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13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 14:30

            Concernant la prochaine ouverture d’un nouveau pôle santé, un quotidien régional donne l’information suivante : Extrait « ...C'est un bâtiment de 12 000 m2 environ ... Frais financier compris il coûtera 45 millions d'euros. L'agence régionale d'hospitalisation (ARH), organisme d'État, en finance les deux tiers. Le reste est payé par l'hôpital. La polyclinique lui versera une redevance, variable en fonction de son activité, environ 700 000 € par an pendant 20 ans. « C'est une opération blanche pour l'hôpital, assure ... le directeur de la communauté hospitalière.... Le soutien de l'ARH est exceptionnel, car il s'agit d'encourager un tel rapprochement du public et du privé dans le secteur de la santé. »


Résumons :


Coût de l’opération :                                                        45 000 000€

Financement par l’ARH :                                                 30 000 000€  (2/3)


Financement par l’hôpital :                                              15 000 000€   (1/3)

 

Redevance versée par la polyclinique (privée) à l’hôpital:

20 loyers annuels de 700 000€                                       14 000 000€

 

Au final, à la condition que l’activité de la polyclinique soit bonne, l’opération blanche pour l’hôpital ne se solderait-elle pas par un manque à gagner de  1 000 000€ auxquels il conviendrait d’ajouter le taux d’usure de la monnaie ?

Pour ce nouveau pôle santé, la polyclinique semble réaliser une excellente opération : normal puisque le bloc opératoire (très rémunérateur) lui a été attribué (90 lits d'hospitalisation, 27 lits de chirurgie ambulatoire, un bloc opératoire de huit salles, une salle de réveil de 18 lits). 

Le citoyen "lambda" pourrait toutefois s'interroger sur les conditions financières offertes à cet l'établissement privé:

1/ La société qui gère la polyclinique concernée ne semble pas avoir participé au financement du bâtiment et de son équipement. Si cette constatation s'avère, une seule question: POURQUOI?

2/ La dite société ayant vendu à un promoteur immobilier les anciens bâtiments qu'elle occupait en centre ville, pourquoi tout ou partie de cette vente n'a-t-elle pas été réinvestie dans ce qui est présenté comme une extension de l'hôpital public?
D'autant que l'amortissement de ces locaux et de ses équipements était compté dans le prix de journée facturé aux clients, lequel était remboursé par la S.S..

3/ Pourquoi le 1/3 payé par l'hôpital public n'est-il pas considéré comme un prêt à cet établissement privé?
Comment a été financée cette avance?
Il serait étonnant que cet établissement public disposât d'une telle somme: on connaît trop les problèmes de gestions des établissements publics de santé.

Cette somme n'a donc pu être qu'empruntée et son remboursement (capital + intérêts) seront annuellement portés au passif de l'hôpital.

Pourquoi le remboursement de cette somme ( 15 000 000€) ne donne-t-il pas lieu à versement d'intérêts?
A un taux de 3,5%, ceux-ci avoisineraient 5 000 000€ pour une durée de remboursement de 20 ans.

Pour demeurer une "opération blanche" pour l'hôpital, la "redevance annuelle" aurait dû être de 1 000 000€ et non pas de 700 000€.

4/ Dans le prix de journée payé par chaque client, pardon par chaque patient, sera inclu ce coût de ce remboursement.
Celui-ci sera bien entendu remboursé par la S.S. et les Mutuelles complémentaires.
Autrement dit, la S.S. participera au remboursement des sommes qu'elle a contribuées à prêter.

5/ La "redevance annuelle" ne couvre pas et de loin la totalité de la somme avancée par l'hôpital, La polyclinique réalise une économie annuelle minimale de 300 000€ . 

6/ Si la polyclinique n'est qu"occupante" des locaux, l'entretien, la maintenance, les impôts afférents,... seront donc à la charge financière de l'hôpital.
Ces coûts feront aussi parties du prix de journée pratiqué par l'établissement public et donc remboursé par la S.S. et les Mutuelles complémentaires.

7/ Les prix de journées étant de plus en plus encadrés, ces surcoûts risqueront  de nuire grâvement au service rendu par l'établissement public. Au gestionnaire de trouver les lignes et les chapitres sur lesquels il pourra faire des économies.

8/ Les prix de journées pratiqués par de la polyclinique étant quasiment identiques à ceux demandés par l'hôpital, le contribuable serait en droit de savoir qui se partage la différence induite par les points précédents.

Conclusion

Dans l'article du journal, il fallait lire:

           " C'est une belle opération blanche pour la polyclinique!"


P.S.: Peut-être la seule question à poser:

Pourquoi n'avoir pas confié ce nouveau centre de soin au seul hôpital public au lieu de faire cet énorme cadeau (45 000 000€) à une clinique privée, laquelle, chaque année, rétribuera grassement ses actionnaires?


        










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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 01:01


 

« Face à la crise qui nous touche tous, il faut plus de justice fiscale. »

 

Depuis longtemps,

au moins,

chaque année,

on s’étanche avec le beaujolais nouveau.

 

Et,
 

depuis deux ans,

chaque semaine,

au moins,

on s’épanche sur un credo nouveau.

 

Mais avec celui-ci,

le peuple crie sa joie teintée de hargne :

 

« Y’en a marre que ce soyent toujours les mêmes qui payent ! »

 

Les dirigeants politiques apprécient toujours cette saine réaction,

c’est toujours bon pour les prochaines élections.

 

Qu’en sera-t-il exactement ?

