent plus cette chevauchée fantastique. Fasse que nous ne finissions une nuit sur le mont, chauves, et que nous réagissions fermement et "vivacce" pour que ce débat sur les cultures régionales ne se conclut à quelque échéance par une partition de notre République royalement exécutée.

 

           

 

 

*Kan-ha-diskan : chant, contre chant breton

*Chjam’e rispondi : joute poétique improvisée corse

*Bertsolari : improvisation basque en joutes verbales

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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 14:40

 

 
La hausse du prix des carburants ne pourrait-elle pas servir de catalyseur pour des changements comportementaux dans notre vie quotidienne et nous obliger à consommer autrement.

 

Déjà, notre ministre  de l’Industrie, de l’Economie et de l’Emploi a su allier ses 3 « casquettes » et cela d’une manière moins anodine qu’on a bien voulu le souligner.

« Utiliser sa bicyclette pour se rendre au travail », :

- c’est faire des Economies pour le pays : moins d’achats de produits pétroliers donc moins de sorties de devises. Par contre à ceux qui me contrediraient en agitant leur sempiternel argument du « moins de recettes fiscales sur les compagnies pétrolières », je rétorque que leur raisonnement n’est pas recevable : on nous a bien ressassé que les bénéfices réalisés à l’extérieur du territoire ne pouvaient être imposés en France.

 

- créer des Emplois pour la fabrication, la vente, la location, l’entretien et éventuellement le gardiennage de ces 2 roues, mais aussi pour la création de lignes de vêtements spécifiques à cette nouvelle pratique (baisse du chômage donc augmentation des travailleurs donc plus de cotisations sociales, plus de rentrées fiscales, moins de cotisations ASSEDIC,....)

- créer de nouveaux secteurs dans une Industrie que l’on aime à décrire comme exsangue.

 

Malheureusement, notre ministre n’a pas présenté toutes les nombreuses autres conséquences  connexes positives de ce concept :

Sur les plans :

- de l’écologie : moins de pollution,

- de l’environnement : moins de bruit dans les rues citadines, moins d'entretien routier,

- de l’économie familiale : grâce aux économies réalisées, le pouvoir d’achat augmente. Le citoyen peut consommer plus en d’autres domaines jusque là inaccessibles donc plus de rentrées fiscales avec la TVA,

- la santé : l’usage quotidien de la bicyclette permettant un meilleur entretien de sa forme physique, moins de problèmes cardio-vasculaires, moins de tabagisme, moins d'alcoolisme, moins ... et encore remoins de ... donc moins de dépenses de santé donc moins de cotisations donc encore plus d’économie et donc plus de pouvoir d’achat et redonc plus de consommations et redonc plus de rentrées fiscales avec la TVA.

- de l’économie nationale :  moins d’absentéisme au travail, meilleur rendement, moins de stress, meilleure endurance aux cadences qui pourraient ainsi être accélérées,....

                            

Certain penseraient même que ce déterminisme digne du lycée « Papillon » pourrait s’appliquer de multiples autres domaines. Mais je laisse ce travail à nos politiques émérites et autres économistes libéraux.

 

Avant de conclure, soulignons tout de même qu'il est un discours que ceux-ci n’ont pas encore osé nous tenir : ce n’est pas le pain ou la viande ou ...qui sont trop chers mais nos habitudes de les consommer qui sont mauvaises.

 

Si le pain augmente, il suffit de faire des tranches plus fines, idem pour les steaks et tutti quanti...

 

Et les conséquences de ce « rééquilibrage » alimentaire sont, elles aussi, loin d’être anodines : moins d’obésités donc moins de dépenses de santé et redonc .... et  redonc...

 

Ceci allié à la pratique du vélo, imaginez la France de demain....

                               travailleuse, sportive, en bonne santé !

                                                                      ET

                                          
PLUS DE DEFICIT BUDGETAIRE !


P.S.:  A mon ami auvergnat pour lequel un "chous"est un "chous",
         
je précise que j'ai écrit: "Plus de déficit budgétaire
          et surtout pas:              "Plus de déficit budgétaire".
          
