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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 23:40

         Monsieur BESSON est le Ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire (ouf !!!, ... c'est ouf...)  au service de notre République dont le Président attache beaucoup d’importance au sens des mots, mais est-il encore nécessaire de le rappeler?

         Monsieur BESSON a d'ailleurs complété cette nouvelle rhétorique gouvernementale par la pratique télévisuelle du langage du doigt avec un talent majeur.

 

          Les mâtins se devraient d’appliquer désormais ce principe sémique avant de vilepinder, (pardon, ma claire rivière ne l'est pas, ce soir) vilipender  cet homme qui, il y a encore peu, appartenait à une mouvance de gauche (ne l’oublions pas !) où l'humanisme est de règle.

 


On lui reproche d’avoir fait « raser une jungle »
.

 


Jungle (sens 1)

 

Forme de savane couverte de hautes herbes de broussailles et d’arbres où vivent les grands fauves. (Robert quotidien  1996)

 

Vastes espaces couverts d’arbres, de hautes herbes, peuplés de fauves, de serpents, etc.,... (Larousse universel 1948)

 

         En cette période de sécheresse (conséquence du réchauffement de la planète qui est la cause de la taxe carbone qui est la cause du ras le bol du français qui est la conséquence du gouvernement actuel lequel remet tout en cause avec beaucoup de conséquences et d'inconséquence, mais ça, on n'en cause pas!), Monsieur BESSON a tout simplement voulu protéger CALAIS d’un possible incendie qui aurait pu devenir catastrophique de par la nature des végétaux composant cet espace.

 

 

Jungle (sens 2)

 


Tout milieu humain où règne la loi du plus fort. (Robert quotidien  1996)

 

Milieu humain où les rapports sont placés sous le signe de la violence. (Larousse 1966)

 

         Là aussi, Monsieur BESSON n’accepte pas que les lois de la République soient ainsi bafouées y compris par les animaux  (étrangers de surcroît) peuplant cette jungle. La violence n’est pas de mise en notre bonne France. La fraternité, le respect de soi et des autres, la dignité,... sont des valeurs inaliénables dans notre République.


  

 Alors, que sont devenus les animaux peuplant cette jungle?
        
         Que l'on se rassure:
       
        Certains qui ont réussi à s'enfuir se sont réfugiés dans la campagne proche et recréeront un environnement "propre" à leur survie.
        
         Les autres ont été capturés grâce à des méthodes adaptées qui ont déjà fait leur preuve et ont été mis en cage. La S.P.A. sera heureuse d'apprendre que les malades ont été pris en charge par les services vétérinaires. Certains de ces animaux captifs seront reconduits dans leur biotope d'origine. Les autres resteront en cage et seront libérés après tatouage.

                             Cette action 
                              s'avère être
                 un noble acte ECOLOGIQUE 
                 nécessaire à la préservation
                    de la flore et de la faune 
                      de ce petit coin de terre
                     fleurant si bon la France.

                                         


 

Assez de compassion et on en reparle dimanche ?...

après la communion ? ...  non...?

après les vêpres alors...?  d'accord!

de toute façon, pour aujourd’hui :

ite, missa est.



Sub tuum praesidium confügimus,
sancta Dei Génitrix;
nostra deprecationes ne despicias in necessitàtibus nostris,
sed a periculis cunctis,
libera nos semper,
Virgo gloriosa et benedicta.
Amen

(Prière à la Vierge après le travail)


Mais pourquoi 
les médias
nous ont-elles caché
le vrai sens de son action?


Y'a d'la censure dans l'air,
 (air connu)

P.S.: ça montre qu'il n'aura pas fait de quartier, BESSON,
ni dans la dentelle à CALAIS
 !

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 18:46

19h30 à 20h20 – VORTEX

 "Le Vortex est partout, en vous, en nous, présent dans l’esprit de ceux qui le comprennent, le respirent et le vivent."

Trois musiciens aux influences variées qui sont animés par la même volonté de vivre et de jouer. Entre le rock, le métal et le rap, Vortex vous livre un cocktail improbable.

 

disait la brochure de présentation du festival où se produisait ce groupe.

 

Elle ne mentait pas :

le  VORTEX fut partout en moi,

pénétrant en mon cerveau,

résonnant en ma poitrine.