 

On suppute que dans les alcôves de Bercy,

serait hourdie la suppression de niches fiscales.

 

Et qui profite de celles-ci sinon les nantis ?

 

Rappel :

Pour tout contribuable, la somme de tous les impôts versés au Trésor ne doit pas être supérieure à la moitié des revenus.

 

Prenons le couple contribuable « Rolex doré» :

 

Situation actuelle

 

Revenus :                                1 000 000 €

 

Somme des impôts payés:          509 000€ qui se décomposent comme suit :

 

Somme des impôts dus :            + 515 000€

Avoirs fiscaux :                             -      6 000€

 

Le Trésor lui reversera :              9 000€


 Somme des impôts payés:       500 000€


 

Situation prochaine

 

On supprime les niches fiscales
donc
suppression des avoirs fiscaux,
et TOC !

 

Revenus :                                1 000 000 €

 

Somme des impôts dus :       + 515 000€

Avoirs fiscaux :                          -            0€    ( c'est bien fait! et retoc!)

 

Le Trésor lui reversera :          15 000€    ( ???? )

 

Somme des impôts payés:       500 000€

 

                           

Prenons le couple contribuable«Solex chromé» :

 

Situation actuelle

 

Revenus :                                 500 000 €

 

Somme des impôts payés:      3 000€ qui se décomposent comme suit :

 

Somme des impôts dus :          +  9 000€

Avoirs fiscaux :                            -  6 000€

 

Somme des impôts payés:       3 000€

 

 

Situation prochaine

 

On supprime les niches fiscales
donc
suppression des avoirs fiscaux,
et reTOC !

 

Revenus :                                   500 000 €

 

Somme des impôts dus :        +    9 000€

Avoirs fiscaux :                          -            0€

 

 Somme des impôts payés:       9 000€

 

 

"- Mais c’est injuste ! criera le couple Solex chromé.

 

- Non, Monsieur, et non, Madame, répondra le couple Rolex doré

l’injustice,

c’est quand la loi n’est pas appliquée à l'identique pour chacun.

Et ces lois,

ce sont nos députés et nos sénateurs qui les votent !
C'est ça votre république démocratique !"

 

Rappel :

Les travaux d’améliorations thermiques de son habitation, l’emploi d’une personne à domicile, les cours de rattrapages scolaires privés à domicile,..., donnaient à des avoirs fiscaux.

 

 

 

 

 

 

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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 13:25

A la Mi-août,

les feuilles commencent déjà de tomber.

Il me semble d’ailleurs qu’elles sont plus nombreuses cette année.

La crise sans doute.

Même les arbres semblent perdre leur moral.

 

D’autres feuilles tomberont bientôt.

 

Les inconséquents qui hasarderaient une sortie sans avoir prévu de protections (casque, voire bouclier pourquoi pas pour les initiés)

risquent une rentrée fort désappointée.

 

C’est vrai,

je suis un des rares privilégiés qui restent imposables sur leurs revenus.

Ni niches fiscales, ni bouclier fiscal.

 

Par rapport à 2007,

mon revenu imposable 2008 a augmenté de 9,90%***

(je suis ravi !)

et mon impôt de 16,52%

(là, je suis ravi).

 

 

 

A part ça,

Tout va bien.

 

« Rien n’augmente !

Les prix sont stables !

 Certains auraient même tendance à baisser.* »

 

nous serinent ceux qui causent dans le poste.

 

Les prix à la consommation baissent

donc le taux d’intérêts du Livret A dégringole

mais pas l’électricité,

normal !

 

Notre Président avait promis

de n'être pas le Président de l’augmentation des impôts.

Il a tenu parole pour certains.

Les autres paieront pour eux.

 

« Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. » dit le sage.

 

A la prochaine campagne présidentielle,

le fabricant de « boules Quies » risque de faire fortune !

 

 

* : Bizarre cette affirmation, non ?

Elle émane de ceux-là qui n’avaient pas prévu la crise et qui ensuite affirmaient que la France en serait épargnée !!!!!!!

On n’est plus à une sornette près...

***: Pour information:  Cette augmentation du revenu imposable est due à la fin du versement d'une pension alimentaire. Mon salaire, lui, n'a augmenté que de 0,99%.

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4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 14:19

 

Les restaurateurs

 

 

         Dans un restaurant dont je tairai le nom, il m’est arrivé de profiter involontairement d’une conversation entre le patron de l’établissement et une tablée d’habitués. En phase avec l’actualité, le sujet portait sur la baisse de la TVA.

 

         En résumé, le restaurateur qui semblait s’exprimer au nom de tous ses collègues, était asphyxié par les charges, les taxes, les impôts, les 35 heures,... Il louait notre Président qui, de haute lutte au Conseil Européen, avait obtenu cette baisse pour redynamiser toute la profession.

 

         Bien entendu, aucun de ses interlocuteurs, en totale communion avec l’orateur, ne lui firent remarquer :


         - que cette baisse n’avait pas été répercutée sur les prix des menus présentés en son établissement. Il est vrai que l’accord passé avec le gouvernement avait été respecté. Sur la  carte, 7 produits voyaient leurs prix barrés.. La bouteille d’eau, le café, la canette de Coca-cola, la crêpe sucre, la glace vanille, l’œuf mayonnaise et l’assiette de crudités coûtaient environ 10% de moins.

 

         - que les « charges » et les impôts sont une mutualisation des « frais de fonctionnements » d’une société (Santé, Education, divers autres services publics,...). Tout le monde en acquitte une part en fonction de ses revenus « déclarés ».