          Et cela change tout!         

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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 22:34

Coût par élève et par niveau d'enseignement en équivalent dollars (2005)

 

Source : Les notices de la Documentation française, "Le système éducatif en France", 2006.

 

Enseignement Primaire

 

Allemagne

4540

Espagne

4 590

France                               (3è place)

5 030            

Royaume-Uni

5 150

Japon

6 120

Suède

7 145

Italie

7 230

Etats-Unis

8 050

 

 

Moyenne pays O.C.D.E.

5 310

 

Enseignement secondaire

 

Espagne

6 010

Royaume Uni

6 505

Italie

6 950

Allemagne

7025

Suède

7 400

Italie

7 570

France                           (7è place)

8 470

Etats-Unis

9 100

 

 

Moyenne pays O.C.D.E.

7000

 

Enseignement supérieur

 

Suède

8 020

Italie

8 640

France                              (3è place)

9 280

Allemagne

11 000

Japon

11 720

Royaume-Uni

11 820

Suède

15 715

Etats-Unis

20 545

 

 

Moyenne pays O.C.D.E.

10 655

 

Par rapport à la moyenne des pays de l’O.C.D.E.,

 

en France, le coût par élève est :

 

inférieur  de    5,27%  pour l’enseignement primaire,

 

supérieur de   21,00%  pour l’enseignement secondaire,

 

inférieur  de   12,90% pour l’enseignement supérieur

 

 

 

Toute moyenne confondue,

 

en France, le coût par élève est

 

inférieur de 0,80% par rapport aux pays de l’O.C.D.E.


 

 

Quiconque déclare que l’enseignement en France a le coût le plus élevé en Europe

 

                                  devrait revoir les chiffres qu’édite son Ministère.



Par contre, qu'est-ce qu'on est loin derrière les Etats-Unis...

oh la la.... qu'est-ce qu'ils coûtent  cher les élèves  américains...

c'est certainement parce qu'ils sont moins intelligents...

(y s'rait pas un peu "buscher"?)

alors, il faut leur expliquer plus longtemps et c'est ça qui coûte cher...

Ah non? c'est pas ça?

Sans doute est-ce à tort que j'avais cru comprendre que c'était un modèle à suivre...

... Pardon? ... ah oui! ...uniquement sur le modèle économique...

Et... il n'y a pas de relation entre l'Economie d'un pays et l'Education ?

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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 21:16

Le thème du nouveau refrain printanier concerne le démantèlement des 35h qui,

tout le monde en a été convaincu,

ont plombé l’économie française.

 

D’ailleurs,

chacun a pu constater que,

si à cause de ces satanées 35h,

les salaires avaient stagné,

les profits boursiers,

eux,

avaient atteint des sommets

jamais enregistrés lorsque la semaine de travail était de 40H et plus.

 

Le discours politique actuel mêle facilement et à dessein déficit budgétaire avec semaine de 35h, chômeurs, soins médicaux dispendieux ... Ainsi, d’une façon volontairement subreptice, le commun est logiquement enclin à associer « déficit budgétaire » et « manque de travail et coût des non travailleurs» avec la conséquence d’une culpabilisation des travailleurs qui « n’en font pas assez » ou qui « partent à la retraite trop tôt » ou « qui sont en congé maladie ». Même s’il existe une certaine correspondance entre ces divers sujets, le travail et le non travail ne sont pas, même s’ils y participent, la conséquence unique et la plus importante du déficit budgétaire qui puise ses fondements dans d’autres domaines économiques (Les délocalisations : les usines délocalisées ou « extériorisées » pour s’assurer une progressivité des profits créent du chômage  en France à la charge de la collectivité, laquelle ne bénéficie pas des retombées économiques de ces dites entreprises. Les  exonérations diverses de charges sociales sont autant de subsides de moins à rentrer dans les caisses de Sécurité Sociale, Retraites,... Est-il nécessaire de rappeler qu’elles étaient accordées pour maintenir l’emploi sur le territoire. Qu’en serait-il du non emploi si elles n’avaient pas existé ou alors, que sont devenus ces pactoles ?)