 

Personne ne fut épargner par cet ouragan voué au dieu « DécibelSSSSS »,

les uns furent cois,

les autres coites

mais tous pantois

quand le fracas se fut tu.

 

Si le bruit est "musique",

cette prestation fut fortement musicale.

 

 

Ignorer le sens véritable de « VORTEX » 

ne m’a certes pas permis de pénétrer intimement

les  arcanes intimes de ce genre d'expression musicale.

 

 

« VORTEX : n.m., Tourbillon creux qui se produit dans un fluide en écoulement »

 

me révèle aujourd'hui mon dictionnaire favori.

 

Si je considère que l’ensemble de la programmation (riche et agréable musicalement) de cette soirée fut un fluide en écoulement, cette définition est exacte.

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 16:57

 

 

En voilà une idée, qu’elle est bonne !

 

Hélas,

elle illustre parfaitement le déphasage qui grandit
entre l’homme politique carriériste

et le quidam de base qui a lui a donné sa voix et offert sa confiance.

 

Le principe est simple :

En les taxant fortement,

les pollueurs pollueront  moins.

 

Il est du même acabit

(mon voisin plus cru dirait  .... « de la même connerie »)

que cet autre qui prévalut voilà quelques années :

 

Pour enrayer l’effondrement du déficit de la Sécurité Sociale,

on décréta que la diminution du nombre de médecins impliquera  obligatoirement la réduction du nombre de consultations.

 

A croire qu’en ce temps-là,

c’étaient les médecins qui fabriquaient les malades.

 

Moins de généralistes impliquait moins de patients

donc moins de remboursements,

donc moins de dépenses,

donc moins le déficit sera plus grand...

 

Et ce fut l’instauration du fameux numerus clausus.

 

Qu’advint-il du sempiternel trou ?

 

Sa béance et son abysse crurent de plus belle.

 

Et les mêmes politiciens prononcent les mêmes discours,

proposent les mêmes solutions,
et blablabla,
et blablabla... (ad libitum)

 

La responsabilité ne leur incombe pas :

Les français ne se conduisent pas en citoyens responsables.

Ils consomment de la maladie jusqu’à l’indigestion.

Alors,

on augmenter les cotisations,

le prix de la consultation qui dure de moins en moins longtemps s’envolent,

le remboursement des médicaments s’amoindrit,

le forfait hospitalier s’accroît.

 

Se soigner coûte de plus en plus.

 

Personne ne sourcille.

 

L’abnégation s’est depuis longtemps substituée à la contradiction.

 

 

Et on remet le couvert avec la taxe carbone.

 

Il suffirait donc simplement d’augmenter le prix unitaire des carburants

pour provoquer le décroissance de la pollution.

 

Tous ceux qui doivent utiliser un véhicule personnel pour se rendre sur le lieu de leur travail apprécieront.

 

Nombreux,

faisant preuve de citoyenneté responsable,

ont déjà opté pour le covoiturage.

 

« Mais,

de quoi se plaignent-ils encore?

Ils ont du boulot ?

donc un salaire,

donc ils peuvent participer à la dépollution de notre terre. »

 

Quant au chauffage,

le gouvernement a pris toutes les dispositions pour aider au financement des travaux d’isolation.

 

« Donc de quoi se plaignent-ils encore ?

Ils ont une maison,

donc ils ont les moyens,

donc ils ont des revenus,

donc ils ont du travail,

donc ils peuvent prendre en charge des travaux d’amélioration. »

 

 

Prenons le cas d’un ménage « Lambda ».

 

Salaire mensuel de l’un :                                  1 500€

                           De l’autre :                              1 200€

 

Dépenses mensualisées :

 

Impôts sur le revenu :                                      120€

Taxe habitation :                                                 40€

Taxe foncière :                                                   35€

Electricité :                                                          50€

Gaz :                                                                  110€

Eau :                                                                    25€

Connection  Internet :                                         30€

2 Abonnements téléphone portable :                60€

Remboursement Emprunt maison :                 830€

Assurances 2 voitures, R.C., habitation :         120€

Essence (2 voitures)                                         120€

Emprunt voiture :                                               125€

Nourriture, vêtements, loisirs :                          750€

Mutuelles maladies :                                            60€

Placements retraites :                                          75€

Budget vacances :                                                50€

Provisions pour dépenses diverses :                  50€

 

Total :                                                                2 650€

 

Reste :                                                                   50€

 

Alors,

Monsieur le Politique,

sur quelle ligne budgétaire Monsieur ou Madame LAMBDA

pourront-ils trouver quelque argent pour financer des travaux d’isolation

ou de changement énergétique

pour chauffer leur maison construite dans les années 1995

et facturée 180 000€ (achat terrain et tout frais compris) ?