 

         - que les taxes participent du même objet.

 

         - que les « charges », « impôts » et « taxes » sont répercutés dans le prix payé par chaque client en sus du coût des denrées et autres dépenses (personnels, amortissements, salaire du patron, provisions, ...)

 

         - que les 35 heures n’ont pas été appliquées dans la restauration pour laquelle la règle des 39 heures est toujours de mise selon les accords passés.

 

         - que la baisse de 7 produits n’allait guère écorner son Chiffre d’Affaire et encore moins profiter à ses « fidèles clients ».

 

         - qu’environ 50% de ses collègues n’avaient consenti une quelconque baisse des tarifs.

 

         - que les contrôles brandis d’une grosse voix par nos ministres ne se concluront jamais par quelques sanctions ou pénalités.

         D’une part, il n’existe aucune obligation d’appliquer cette baisse de T.V.A..

         D’autre part, le nombre de fonctionnaires de la D.G.C.C.R.F. (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) se réduit comme peau de chagrin (10% d’emplois supprimés en 2008, (3 275 contre 3 543 en 2007 et 3 715 en 2005). Leurs éventuels contrôles se résumeront à de simples constats . Lesquels seront érigés en victoire statistique gouvernementale clamant plus de 51.99%  restaurateurs appliquant la baisse. Mais, quand on compare ces moyens humains avec les quelques 100 000 restaurants ouverts en France, les restaurateurs peuvent dormir tranquille.

 

         - que l’annonce de 50 000 créations d’emplois s’était transformée en une éventualité de 20 000, mais seront-ce des emplois à temps plein ou des temps partiels ?

 

         - que jusqu’à ce 1er juillet, les patrons restaurateurs avaient bénéficié d’une aide non négligeable de l’Etat (environ 180€ par mois sous certaines conditions) pour chaque emploi.

 

         Il est vrai que la polémique ne sied guère à la convivialité d’une agape.        
         Toutefois, ce restaurateur devrait avoir conscience que la majorité de ses « clients » vient chez lui pour se sustenter en toute quiétude et non pour être forcé d’entendre ses récriminations ou ses louanges à l’égard des divers pouvoirs politiques présents ou passés.
 

 

         A cette logorrhée incivile, la simple arithmétique guidera le citoyen vers une perception raisonnable.

        

         Est-il besoin d’être fin économiste pour comprendre que cette baisse se révèlera être une vaste fumisterie autant populiste dans sa présentation que démagogique dans son application ?

 

Cette baisse de T.V.A. de 19,6% à 5,5% équivaut à un manque à gagner de 2 500 000 000€.

Cela correspond à un chiffre d’affaire annuel hors T.V.A. de : 17 730 000 000€.

 

Situation avant la baisse :

 

Chiffre d’affaire annuel hors TVA:              17 730 000 000€

T.V.A. 19,6% payée par les clients               3 475 000 000€

 

Total payé par les clients :                       21 205 000 000€

 

Situation après la baisse :

 

A cause de la quasi non répercussion de la baisse de T.V.A. sur les tarifs, on peut considérer que le total payé par les clients sera identique soit :

                                                                 

                                                                        21 205 000 000€

T.V.A. 5,5% payée par les clients :                1 105 000 000€

 

Chiffre d’affaire annuel hors T.V.A. :             20 100 000 000€

 

 

La réalité des chiffres montre que :

 

         - le manque à gagner pour l’Etat est de :                 2 375 000 000€

 

         - le chiffre d’affaire Hors T.V.A. s’accroît de :          2 375 000 000€  

 

Hypothèse :

 

Si on établit la marge de bénéfice net à 5% du C.A. Hors Taxe,

 

elle était d’environ, avant la baisse de T.V.A. :       886 500 000€

On y ajoute l’accroissement soit                          2 375 000 000€

 

Total prévisionnel après la baisse :                      3 261 500 000€

 

Coût des 50 000 emplois à temps plein

(25 000€ annuel toutes charges)                           1 250 000 000€      

 

Reste net annuel pour travaux divers                     2 011 500 000€
et augmentations de salaires:

 

Conclusion interrogative

 

Sondage :

 

Seriez-vous d’accord que chaque foyer fiscal verse une contribution complémentaire annuelle de 150€ pour :

        
         - financer la construction de 17 000 logements par an ?    oui     non


(Soit assurer, pour un loyer modeste, le logement de 60 000 personnes par an soit 600 000 personnes en 10 ans!)


Pour information
 : 

                              c’est ce que nous coûtera ce cadeau fiscal 
                                                      chaque année
                              (rappel: 2 milliards et 500 millions d'Euros)
                                       fait au lobby de la restauration
         soit près de 40€ annuel pour chaque français tous âges confondus.

                           Comparé au bouclier fiscal, ce n'est qu'un petit pavois!

                               Seul, le contribuable moyen ne pavoise plus.



                                  Vive la solidarité!


N.B.: Dans un an, une étude statistique pourrait nous montrer une recrudescence des achats de véhicules de luxe chez ces commerçants de bouche. C'est peut-être cela, être solidaire de la filière automobile dont ils sont éventuellement actionnaires.









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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 20:33

Saviez-vous que notre noblesse française s’honore d’une nouvelle branche ?

 

Et pour être en adéquation avec notre époque,

cette fraîche lignée n’hésite plus à utiliser les spots de télévision

pour présenter son rejeton :

 

            j’ai nommé


« Olivier de Carglass » premier

 

                                  Comte  (en banque)  de Bris de Glace !