 

 

D’autre part,

on a pu lire que le niveau de productivité des travailleurs français se situait au 3è rang mondial derrière les U.S.A et la Norvège pour l’année 2006

26,07€ de rendement par heure pour le travailleur français,

26,63€ de rendement par heure pour le travailleur américain,

mais aussi que le P.I.B. (Produit Intérieur Brut) par heure travaillée entre 1988 et 2006

a augmenté de 2,2%  en France contre 1,7% aux U.S.A.

 

Oui mais,

me rétorque-t-on à ma droite,

ce n’est qu’un rendement par heure travaillée.

Et comme  le travailleur américain fournit plus d’heures de travail

que son homologue français,

le travailleur américain est plus rentable.

 

Sauf,

qu’à un endroit de ma gauche,

on me dit que ce n’est pas ainsi qu’il faut envisager cette problématique.

 

Des études montreraient que le rendement horaire diminuerait en fonction de la durée du temps de travail, plus on travaille longtemps, plus l’efficacité diminue (fatigue, surmenage, stress, ....)

 

Si nous attribuons le coefficient 100 de rendement à la première heure de travail, la rentabilité d’une journée de travail aurait le profil suivant, selon la méthode Ricardo qui n’était pas un économiste dit « de gauche »:


 

1ère heure : 100                       5è heure :  93                          9è heure :  78

   heure : 100                       6è heure :  90                         10è heure :  73

   heure :   98                       7è heure :  85  

   heure :   96                       8è heure :  82

 

Pour une journée de travail de 7 heures, (semaine de 5 jours, 35 h.),

le rendement horaire d’un travailleur français est de : 94,57.

 

Pour une journée de travail de 8 heures (semaine de 5 jours, 40h),

le rendement horaire d’un travailleur français serait de : 93,00

 

Pour une journée de travail de 10 heures (hypothèse américaine),

le rendement horaire d’un travailleur américain est de : 89,50

 

Qu’est-il alors préférable ?

Travailler longuement avec un rapport moindre

ou

travailler moins longuement et plus efficacement ?


Si à ce surcroît de performance sur 7h de travail/jour par rapport au 10 h ou au 8h aujourd’hui souhaitée, on ajoute  le bien-être du travailleur qui peut se consacrer à sa famille, ses amis, ses loisirs ou à rien,  nous arrivons à un bilan « consolidé » fort positif pour l’entité « humaine ».

 

Où est la vérité ?

 

Je sais qu’il suffit d’asséner des contrevérités, des mensonges, des mystifications et de les marteler pour qu’ils soient perçus puis communément utilisés comme des vérités voire des faits avérés.


Vive le libéralisme ?

 

La majorité des français ayant voté pour une économie libéralisée va devoir travailler plus pour gagner plus, ... enfin ceux qui pourront travailler plus risqueront de gagner plus au détriment de leur vie de famille, de leur santé, de leurs loisirs, ...

L’entreprise, elle, gagnera plus, c’est certain.

Les actionnaires aussi.

 

Aux travailleurs de placer en bourse l’argent gagné en plus : il leur en restera d’autant plus qu’ils n’auront plus le temps de le dépenser en divertissements.

 

Sur le plan d’une économie libérale, le démantèlement des 35h ne pourrait donc qu’avoir des répercussions positives :

- les travailleurs gagneront plus donc paieront plus d’impôts et plus de charges sociales,

- mais attention, les plafond des bourses ou autres diverses aides ne changeant pas. Avec quelques Euros de plus, ils risqueront de perdre plus qu’ils n’ont gagné (mais, c’est vrai, on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et les gentillesses de la fermière),

- pas d’heure supplémentaire : les négociations se faisant par entreprise, il suffira à son responsable de définir le nombre d’heures annuelles travaillées pour s’assurer une production pérenne, de le diviser par le nombre d’employés embauchés pour avoir une moyenne d’heures/semaines travaillées et l’annoncer : on accepte ou on quitte l’entreprise.