 

Monsieur et Madame LAMBDA

ne peuvent être considérer comme des travailleurs pauvres

ni comme des nantis.

 

Ils sont comme tous les lambdas

à qui on demande aujourd’hui
de payer les incohérences des politiques d’hier.

 

On ne parle pas des autres lambdas qui,

retraités moyens,

devraient investir leurs dernières économies pour des travaux d’isolation

pour lesquels ils ne profiteront d’aucun « retour sur investissement ».

 

Tous ces LAMBDAS seront sanctionnés par une taxe carbone,

voulue par ceux qui se chaussent de vair,

proposée par une personne tellement gauche que,
subrepticement, elle a viré à droite,

accaparée par une puissance pas maladroite.

 

Pour beaucoup,
ce sera :
"la taxe Cambronne"!

Il ne serait pas le président des impôts nouveaux qu'il disait....

....mais des taxes  ...  alors?
non...
euh... oui ...
car bonne est la taxe!!!!

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 20:53

Pour subvenir à notre consommation électrique,

ne suffirait-il pas de construire un parc éolien,

lequel serait alimenté par tous les discours gouvernementaux
et autres déclarations de ceux qu'on dit dans l'opposition ?


Que de vents ininterrompus  gaspillés!

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 13:08

 

La rentrée sera pimentée à la sauce « i.a.l.e » :

 

I comme Insécurité dans le travail : la crise économique ne cessera pas d’être invoquée pour supprimer des emplois.

 

I comme Impôts supplémentaires déguisés avec la Taxe carbone qui affectera bientôt les plus défavorisés pécuniairement ou géographiquement (manque de transports en commun). Les entreprises incluront cette taxe dans le prix de vente de leurs produits, les consommateurs la paieront donc 2 fois!

I comme Inenvisageabilité de la suppression du bouclier fiscal. Les riches ne doivent pas risquer de devenir plus pauvres et participer à leur niveau au principe de solidarité citoyenne.

I comme Inventaire des fournitures scolaires à bas prix dont la qualité est à la hauteur de leur coût. Elles sont donc suffisantes pour les démunis mais indispensables pour le calcul de l'indice de l'évolution du coût de la vie et la communication du Ministre de l'Education Nationale, lequel assure celles des grandes enseignes de magasins qui ont fait de "gros efforts" pour juguler l'augmentation des prix. (Les consommateurs ne connaîtront pas la marge bénéficiaire réalisée sur ces prix "low cost")


I comme Indifférence et Incompétence du P.S. dont les (ires)responsables préfèrent se battre pour devenir chef d'un parti sans idéal, sans utopie, sans programme et presque sans électeurs

I comme Incapacité notoire du politique à agir sur le pouvoir économique malgré les discours entendus.

I comme Insalubrité des prisons qui "abritent"  près de 65 000 détenus pour 51 000 places au mépris de tout respect de la dignité la plus élémentaire.

I comme des Informations auxquelles s'est substituée la désinformation.

A comme Augmentation des tarifs EDF
 : 1,9% en moyenne clame-t-on, une babiole!

 

            Mais si vous pensez ne pas avoir été assez bien informé par les médias, vous pourrez passer d’agréables soirées à décortiquer, à la lueur d’un cierge, la vingtaine de pages parues au  Journal Officiel du 14 août 2009 relatif aux nouveaux tarifs réglementés de vente d’électricité (arrêté du 13 août 2009)

 

            La diversité de ces hausses risque de provoquer des déconvenues pour certains clients :

 

            La fourchette des augmentations se situerait entre 4,70% et 138,50% pour les petites installations.

 

            Courageusement, EDF se dissimule derrière la Commission de Régulation de l’Energie  (CRE) pour assurer la communication sur cette déréglementation.