Naturellement,
toute peronnelle,
pensant à de telles bourses,
l'imaginerait hors de prix.


Heureusement assurées,
les prétendantes découvriront que:
sa prestation est gratuite,
rapide, (on ne peut tout avoir)
et garantie sans trace (ce qui est là un avantage indéniable).

Et il se rend chez vous avec son car... rosse!

Vous non plus,
ne résisterez pas à son impact!

Pour vous en convaincre,
regardez le dernier regard énamouré
de la femme autant conquise
que certainement fort comblée par la prestation d'Olivier qui,
le coquin,
s'avère n'être pas de glace ...
et ...
cet Olivier n'est point de bois!

Elle insiste pour le récompenser ?

Chevaleresque,
le Comte Olivier
refuse dextrement cette obole
et prestement repart vers d'autres conquêtes.

Car,
pour elles,
désormais,
seul,
son beau vit comte! 

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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 18:45

Le journal Ouest France du 28 juillet 2009 nous livre cette information :

 

Saint Michel en Grève

 

Un cheval meurt étouffé sur une plage


De la vase et des algues vertes, c’est sans doute le cocktail qui a étouffé un cheval, vers 16 h 30, sur la plage de Saint-Michel-en-Grève (Côtes-d’Armor). En voulant l’aider, son cavalier a perdu connaissance. Il a été secouru par deux voisins et l’entreprise de ramassage d’algues vertes. Il a ensuite été conduit, conscient, à l’hôpital de Lannion


Et après cela,


on nous convaincra que rien ne prouve que les algues vertes

ne sont pas dangereuses pour la santé des hommes et des animaux.

 

Mais d’où peuvent-elles donc bien provenir ces algues vertes ?

 

Politiquement,

elles ne peuvent certainement pas être la conséquence du travail

de ceux qui proclament

haut, fort et souvent avec violence

être les premiers défenseurs de la nature

puisqu’ils en vivent.

 

Pourtant.

 

Ceux-là peuvent continuer leurs élevages extensifs de porcs

en toute quiétude,

pour eux, les pollueurs ne seront jamais les payeurs.

 

Ceux-là peuvent continuer d’agrandir leurs usines à polluer

avec l’aval de l’administration

laquelle n’est nullement outrée d’entériner des extensions sauvages.

 

Ceux-là peuvent continuer de déverser leurs mégatonnes de lisiers

sans craindre aucun contrôle.

 

Ils savent que les divers pouvoirs n’utiliseront ni trique ni prune.

Elections obligent !

N.B.: rendez-vous sur les sites suivants pour plus amples informations:

www.eau-et-rivieres.asso.fr                      www.lesvertsbretagne.org

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 18:46

Trop tard pour sourire un peu:

Sur le moteur de recherche "GOOGLE"

il vous aurait fallu taper:

trou du cul du web

Agréablement ou non,

c'est selon,

vous eussiez été surpris du site occupant


la première place.

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 18:30

 

Notre Président peut être fier de ce haut fait culturel purement français

que le monde entier nous envie.

 

Il nous avait bien fait comprendre qu’il disait ce qu’il ferait et qu’il ferait ce qu’il disait.

Il nous avait promis la rupture.

 

Quoi plus que ce tour de France 2009 pourrait mieux symboliser celle-ci ?

 

Grâce à une nouvelle politique  du sport,

aussi discrète qu’efficace,

pas un seul cas de dopage !

 

Pendant trois semaines,

les journalistes ne tarirent pas d’éloges sur ces purs sportifs de l’impossible exploit.

 

A "langueur" de reportages télévisés,

les mêmes s’ébaudissaient du bonheur que ces prouesses sportives procuraient au peuple illustrant en cela leur travail d'investigations.

 

Chaque jour,

des milliers d’enthousiastes jouissaient de leur dernier pain blanc et des jeux que la République leur offrait.

 

Un tour de France propre ?

 

Un tour tout proprement ...


Les shampoings DOP
avaient-ils une place de choix dans la caravane du Tour de France?

L' U.C.I. et l' A.S.O.
ont rempli leurs engagements:

                       "On ne parlerait pas de dopage sur le Tour"
                                                   
                                                      et
                        
                        "On n'a pas parlé de dopage sur ce tour!"

                                                     mais

                          "parlera-t-on de dopage sur ce Tour?"
 

Cette année particulièrement,
ce jour de dernière étape laisse une sorte de mal aise, vague à l’âme...éh!oui!


Mais de là à faire un trouble lipothymique, 
faut pas exagérer non plus!
 

Ô Dieu Tour, des cons t’adorent !

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 12:52

La création du titre de " Maître-Restaurateur " est l'une des applications du contrat de croissance signé en mai 2007 entre le Gouvernement et les principales organisations professionnelles de restaurateurs.

 

L'objectif recherché

 

Reconnaître l'excellence des meilleurs professionnels de la restauration traditionnelle, en valorisant leur compétence ainsi que leur engagement en faveur de la qualité.

 

Les bénéficiaires de la mesure

 

Les entreprises de restauration indépendantes ou appartenant à de petits ensembles (maximum trois établissements):

 

- réalisant une cuisine " authentique ", placée sous la responsabilité directe du restaurateur ou de son chef cuisinier, ne recourant pas à l'assemblage ou à des plats déjà préparés qu'il s'agirait simplement de " réchauffer " ;

- s'engageant à respecter un ensemble de règles simples, mais garantissant une prestations de service de qualité (accueil, service à table, décoration) ;

 

- respectant la réglementation en matière d'hygiène et de sécurité.