- ce système est le remède à toute embauche en CDI, quelques intérimaires en cas de suractivité momentanée,

 

On souhaite démanteler les 35h pour revigorer l’économie, si on disait « chiche » mais à condition que tout le monde participe de cette redynamisation :

 

- plus de salaires dépassant l’entendement pour les grands patrons, patrons, hauts cadres,....

- plus de stocks options,

- plus de patrons « pourris » qui partent avec des ponts d’or après avoir mené des entreprises à la faillite,

- condamnation au remboursement de toutes les pertes par ces mêmes patrons,

- remboursement des exonérations et autres avantages versés pour maintenir un tissu économique dans une région en cas de non respect des engagements initiaux,

- confiscation des sites de production et des machines en cas de délocalisations ou faillites et vente pour l'Euro symbolique aux employés de l'entreprise constitués en SCOP,
- aide de l'état sous forme de subventions remboursables et de conseils au démarrage de ces SCOP,
- plus de collaboration « intime » entre les patrons et les politiques,

- plus de politiques « véreux »,

- condamnation de ceux-ci au remboursement des sommes détournées ou de la valeur des avantages « obtenus »,

 

....

 

 je vous laisse le soin de compléter cette liste malheureusement non exhaustive.

 

En conclusion, posons-nous certaines questions :

 

Qu’est-ce que travailler plus ?

 

Au plan de l’individu, il faut d’abord que celui-ci ait un travail et que son employeur puisse lui accorder des heures supplémentai res.

 

Au plan de la nation, c’est avoir la possibilité de donner plus d’heures de travail à effectuer, alors pourquoi ne pas les partager pour avoir plus de travailleurs effectifs ?

 

Qu’est-ce que gagner plus ?

 

Personnellement, je gagne plus si une heure de travail donnée aujourd’hui me rapporte plus que la même heure de travail effectuée hier.

Si pour gagner plus, je dois travailler plus, je ne gagne pas plus puisque je perds en vie de famille, en loisirs,...

N’importe quel responsable d’entreprise tiendrait ce même discours : une entreprise gagne plus si avec des charges identiques, elle accroît son bénéfice.

 

Par contre, au niveau de la nation, plus il y aura de travailleurs, plus elle gagnera (impôts, cotisations sociales, retraites,...)

 

Dernière question que l’on me souffle :


Faut-il travailler pour vivre

ou

vivre pour travailler ?



P.S.: Malgré toutes les déclarations entendues qui assènent que les travailleurs ne veulent plus des 35 heures, j'aimerais bien que l'on me présente cet (ces quelques) oiseau(x) rare(s): tous ceux que je connais ne souhaitent nullement que l'on fasse machine arrière, des hédonistes qui s'ignorent sans doute.

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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 21:02

 

 

           A l’aube d’une ère qui se présente comme une apocalypse puisant ses racines dans la difficulté du partage de l’eau sur la planète, la découverte du Professeur Henry de Omérïde ne semble pas avoir retenu l’attention des savants émérites de notre planète.

           Pourtant, les travaux de notre érudit dont la discrétion n’a d’égal que son génie ont abouti à la réalisation d’un processus permettant la déshydratation de l’eau jusqu’à ce jour considérée comme une « tournesolade » tintinesque.

          Grâce à ce procédé, s’il est industrialisé, il sera désormais possible d’acheminer, dans des contrées asséchées, d’énormes quantités d’eau déshydratée dont le volume réduit implique une masse infime. Comme toute matière déshydratée, il suffira d’un peu d’eau pour que la « poudre d’eau » recouvre son état initial.

          Pour répondre aux critiques des sceptiques de ce concept, notre professeur H. de O. rétorque qu’il suffira d’acheminer une petite quantité d’eau pour transformer un grand volume de « poudre d’eau » en eau.

          Mais par mesure de sécurité, il exige que le transport de l’eau nécessaire à la transmutation soit effectué dans un autre bâtiment que celui transportant la « poudre d’eau ».