 

            Dans sa délibération du 10 août 2009, la CRE déclarait devoir supprimer les « trappes tarifaires ». Les tarifs les plus petits étaient trop avantageux. Les plus gros payaient pour eux. Chacun désormais paiera en fonction de sa consommation.

 

            Le système concurrentiel et la quasi privatisation déguisée d’EDF veut que celle-ci soigne désormais ses gros clients au détriment des plus petits, c'est-à-dire ceux qui n’ont pas ou plus les moyens de dépenser plus pour s’éclairer ou se chauffer sans oublier ceux qui avaient réalisé des travaux pour économiser l’énergie électrique.

 

            Il aurait été plus honnête d’avouer qu’EDF a besoin de liquidités pour :


            - financer la construction de l’EPR et autres centrales nucléaires,

            - assurer le financement d’une hégémonie aussi dispendieuse qu’aléatoire sur le plan de la rentabilité future 

            - rétribuer ses actionnaires,

            - compenser les pertes dues aux économies faites les usagers.

 

 

Bel hallali pour célébrer la fin de la notion de service public que représentait EDF jusqu’alors.

 

 

A comme Augmentation des tarifs des transports en commun pour respecter la tradition.

 

A comme Augmentation des bonus et autres gros salaires, stocks options, parachutes et retraites dorés.

A comme Accroisement indécent des marges bénéficiaires des fabriquants de masques papier, de solutions désinfectantes ou de vaccins. C'est la S.S. qui paiera!

A comme Abandon par le gouvernement de la suppression des niches fiscales: Enfin une mesure qui n'appauvrira pas les plus riches.

A comme Argent érigé en puissance supérieure à laquelle tout est voué. Pour gagner plus d'argent, on délocalise, on licencie, on bafoue la dignité humaine. Pour baisser les prix sans diminuer leurs marges, les enseignes de distribution pressent les producteurs.

A comme Agriculteurs en colère qui peuvent tout casser ou saccager sans être inquiétés par la police ou la justice (100 000€ de dégats dans la ville de St BRIEUC, nombreux magasins dévalisés, routes occupées par les tracteurs,...): aucune poursuite... ils sont les victimes d'un système de production qu'ils ont mis en place et continuent pourtant de défendre. Hors l'agriculture intensive, point de salut!
 
A comme Autorisation tacite pour les étudiants et autres contestataires d'agir comme les paysans avec la même mansuétude des pouvoirs publics.

A comme Ânerie: ce n'est pas parce que des politiques avaient choisi, pour d'opportunes raisons, de rejoindre le P.S. qu'ils étaient "de gauche".
Ce n'est pas, non plus, parce que ces mêmes ont choisi, pour des raisons autant opportunes, de rejoindre un gouvernement libéral que ce dernier fait une politique dite "de gauche".
On peut prendre une idée dite "de gauche" et la traiter d'une manière libérale donc "de droite".
Dans le même ordre de raisonnement, on pourrait alors cataloguer ce gouvernement d'obédience extrême droite puisque certains de ses membres émanent de groupes estudiantins prônant ces valeurs (ou ces non valeurs).


A comme Abdication
des laissés pour compte actuels et futurs.

A comme Algues vertes, conséquence d'une politique agricole outrancière et aveugle voulue et défendue par les éleveurs, les coopératives agricoles, les pouvoirs politiques, les gros syndicats agricoles, la banque agricole, les fabriquants d'aliments pour bestiaux, ...
  

L comme Licenciements toujours à cause de cette crise, bien entendu !

 

L comme Liquidation des services publics comme EDF, la Poste, SNCF et bientôt l'Ecole? 


L comme Libéralisation des services publics: la concurence doit faire baisser les prix: tout le monde l'a constaté lors de la privatisation de la téléphonie, des renseignements téléphoniques, la multiplication des enseignes de distributions...


L comme Lisier en Bretagne que les éleveurs, respectueux de la nature et  très contrôlés (la main sur le coeur!), continueront de déverser sur leurs terres à maïs dont l'arrosage intensif assèche les cours d'eaux.

L comme Livret A à 1,25%
(baisse de 68,75% en 1 an).