 

         Ces points sont vérifiés au moyen d'un audit qui devra être réalisé par un organisme certificateur déclaré, indépendant de l'Etat, comme des entreprises de restauration.

         Par ailleurs, les candidats au titre doivent bénéficier d'une qualification ou d'une expérience professionnelle avérée en restauration.

 

         C'est le préfet du département du principal établissement du candidat, ou de l'entreprise qu'il dirige, qui est chargé d'attribuer le titre de maître-restaurateur, au vu du rapport d'audit et de l'ensemble des pièces du dossier de candidature.

En contrepartie, l'Etat accompagne les chefs d'entreprises ayant obtenu le titre dans leurs efforts de modernisation et de développement de la qualité, en leur accordant, en 2008 et en 2009 un crédit d'impôt à hauteur de 50% des dépenses directement en rapport avec les exigences du titre.

 

QUI PEUT OBTENIR LE TITRE?

 

         Le titre peut être obtenu par des personnes physiques, dirigeants d'une entreprise exploitant un fonds de commerce de restauration. Le crédit d'impôt, en revanche s'applique à l'entreprise. Celle-ci peut être indifféremment une entreprise individuelle ou une société.

         Votre entreprise devra exploiter un fonds de commerce de restauration, au sens de la nomenclature française d'activité (NAF). Les différentes formes de restauration sont éligibles, de même que les hôtels-restaurants, les brasseries et cafés-brasseries, sous réserve notamment que votre établissement soit doté d'une salle et que le service soit fait à la table.

 

         En revanche, le titre ne pourra pas vous être attribué si vous dirigez un commerce alimentaire, même si vous êtes en mesure de proposer des plats préparés servis à table.

 

         Si votre entreprise comprend plusieurs établissements, trois d'entre eux pourront se réclamer du titre et bénéficier du crédit d'impôt (dans la limite de 5000 euros par an pour l'ensemble des établissements).

         Vous devrez être, soit l'exploitant si vous êtes entrepreneur individuel, soit le gérant dans le cas où votre entreprise est constituée en SARL ou société en commandite. Dans le cas d'une société par action, vous devez en être le président, ou le directeur général, ou le président du conseil de surveillance ou encore membre du directoire.

 

         Vous devez en outre détenir une qualification professionnelle matérialisée par un diplôme, titre ou certificat du niveau du baccalauréat professionnel restauration. A défaut, vous pourrez tout de même obtenir le titre :

 

- si vous détenez une expérience professionnelle de dix ans en tant que gérant ou exploitant d'une entreprise de restauration,


- ou une qualification de niveau CAP en restauration et cinq ans d'expérience professionnelle,

- ou si vous employez un cuisinier qualifié chargé d'assurer le contrôle effectif et permanent de la cuisine servie dans votre établissement. Ce cuisinier devra détenir au minimum un CAP de cuisine.

 

         Par ailleurs, un audit, réalisé par l'un des organismes certificateurs agréés par le ministre devra établir que vous respectez tous les points du cahier des charges de maître-restaurateur.

Les frais de réalisation de cet audit seront à votre charge, mais ces dépenses sont récupérables grâce au crédit d'impôt.

 

LES QUALIFICATIONS REQUISES :


SUR QUELLE BASE DEMANDER LE TITRE ?

 

Vous demandez le titre en fonction de votre qualification personnelle.

 

Vous devez être titulaire du brevet professionnel, du baccalauréat professionnel ou d'une certification de niveau IV ou supérieur enregistrée au répertoire national des certifications professionnelles. Les titres obtenus par la voie de la VAE ou les titres délivrés dans le cadre de la formation tout au long de la vie sont éligibles.

 

Le caractère professionnel des diplômes, certificats ou titres requis impliquent cependant que votre diplôme vous ait préparé à l'exercice du métier de restaurateur.

A titre indicatif, les diplômes suivants sont considérés comme parfaitement adaptés à l'attribution du titre :

 

- Baccalauréat professionnel en restauration ;


- Brevet professionnel mention « restaurant » ou « cuisine ».

 

         Si vous êtes ressortissant d'un Etat membre de l'Union Européenne ou d'un Etat partie à l'Espace économique européen, vous pouvez également prétendre au titre dans les mêmes conditions que les ressortissants français, à condition que votre diplôme, certificat ou titre vous ait préparé à l'exercice de métiers comparables. A défaut de certification et si une expérience professionnelle est requise, elle devra avoir été acquise dans les mêmes conditions qu'en France.

         Vous demandez le titre en fonction de votre qualification personnelle et de votre expérience.

         Dans ce cas, un diplôme de niveau V suffit, si vous disposez de 5 ans d'expérience professionnelle en tant que dirigeant d'une entreprise exploitant un fonds de commerce de restauration.

Le caractère professionnel des diplômes, certificats ou titres requis impliquent cependant que votre diplôme vous ait préparé à l'exercice du métier de restaurateur.

A titre indicatif, les diplômes suivants sont considérés comme parfaitement adaptés à l'attribution du titre :

- Certificat d'aptitude professionnelle de cuisinier ;


- Certificat d'aptitude professionnelle « Restaurant » ;
- Brevet d'études professionnelles « Métiers de la restauration et de l'hôtellerie » ;
- Titre professionnel de cuisinier.

Vous demandez le titre sur la base de votre seule expérience professionnelle.

Dans ce cas, l'expérience requise est d'au moins dix ans en tant que dirigeant d'entreprise.