          Le naufrage d'un cargot géant rempli de cette poudre risquerait de provoquer non seulement un tsunami aux conséquences jusqu'alors inconnues mais aussi une élévation irréversible de la hauteur du niveau des océans.
          D'ailleurs, par principe de précaution, aucune usine de déshydration d'eau ne sera construite à moins de 1000m de hauteur au dessus du niveau de la mer, à la condition qu'aucune masse d'eau telle que lacs, torrents, rivières,.... ou autres ne surplombent cette implantation.  
          Cette usine devra aussi être parfaitement étanche pour éviter toute propagation de cette poudre d'eau dans l'atmosphère. Sa rencontre avec un quelconque cumulus pourrait provoquer un déluge aux conséquences incalculables.
 

                                                        H20H20H20H20H20H20H20
                                                                  EDFEDFEDFEDF

 
          Toujours dans la même eau, on ne peut expliquer pourquoi l’invention d’Ewidge de Faust  reste ignorée sauf si l’on considère qu’elle sonnerait la fin du monopole de la production d’électricité dans le monde entier si elle était vulgarisée.

          Notre inventeur est parti du constat de l’évolution galopante de la vente des groupes électrogènes. Or, paradoxalement, ces machines, de par leur alimentation, polluent pour produire de l’énergie propre qu’est l’électricité.

          Pour supprimer toute pollution, il suffisait d’imaginer et de construire un dispositif qui produirait une énergie propre à partir d’une énergie propre.

         
          A une heure convenue, en un lieu tenu secret et devant un parterre de célébrités scientifiques et politiques qui ont tenu à la discrétion, Monsieur E. de F. fait la démonstration qu’il avait conçu cette machine qu’in situ, nous n’avons pu que constater qu’elle fonctionnait à merveille.

          Monsieur E. de F. a tout simplement imaginé et réalisé un groupe électrogène entraîné par un moteur électrique  (énergie propre) qu’il suffit de brancher à une prise adéquate pour qu’il fonctionne.

 
          A la question malicieuse: «  que fait-on en cas de coupure de courant ? », notre découvreur répliqua qu’il avait cinq réponses :


- notre Président  légifèrera très bientôt sur le droit opposable à chaque français d’avoir du courant électrique à domicile,

- notre courant étant produit par des centrales atomiques, il n’y avait aucune raison que celui-ci manque,

- tant qu' EDF est monopole d'Etat, il n'y a aucun risque de coupure,
- en cas de grève, notre Président nous a assuré d'un service minimum,
- si, malgré tout, ces quatre premiers points faisaient défaut, il s’engageait à construire un giga groupe électrogène permettant l’alimentation de tout le pays.


De l'eau en poudre, un groupe électrogène électrique, ne sont-ce pas là les 2 plus belles inventions du début de notre XXI siècle?
 

Nos deux savants H. de O. et E. de F. ont émis le souhait convaincre nombre de mécènes pour développer leur projet respectif qui, réunis, permettrait à leurs financeurs de devenir les maîtres du monde.

 

Personnellement, je pense que ces "mécènes" ne les ont pas attendus.

Oh! pardon, .... ce n'étaient pas des mécènes....

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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 17:29



Quand vous faites de la fourberie un art,

vous avez à cœur d’en être le dignitaire.

 

 

Les conseils qui suivent ne s’adressent qu’aux seules personnes qui, dans le cadre d’un divorce, voudraient minimiser au maximum le montant de la pension alimentaire pour participer aux frais d’entretien et d’éducation des enfants dont la garde à été confiée à l’ex-conjoint.

D’après certaines informations de bonne foi, nous serions surpris de la quantité et de la qualité de ces géniteurs qui, se sentant bafoués, usent de cette vengeance à l’égard de leur ex-épouse. Ils oublient que, sans ce changement de vie dont ils ont certainement une part de responsabilité, ils auraient dû assumer cette obligation alimentaire.

 

            La durée de la procédure vous laisse tout le temps pour peaufiner cette manigance et les juges estiment que les parents sont assez responsables pour leur accorder la confiance dans leurs arguments.

 

            Attention, beaucoup des « conseils » qui suivent ne peuvent être suivis que si vous exercez une profession libérale, les salariés, les fonctionnaires ne peuvent pas modifier leurs revenus mensuels.