L comme Libéralisme,régime économique dont les français semblent découvrir la perversité mais pour lequel ils sont prêts à reveauter.


L comme Laïcité bafouée insidieusement (voir les accords avec le Vatican, le discours de Latran,...)

L comme loi en projet relatif à la mobilité et aux parcours professionnels dans la fonction publique qui n'est qu'une manière de facilement licencier et de se délester de milliers de fonctionnaires.

L comme loi organisant la suppression des IUFM (Institut Universitaire pour la Formation des Maîtres). Pour changer les couches et apprendre B et A BA, il n'est pas vraiment nécessaire de perdre son temps en formation très coûteuse pour le contribuable.
 

E comme Emprunt sur lequel les français se rueront car plus productif qu’un Livret A (tout se tient)

 

E comme Ecole publique délaissée par un pouvoir qui préfère supprimer des postes d’enseignants et créer des postes de policiers (rappelez-vous : c’est la violence qui crée la misère et non la misère qui engendre la violence). 

 

E comme Effectifs parfois pléthoriques dans des lycées, facultés et universités.


E comme Etudiants qu'on ne voudrait pas voir dans les rues lors des prochaines élections régionales. La balle est dans le camp de Madame PECRESSE.
 

E comme Economies ratées sur les prix des menus des restaurants malgré la baisse de TVA et les promesses des restaurateurs.


E comme Ecologie à la française: tout dans le discours, rien dans les faits (d'où les faits de serre chers aux horticulteurs.... bof!) 


E comme Effort pour travailler le dimanche
sans aucune compensation.

E comme engagements non tenus par un candidat qui avait déclaré ne pas vouloir être le président des impôts nouveaux (que de taxes supplémentaires depuis... mais ce ne sont pas des impôts).

E comme Election, piège à cons, ça on le savait déjà mais à ce point ...et ils sont de plus en plus nombreux!

 

 

E comme Epidémie de grippe A,

laquelle permet d’occulter tous les points précédents.

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 00:41

         Nul ne pourra reprocher à notre Président de la République de manquer d’idées pour occuper les médias.

 

         Les responsables des banques françaises avaient certainement été priés de laisser leurs casseroles dans leurs offices respectives afin que leur tintement ne brouille pas les nouvelles recettes concoctées par notre maître-queux.

 

Extraits de l’intervention : « J’ai demandé aux Banques françaises d’être exemplaires et d’accepter des règles opérationnelles et précises qui s’imposent immédiatement. Je n’accepte pas le raisonnement qui consiste à dire « nous attendons que les autres avancent pour avancer. Avec ça, on peut attendre longtemps, personne n’avancera...

 

         Le versement des bonus sera désormais en partie différé pour tenir compte des résultats. 2/3 des bonus seront versés de manière différée. Un tiers de la partie différée du bonus sera versée en titres et surtout  un système de malus sera mis en place si les performances ne sont pas au rendez-vous dans la durée, eh bien, la partie différée du bonus ne sera pas versée... pas de bonus sans malus... »

 

 

         Il proposera aux partenaires du G20 un alignement sur la réglementation française « Je serai flexible sur les modalités, pas sur le fond. »

 

         Si nous nous souvenons de ces interventions, l’avenir nous dira ce qu’il en est advenu.

        
         1/ Quel est le travail d’un trader sinon de « faire des coups boursiers » ?

 

         2/ Son intéressement reste donc lié aux résultats de son « activité ».

 

         3/ Qu’est-ce qui change ? : le versement différé des bonus.

 

         4/ Qui décidera de la bonne tenue des résultats et sur quelle durée ?

 

         5/ Imaginons que nos banquiers français deviennent des « anges », qui empêchera nos « meilleurs » traders de se délocaliser vers des cieux plus lucratifs ?

 

         6/ Pour le français moyen, un « bonus » est une remise sur le prix de son assurance parce qu’il est bon conducteur. Disons que c’est une sorte de petite participation aux bénéfices.

             Un malus est une augmentation de sa prime d’assurance parce qu’il a contribué, de par son mauvais comportement d’automobiliste, à l’appauvrissement de la compagnie qui l’assure.

 

         Pour le trader, le malus ne serait qu’une diminution de ses commissions.

 

         Selon qu’on est le plumeur ou le plumé, les mots n’ont pas le même sens.