Si vous n'avez aucun diplôme et que vous êtes chef d'entreprise depuis moins de dix ans, vous avez tout intérêt à demander la validation de votre expérience professionnelle (consulter le site CNCP), de façon à être en mesure de présenter votre candidature.

Vous demandez le titre sur la base de la qualification professionnelle d'un cuisinier employé dans votre entreprise.

Si vous êtes dirigeant d'une entreprise de restauration depuis au moins cinq ans et que vous ne détenez aucune qualification, vous pouvez obtenir le titre sur la base de la qualification de votre chef cuisinier. Celui-ci peut être un salarié de votre entreprise, votre conjoint, ou un associé.

Vous devrez dans ce cas être en mesure de produire la copie de son diplôme, certificat ou titre établissant sa qualification. Celle-ci devra correspondre au minimum à un CAP cuisine. S'il détient un titre équivalent, inscrit au répertoire national des certifications professionnelles et obtenu sur la base de son expérience professionnelle, celle-ci devra être d'au moins cinq ans.

Si votre entreprise détient plusieurs établissements, l'activité de chacun d'entre eux devra être placée sous le contrôle technique effectif et permanent d'un cuisinier qualifié dans les mêmes conditions.

Même dans ce cas, c'est vous qui êtes bénéficiaire du titre, en tant que dirigeant de l'entreprise.

Cependant, en cas de départ de votre cuisinier, vous devrez en informer immédiatement le préfet qui vous a décerné le titre et pourvoir au remplacement de votre cuisinier (par une personne détenant la qualification de cuisinier) dans un délai de trente jours.

Pour en savoir plus :
Décret no 2007-1359 du 14 septembre 2007 relatif au titre de maître-restaurateur, article 1er et 2

 

LE CAHIER DES CHARGES DU TITRE DE MAITRE RESTAURATEUR.

L'audit effectué par l'organisme certificateur que vous aurez choisi parmi ceux qui ont été agréés (adresse des organismes) par le Ministre a pour but de vérifier que votre restaurant ou jusqu'à 3 de vos établissement délivre des prestations en tout point conformes aux 30 clauses suivantes qui constituent le cahier des charges du titre de maître-restaurateur, figurant en annexe de l'arrêté ministériel du 16 septembre 2008.

Le non respect d'un seul des points du cahier des charges fait obstacle à la délivrance du titre.

CAHIER DES CHARGES POUR LE TITRE DE MAÎTRE-RESTAURATEUR
Contenu de la prestation de services

A. – Produits de la table :

La cuisine est faite sur place.
Achat exclusif auprès d'artisans ou de PME indépendantes maîtrisant leur cycle de production des produits semi-finis suivants : charcuteries et salaisons.

Ne pas recourir à des plats préparés.

Travailler avec des produits acquis majoritairement frais.

Diversifier les plats proposés : au moins quatre plats en entrée, quatre plats principaux et quatre desserts. En outre, en matière de suggestions ponctuelles, au moins, soit une entrée, soit un plat principal, soit un dessert devront être renouvelés quotidiennement.

B. – Relation clients :

Existence d'un traitement des réclamations clients.

Le personnel de salle doit être composé au moins d'une personne :
– titulaire au minimum d'un certificat d'aptitude professionnelle « restaurant » ou d'un titre homologué équivalent dans ce domaine de compétence ;
– ou justifiant d'une expérience professionnelle de deux ans dans ce domaine de compétence.

Les ressortissants d'un Etat membre de l'Union européenne ou d'un Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen et, sous réserve des conventions internationales, les ressortissants des autres Etats doivent justifier, dans le domaine d'activité considéré, d'un diplôme équivalent obtenu dans l'un de ces Etats autres que la France ou d'une expérience professionnelle acquise dans des conditions équivalentes.

Accueillir le client de manière aimable, souriante, courtoise, chaleureuse, en utilisant des formules de politesse adaptées.

Transmettre au client des informations précises et complètes, dans le cadre d'une demande d'informations ou d'une réservation.

La tenue et la présentation du personnel d'accueil doivent être soignées, propres et en harmonie avec le site.

Renseigner, conseiller et répondre aux clients de façon précise et complète, avec toutes les informations nécessaires.

Afficher les informations utiles (tarif, prix, services, horaires, moyens de paiement acceptés) de façon lisible et visible sur un support adapté propre et en bon état.

Proposer des cartes de menus soignées, attractives et lisibles (propres et non abîmées, non surchargées ni raturées), avec une mise en avant des plats (valorisation des plats du jour et/ou spécialités maison).

Assurer un service à table efficace et attentionné. Gérer l'attente entre les plats.

Servir des plats en quantité suffisante. Leur présentation doit être soignée et attractive.

Assurer une facturation efficace : clarté, précision, conformité de la facture par rapport aux prestations achetées, rapidité des formalités.

Prendre congé du client de façon chaleureuse, aimable et souriante avec remerciements.

Equipements et aménagements

C. – Aménagements intérieurs :

Aménager et décorer le restaurant de manière à le rendre accueillant, chaleureux et convivial, confortable, avec une température ambiante agréable, une ventilation et un éclairage efficaces.

Informer la clientèle de l'existence d'équipements ou aménagements des locaux destinés à l'accueil des personnes handicapées à mobilité réduite.

La mise en place de la table doit être faite avec goût et avec des éléments (nappes, sets, serviettes, couverts, verres, assiettes, ménagères) propres et en bon état, secs et non dépareillés.

Un équipement en faveur de l'accueil des enfants (rehausseur ou chaise haute).