 

            Votre participation à l’éducation et à l’entretien de vos enfants est fonction de plusieurs critères :

- le nombre d’enfants concernés, leur âge respectif,

- les revenus et les charges de la personne qui en assume la charge (généralement la mère)

- vos revenus et vos charges.

 

            Avant la conciliation :

 

 Il vous faut diminuer vos revenus et augmenter vos charges.

 

Pour diminuer ses revenus, il suffit de présenter un relevé établi par votre comptable qui atteste du montant de vos prélèvements mensuels pour la période précédent la conciliation. La modicité de ceux-ci sera expliquée et parfaitement comprise comme étant la conséquence d’une baisse de votre activité professionnelle due au désappointement provoqué par cette séparation que vous n’arrivez toujours pas à comprendre.

Bien entendu, après la décision de justice, vous tairez le fait d’avoir recouvrer le reste des revenus que vous aviez acquis.

Mais faites attention à bien continuer dans cette « précarité » jusqu’au prononcé du divorce pour lequel on peut vous demander de fournir une attestation fiscale. Au niveau comptable, vous disposez de nombreuses possibilités ... légales... comme les fonds CARPA pour certaines professions.

Il vous sera facile de les réintégrer ensuite dans vos revenus une fois l’orage passé.

 

Pour augmenter ses charges, un éventail quasi infini vous est offert :

 

- frais pour femme de ménage, obligatoire puisque la « vôtre » est partie,

- frais pour l’entretien du jardin (un devis annuel peut suffire pour certains juges),

- mensualités de remboursements des crédits que la communauté avait souscrits (bien que ceux-ci vous seront remboursés lors de la liquidation de communauté),

- frais d’entretien de la maison que désormais vous assumez seul : eau, gaz, électricité et même les taxes foncières et d’habitation ; lesquelles vous seront remboursées lors de la liquidation de la communauté,

- mensualités d’emprunt contracté pour l’achat d’une voiture, celle que votre future-ex vous a laissée n’étant qu’une épave,

- mensualités d’un crédit « revolving » que vous avez du souscrire pour pallier à la baisse de vos revenus professionnels depuis le départ de votre conjoint. Un temps de remboursement court implique des mensualités élevées. Le juge ne fera pas attention que vous avez omis d’ajouter le capital emprunté à la masse de vos disponibilités. Certes, les intérêts sont élevés, mais vous pouvez les atténuer en plaçant ce capital pendant la durée de la procédure puisque, en réalité, vos revenus réels vous suffisent.

 

Pour les sceptiques, je sais une personne qui, sans vergogne aucune, a usé, avec succès, de tous ces artifices.

 

Une fois le divorce prononcé, il vous sera loisible, en toute quiétude, de retrouver votre niveau de revenu puisque votre seule obligation sera, à chaque 1er janvier, l’indexation de votre participation.

 

Même si votre versement doit être effectué le 1er de chaque mois, attendez le 10 ou le 15 en prétextant une non provision de votre compte. Cela contrariera votre ex qui

Là aussi, vous pouvez renâcler et attendre que votre ex vous la réclame par Lettre Recommandée avec Accusé de Réception qui sera à sa charge. Cela fait partie des quelques désagréments à votre disposition que vous pouvez infliger à la « femme infidèle ».

 

Vous pouvez même diminuer votre participation mensuelle en arguant de votre baisse de revenus ou de l’augmentation de ceux de votre ex ou encore de la baisse des frais de scolarité des enfants ou tout autre raison plus ou moins fallacieuse.

Sachez vous faire considérer comme une victime d’une situation que vous n’avez pas voulue. Avec un peu de persuasion et d’argumentation, vous n’aurez aucun mal à culpabiliser autant votre ex, cause du désordre conjugal, que vos enfants, causes de vos difficultés pécuniaires. Cela réalisé, il devient alors difficile à votre ex de vous réclamer quoi que ce soit de peur d’être qualifiée de cupide.

De toute façon, votre « ex » sait qu’une plainte par elle déposée lui coûtera des frais d’avocat qui seront toujours supérieurs aux éventuels dommages et intérêts qui lui seraient attribués.