 

         7/ demander à un banquier d’être exemplaire est  du même ordre qu’exiger d’un chat de ne plus manger de souris.

 

         Mais la seule conclusion qui vaille et qui a rasséréné nos chers banquiers vient de la bouche même de notre Président qui convient qu’une telle « moralisation » des marchés ne pourra être réalisable qu’à la condition qu’elle soit appliquée par tous les pays.

 

         Donc, pas de déprime en vue pour les chasseurs de primes et autres stockoptionneurs.

 

         Mais on doit apprécier la pertinente sagesse de cette remarque malicieuse:

 

         Notre Président aura avec force discours proposé la « moralisation » des marchés bancaires.

        

         Si celle-ci ne se réalise pas, la faute en reviendra aux autres (qui sont l’enfer, ne l’oublions pas)

        

         Si quelques uns, mêmes minimes, des nombreux points proposés sont acceptés, le monde devra lui en seoir gré...

        Et dans tous les cas, ce sera tout bonus pour 2012!

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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 21:10

      Quel spectacle désolant a donné Monsieur Arnaud MONTEBOURG aujourd'hui, dimanche 23 août 2009, à FRANGY en BRESSE lors de la 37è traditionnelle fête de la Rose en compagnie de Monsieur Benoît HAMON.

        Je n'évoque pas le fond ou la forme des discours entendus (chacun comprendra ce mot à tous les sens qu'il peut receler) mais l'hymne de rassemblement entonné par Monsieur MONTEBOURG dont je vous livre les paroles à défaut de la mélodie:

lala
lala
lalalalalèèèère
lalala
lalala
lalalalalaaaaa
lala
lala
lalalallalèèèère
lalala
lalala
lalalalalaaaaa.


A cela, il faut ajouter les jeux de mains:
les marionnettes comme les enfants de Petite Section.

Je crois me souvenir
mais la mémoire me trahit sans doute, 
que de  tels rassemblements se concluaient,
mais c'était déjà au siècle dernier,
par l'Internationale.

Il est vrai que notre Président
s'étant approprié les symboles de BLUM et JAURES,
il serait normal qu'on lui laissât
désormais
l'exclusivité de ce chant populaire pour clore ses rassemblements.


Ce chant symbolique illustrerait-il ce nouveau P.S.?

Ce chant serait-il un signe?

Pas de parole, l'air d'une vieille comptine...
le tout facile à retenir par le peuple,
pas d'engagements...
rien ...
rien qui ne puisse compromettre l'avenir...

                               le chant du cygne?

                                         NON !

car d'après la légende, le cygne, sentant venir sa mort, chanterait une dernière fois, et de la manière la plus merveilleuse qu’il n’ait jamais faite.

Pas très élogieux pour Messieurs MONTEBOURG et HAMON.

Encore de plus mauvaise augure pour le Parti Socialiste!

P.S.:
Je ne sais pourquoi, je croyais me rasséréner en écoutant "la belle meunière" de Schubert mais je retrouve de nouveau:

l'amour,
l'espoir,
la déception
la tristesse
et...
la mort.

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 13:33

         Par l’utilisation de messages convenus, la désinformation continue.

 

         Pour tout quidam, monsieur DARCOS donnerait à penser qu’il œuvre au désendettement de la France en supprimant 14 000 postes d’enseignants.

 

         Aujourd’hui, la dette frise les 84 000 000 000€.

                  

         Quelle sera l’incidence réelle de ces suppressions ?

 

         Considérons qu’un enseignant « coûte » 3 000€ mensuel  (toutes charges comprises) à la République, « l’économie financière annuelle » est de : 3 000€ x 12 x 14 000 = 504 000 000€ ce qui représente 0,6% du déficit budgétaire actuel et 0,8% du budget de l’Education Nationale.

 

        Chacun appréciera cette "économie" comme il lui conviendra. Les petits ruisseaux font les grandes rivières à l'instar des petits diamants qui ont fait de grosses fortunes. Mais à courte échéance, elle risquera d'avoir des conséquences beaucoup plus onéreuses pour notre société. Et gouverner, n'est-il pas prévoir?     
 
        Chaque contribuable français pourra-t-il constater une diminution d’autant de son impôt ?