Fournir un équipement (porte-manteaux ou vestiaire) correspondant au nombre des personnes susceptibles d'être accueillies et dont l'emplacement assure à la clientèle des conditions satisfaisantes de sécurité et de propreté.

D. – Environnement et extérieurs (si existants) :

Les extérieurs doivent être propres et en bon état.

Un parking ou une autre possibilité de stationnement (payant ou gratuit) doit être mis à la disposition du client.

Les extérieurs doivent bénéficier d'un éclairage (abords, parking, entrée, enseigne) en bon état.

Si les extérieurs sont aménagés, ils doivent être équipés de manière confortable avec du mobilier de qualité : terrasse ombragée, pourvue de parasols.

La signalétique d'accès au site doit être visible, lisible, uniforme et doit faciliter la localisation du site (si existante et autorisée).

E. – Hygiène, sécurité et propreté :

Les espaces cuisine et de stockage doivent être propres, en bon état, avec des outils de production à l'hygiène irréprochable (conformité à la réglementation en matière d'équipement frigorifique et d'espaces de stockages).

Les revêtements muraux, sols et plafonds de la salle de restaurant et le mobilier du restaurant (tables, chaises, fauteuils, consoles, guéridon...) sont propres et en bon état.

Conformité à la réglementation en matière de sécurité incendie (signalétique, issues de secours).

Les sanitaires en bon état, propres et éclairés, équipés pour le confort du client (présence de poubelles, de sèche-mains, savon liquide, papiers et consommables en quantités suffisantes, ventilation), ne doivent pas communiquer directement avec la cuisine.

Pour en savoir plus :
Arrêté du 14 septembre 2007 relatif au cahier des charges du titre de maître-restaurateur

 

VOUS SOUHAITEZ POSTULER AU TITRE DE MAITRE-RESTAURATEUR ? LES ETAPES NECESSAIRES.

Dès lors que vous êtes le chef d'une entreprise exploitant un fonds de commerce de restauration, et que vous répondez aux conditions de qualification ou d'expérience fixées par le décret du 14 septembre 2007, vous pouvez postuler au titre.

La marche à suivre :

Première Etape : vérifiez que vous répondez aux conditions fixées.

Avant toute chose, vérifiez que vous remplissez bien les conditions fixées par les textes.

Sauf dans le cas où vous êtes en mesure d'attester que vous avez une expérience professionnelle de 10 ans en tant que dirigeant d'une entreprise exploitant un fonds de commerce de restauration, vérifiez que votre diplôme, certificat ou titre attestant de votre qualification de restaurateur (ou, le cas échéant de celle de votre cuisinier) est bien inscrit au répertoire des certifications professionnelles. Vous pouvez vérifier ce point en consultant le site Internet de la Commission nationale des certifications professionnelles.

Vérifiez également que vous êtes à jour de vos obligations fiscales et des versements des cotisations sociales.

Réunissez les justificatifs nécessaires, tant concernant votre société que vous même.

Prenez connaissance du cahier des charges du titre.

Deuxième étape : faites effectuer l'audit de votre établissement

Prenez contact avec l'un des organismes certificateurs figurant parmi ceux qui ont été agréés pour effectuer l'audit (adresse des organismes).

Il vous renseignera sur le prix de la prestation (à votre charge) et fixera avec vous les modalités de son intervention.

Il vous précisera le cas échéant les pièces comptables (par exemple les factures de vos fournisseurs attestant que vous utilisez effectivement une majorité de produits frais pour élaborer votre carte) ou relatives à votre exploitation qui lui seront nécessaires pour vérifier que le cahier des charges est respecté.

Prévoyez d'être présent dans votre établissement durant cette période, afin d'être en mesure de lui donner toutes les informations dont il pourra avoir besoin.

A noter que la qualification, ou, le cas échéant, l'expérience de votre personnel de salle est contrôlée par l'organisme certificateur. Prévoyez donc les justificatifs (copies de diplômes, bulletins de salaires, CV) nécessaires.

A l'issue de son intervention, il vous remettra le rapport d'audit à joindre à votre dossier.

Troisième étape

Constituez votre dossier.

Il devra être complet pour qu'il puisse être instruit dans les meilleurs délais.

La liste des pièces à fournir est la suivante :

1 : l'identité du candidat, l'adresse et l'enseigne du ou des établissements dans lequel il exerce son métier;
2 : lorsque l'entreprise est de forme sociale, l'adresse du siège social et la raison sociale de la société;
3 : le justificatif de l'immatriculation au registre du commerce et des sociétés du principal établissement et éventuellement des immatriculations secondaires de moins de trois mois;
4 : les justificatifs relatifs aux conditions de candidature définies aux articles 1er et 2 du décret du 14 septembre 2007 susvisé;
5 : l'attestation sur l'honneur du chef d'entreprise que lui-même ou la société sont à jour des cotisations fiscales ou sociales exigibles;
6 : le rapport d'audit établi conformément aux dispositions du décret du 14 septembre 2007 susvisé et de l'arrêté mentionné à son article 3 qui vous aura été remis par l'organisme certificateur.

En principe l'extrait K ou Kbis du registre du commerce et des sociétés est suffisant pour prouver que vous êtes bien le dirigeant de votre société. Toutefois, si vous êtes candidat sur la base de votre expérience professionnelle, les pièces fournies doivent permettre d'attester que vous avez bien l'expérience prévue en tant que dirigeant d'entreprise (5 ans si vous détenez une qualification de niveau V et 10 ans à défaut).