Je vous livrerai plus après une astuce très saisissante à utiliser lors d’une réclamation émanant d’un enfant.

 

En cas de changement de situation scolaire de vos enfants, laissez traîner les choses même si vous recevez des L.R. avec A.C.  de votre ex. vous enjoignant de participer aux nouveaux frais.

 

Laissez-le (là) aller devant le J.A.F., cela prendra plusieurs mois au moins et la révision de votre participation ne prendra effet qu’à compter de la date de réception de la nouvelle demande de justice. Il n’y a pas rétroactivité. A vous de calculer si les frais et les dommages et intérêts auxquels vous pourriez être éventuellement condamnés seront inférieurs aux sommes économisées par votre mutisme.

 

Le laps de temps dont vous disposez vous permettra aussi de constituer un dossier d’endettement et de moindres revenus pouvant reprendre tout ou partie des points énumérés précédemment. 

 

De plus, il ne faut jamais perdre de vue que votre ex hésitera toujours à ester en justice : les frais d’avocat sont certains au contraire des sentences.

 

Si votre profession ou vos relations le permettent, laissez votre ex utiliser l’huissier, lequel sera bien embarrasser de vous porter toute réclamation qu’il n’osera pas vous facturer (cela ne se fait pas entre gens de bonnes compagnies si votre profession ou vos relations le permettent bien sûr).

 

Cela fait aussi partie de la panoplie des petits agacements dont vous disposez et dont vous ne devez surtout pas vous priver.

 

 

Quand les enfants atteignent leur majorité, mais sont encore à la charge de leurs parents, vous pouvez souhaiter leur verser directement votre participation à leur entretien et à leur éducation. Votre ex ne s’opposera pas à ce souhait, trop content(e) de ne plus avoir à traiter tous les différents évoqués ci-dessus mais aussi persuadé(e) que vous agirez désormais d’une manière honnête avec eux.

 

Maintenant, vous avez « quartier libre » car les enfants, (les vôtres, je vous le rappelle), n’oseront que fort rarement vous faire réclamation d’un quelconque manquement.

 

Vous gagnerez l’indexation annuelle qu’ils ne vous réclameront pas pour deux raisons :

-         par crainte de vous blesser,

-         par peur de cupidité.

 

Vous gagnerez les augmentations de frais de scolarité pour les mêmes raisons.

 

Vous pouvez même oublier de verser votre quote-part de frais universitaires (inscription, chambre,...).

 

Vous gagnerez la quiétude car vos enfants ne poursuivent généralement pas leur père en justice pour de basses raisons d’argent parce que ce sont des raisons d’argent, par crainte de rompre la relation paternelle, parce que cela a un coût,...

 

Je vous avais promis de vous livrer un petit secret.

 

A sa fille qui l’informait qu’il avait oublié de lui verser sa participation mensuelle, un père a répondu :

 

« Je sais, ... je suis en retard, ... mais je vais être obligé de faire un emprunt à la banque pour te faire mon virement.... »

 

Il a réussi à culpabiliser sa fille de lui avoir réclamer son obligation alimentaire mensuelle.

 

Que pourra-t-elle faire en cas d’un nouveau manquement de versement(s) ?

 

Je ne sais ... mais elle ne pourra même pas prendre conseil auprès de son père.

 

A ceux qui seront outrés d’avoir lu de tels propos, transcrire des faits dont j’ai pu être témoin n’est pas les approuver.                                             
 
Question:                                Où est le respect des enfants ?
 
                                              


                                                    mais

   Celui qui a fait de la fourberie un art en serait-il devenu le dignitaire?

P.S.: Pour contrer une progéniture trop pressante au niveau de la légitime défense de ses droits, évitez toute confrontation verbale, faîtes le choix du courriel. Si par bonheur pour vous, vous êtes avocat ou pouvez vous faire conseiller par un homme de robe de même acabit moral que vous, arguez d'articles de plus ou moins de Droit pour réfreiner ces ardeurs bassement matérielles.

Ne soyez pas outrés de cela, des pères hautement humanistes ou se prétendant tels la pratiquent avec succès ... pour eux... pas pour leurs enfants.

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