 

         Il est plus facile pour un gouvernement libéral de supprimer des postes de fonctionnaires que de réduire le montant des bonus qu’octroient les banques à ses traders : 1 000 000 000€ pour une année par une seule banque.

        

         Cela fait environ 32 000 postes d’enseignants ou d’éducateurs dont nombre de « quartiers » difficiles auraient besoin.

 

         N’oublions pas que ces banques peuvent être généreuses : elles ne font que plonger dans les quelques 10 500 000 000€ que cette même République leur a alloués le 20 octobre dernier sans aucune contrepartie.

 

         N’oublions pas non plus que l’Etat français a décidé de recapitaliser ces mêmes banques à hauteur de 40 000 000 000€ soit une équivalence supérieure à 66% du budget de l’Education Nationale.

 

                             Certain préfère leur sœur à leur cousine.

 

Dans l’échelle des nouvelles valeurs néolibérales,

 

notre République en est venue à préférer :

 

                                                 le trader à l’instituteur.

                                   C'est sans doute cela, aussi, la rupture.

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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 00:47

« Ce n’est pas la misère qui provoque la violence
mais la violence qui engendre la misère ! »

 

Mon propos ne sera pas d’exprimer l’absurdité d’une telle déclaration mais de montrer par l’exemple son application politique.

 

Juste avant de quitter ce poste pour le Ministère du Travail, Monsieur DARCOS,  Ministre de l’Education Nationale, annonce la suppression de 14 000 postes d’enseignants dans l’enseignement public (mais seulement 1 400 dans l’enseignement privé).

 

"J'ai proposé de ne pas renouveler seize mille emplois en 2010, conformément à la règle de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite", a déclaré M. Darcos au journal « La Tribune »... "Il s'agit de six cents postes d'agents administratifs et de quatorze mille postes d'enseignants stagiaires affectés en institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) ou équivalent pour l'enseignement privé (à hauteur de mille quatre cents)"

 

         Il ne me souvient pas d’avoir ouï quelques récriminations de la part des médias ou de quelques politiques.

 

         Début Août, tous les médias font leurs titres sur le risque de suppression de 1000 postes de cadets de la République.

         Aussitôt, le Ministre de l’Intérieur fait le communiqué suivant :

 

 

Incorporation des Cadets de la République

 

Monsieur Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'Outre-mer et des collectivités territoriales apporte des précisions sur la suspension de l'incorporation des Cadets de la République.

 

« A la suite de déclarations relatives à la suspension de l'incorporation de Cadets de la République, je tiens à apporter les précisions suivantes.


En aucun cas la politique de recrutement du ministère de l'intérieur en faveur des jeunes issus de la diversité ou des quartiers défavorisés n'est remise en cause. Ainsi, le programme des Cadets de la République est bien maintenu.


Ce programme qui connaît un vif succès auprès des jeunes si on en juge par la proportion de ceux d'entre eux qui ont intégré les rangs de la police nationale, est un élément phare de la politique de promotion de l'égalité des chances et de la diversification du recrutement que mène ce ministère depuis 2002.


Les recrutements autorisés pour 2009 l'ont été en début d'année. Depuis lors, l'état de la masse budgétaire aurait du conduire à suspendre la mesure d'incorporation.


Après une réunion interministérielle tenue mercredi 12 août 2009 au cabinet du Premier ministre, il a été décidé de confirmer le recrutement de 900 cadets  de la République à compter du 1er octobre 2009. Les engagements pris vis-à-vis de ces jeunes seront tenus.


Je tiens à réaffirmer ma volonté de favoriser la promotion de la diversité dans le recrutement des fonctionnaires de la police nationale. »

 


Notre République n’a nullement d’enseignants ou d’éducateurs.


Il lui faut seulement des policiers
pour vaincre la violence qui engendre la misère
et le peuple sera heureux.

 

           

 

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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 20:59

 

         Selon les chiffres fournis par le Ministère de l’Education Nationale, il y aurait eu, en 2007, 296 000 jours de grèves ayant donné lieu à retenue sur traitements.

          Considérant que ce Ministère emploie environ 850 000 enseignants qui doivent fournir environ 190 jours de classe par année scolaire, cela fait :

296 000 / ( 190 x 850 000) x 100 = 0,18% d’absentéisme par an pour fait de grève soit une moyenne de 0,342 journée de grève par an et par enseignant.

 

         Ces statistiques n’empêchèrent pas Monsieur DARCOS, alors Ministre de l’Education Nationale  de déclarer le 20 novembre 2008 : « Il y a dans ce ministère une culture de la grève ... » et de critiquer «  la double peine » pour les parents qui allaient devoir faire face à la fermeture de l’école de leur(s) enfant(s) en se retrouvant du coup « en congés forcés».

 

         Autre constatation : seuls quelques parents ont eu, mais que très rarement, à faire face à 2 jours de grèves consécutifs.

 

                   Malgré cela,

        
         peut-être parce qu’il est de bon ton et aisé de stigmatiser les enseignants et facile de leur jeter quelque anathème,

         sans doute aussi parce qu’il fallait rompre avec le passé,

         certainement parce qu’il fallait montrer la capacité du gouvernement à  être original,         
         surtout parce qu’une telle réforme permettait de facilement fanfaronner :

 

         Le 20 août 2008 est promulguée par le Parlement la loi instituant le droit d’accueil dont l’article 2 stipule : " Tout enfant scolarisé dans une école maternelle ou élémentaire publique ou privée sous contrat est accueilli pendant le temps scolaire pour y suivre les enseignements prévus par les programmes. Il bénéficie gratuitement d'un service d'accueil lorsque ces enseignements ne peuvent lui être délivrés en raison de l'absence imprévisible de son professeur et de l'impossibilité de le remplacer. Il en est de même en cas de grève. "  

 

 

         Le mercredi 12 août 2009, Monsieur Luc CHATEL, Ministre de l’Education Nationale, lors d’un entretien accordé au Figaro, déclare : « En cas de pandémie, nous sommes prêts à fermer toutes les écoles de France. »

 

         Des cours seront assurés via Internet ou la télévision, tout semble prêt!

 

         Les parents devront se débrouiller pour :

         - garantir la garde de leur(s) enfant(s) de plusieurs jours à quelques mois durant,

         - s’assurer du suivi scolaire de chaque enfant,

         - munir leur(s) enfant(s) d'ordinateur avec imprimante
         - avoir une connection Internet (En France, la gratuité de l’enseignement obligatoire devrait avoir pour conséquence : une connection gratuite pour tous les enfants d’âge scolaire),

         - acheter un poste récepteur de télévision (avec redevance obligatoire) pour ceux (même rares) qui en seraient démunis avec enregistreur pour avoir la possibilité de revoir les "leçons" et un stock de CD,

        - ...


         Il risquera d’avoir de nombreux « congés forcés »et beaucoup plus de « doubles peines ».

 

         Concernant les enfants suivant une scolarité « normale », une telle mesure renforcera la différence entre ceux qui pourront être culturellement accompagnés et les autres vivant dans un milieu en difficultés ou culturellement déficient.

 

         Quant aux enfants en grandes difficultés scolaires, comportementales  ou déficients intellectuels, mentaux ou physiques, la « double peine » de leurs parents risque de se commuer en « travaux forcés » sans que cela ne provoque actuellement une quelconque prise de conscience de ces problèmes.

 


On se souvient du slogan publicitaire : "Quand Ajax est là, la saleté s'en va."
 

Le slogan gouvernemental pourrait devenir :

 

                                       « Quand la grippe A est là,

                                        le service minimum s’en va ! »


P.S.: Imaginons que, malheureusement, une pandémie s'empare de la France.
Tous nos écoliers se retrouvent cloîtrés chez eux.
Après 3 mois de ce confinement, il suffira de leur faire passer des tests d'évaluation.
Si les résultats s'avèrent fort positifs, on pourra aisément, et preuve à appui, déclarer obsolète l'enseignement à l'école.
Bonne opération: suppression des enseignants (vous savez ceux qui sont toujours en grève!!!) (c'est bon pour juguler le déficit budgétaire paraît-il....)

Création de brigades privées de surveillance et d'évaluation à la charge des parents.
... Maintenant, toutes les supputations sont possibles ... d'autant qu'il se dévoilera bien quelques officines religieuses qui se proposeront de prendre en charges ces agnelets errants. .

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