Le dossier devra comporter également une copie de votre diplôme, titre ou certificat professionnel ou, le cas échéant de celui de votre cuisinier (seulement dans le cas où vous êtes candidat sur la base de sa qualification).

Aucun formulaire spécifique n'est à renseigner, mais, bien que ce ne soit pas une obligation, il est conseillé de joindre une lettre de candidature précisant notamment si votre candidature s'appuie sur votre qualification seule, votre expérience seule, les deux, ou sur la qualification de votre cuisinier.

Quatrième étape : envoyez votre dossier

Votre dossier devra être envoyé au préfet du département dans lequel votre entreprise est immatriculée au registre du commerce et de sociétés.

Le préfet ou son représentant accusera réception de votre dossier.

S'il n'est pas complet, il vous précisera les pièces manquantes qu'il vous appartiendra de fournir.

La décision d'attribution ou de refus du titre vous sera ensuite notifiée, dans un délai de deux mois suivant la réception du dossier complet.

Si, au terme de ce délai, aucune réponse ne vous est parvenue, votre demande sera réputée rejetée.

Si le préfet vous accorde le bénéfice du titre, vous pourrez alors vous en prévaloir dans votre communication.

Un logo sera très prochainement rendu disponible.

En cas d'échec ...

En cas d'échec de votre dossier , vous pourrez saisir par courrier la commission de recours du titre de maître restaurateur. Votre courrier devra impérativement être envoyé dans les deux mois suivant la notification de la décision de rejet.

La Commission, dans laquelle siègeront 4 représentants de votre profession se prononcera au vu de l'ensemble de votre dossier et des éléments ayant motivé son rejet.

Les organismes certificateurs

4 organismes certificateurs ont été désignés (par arrêté du Ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi) pour réaliser les audits nécessaires à l'attribution du titre.

Ces organismes indépendants de l'Etat, comme des entreprises, sont compétents pour évaluer le respect des normes et référentiels en matière de restauration.

Ils réaliseront, à votre demande l'audit nécessaire à l'attribution du titre et vous le factureront. Si vous obtenez le titre, vous pourrez déduire 50% des dépenses engagées des impôts dus par votre entreprise au titre du crédit d'impôt.

Pour en savoir plus :
Décret n° 2007-1359 du 14 septembre 2007 relatif au titre de maître-restaurateur, article 1er
Arrêté du 14 septembre 2007 relatif au cahier des charges du titre de maître-restaurateur
Arrêté du 14 septembre 2007 relatif à l'attribution du titre de maître-restaurateur

 

LES AVANTAGES ASSOCIES AU TITRE DE MAITRE-RESTAURATEUR 

Une reconnaissance officielle de votre professionnalisme

L'attribution du titre de maître-restaurateur vous confère une reconnaissance officielle de votre excellence dans le domaine de la restauration traditionnelle ainsi que de votre engagement en faveur de la qualité. Dans le cadre de la communication de votre entreprise, vous pouvez vous prévaloir de l'obtention du titre et utiliser le logo officiel « maître-restaurateur ».

Un crédit d'impôt vous aide jusqu'en 2009 à mieux moderniser votre entreprise

Un crédit d'impôt est instauré pour les entreprises dont le dirigeant a obtenu la délivrance du titre de maître-restaurateur.
Ce crédit d'impôt est égal à 50% des dépenses qui permettent de satisfaire aux normes d'aménagement et de fonctionnement prévues par le cahier des charges relatif au titre de maître restaurateur.
Seules sont prises en compte dans l'assiette du crédit d'impôt, dans la limite de 30 000 euros, les dépenses exposées pendant l'année civile au titre de laquelle le dirigeant a obtenu le titre de maître-restaurateur et les deux années suivantes.

Le crédit d'impôt s'applique quel que soit le mode d'exploitation de l'entreprise (entreprise individuelle, société de personnes, société de capitaux…). Toutefois, compte tenu des conditions d'attribution du titre de maître-restaurateur, seules les entreprises, ayant au moins un dirigeant personne physique, qui exploitent un fonds de commerce de restauration sont éligibles à ce crédit d'impôt.
L e crédit d'impôt en faveur des maîtres-restaurateurs s'applique dans les limites et conditions prévues par la réglementation communautaire relative aux aides de minimis.

 Quelles sont les dépenses éligibles au crédit d'impôt ?

Ouvrent droit au crédit d'impôt les seules dépenses suivantes :

1°. les dotations aux amortissements des immobilisations permettant d'adapter les capacités de stockage et de conservation de l'entreprise à un approvisionnement majoritaire en produits frais :
a. matériel de réfrigération en froid positif ou négatif ;


b. matériel lié au stockage en réserve sèche ou en cave ;


c. matériel de conditionnement sous vide ;


d. matériel pour la réalisation de conserves et de semi-conserves ;


e. matériel de stérilisation et de pasteurisation ;


f. matériel de transport isotherme ou réfrigéré utilisé pour le transport des produits frais et permettant de respecter l'isolation des produits transportés ;

 

2°. les dotations aux amortissements des immobilisations relatives à l'agencement et à l'équipement des locaux lorsqu'elles permettent d'améliorer l'hygiène alimentaire :


a. travaux de gros oeuvre et de second oeuvre liés à la configuration des locaux ;


b. matériel de cuisson, de réchauffage, de conservation des repas durant le service ;


c. plans de travail ;


d. systèmes d'évacuation ;

 

3°. les dotations aux amortissements des immobilisations et les dépenses permettant d'améliorer l'accueil de la clientèle et relatives :


a. à la verrerie, à la vaisselle et à la lingerie ;


b. à la façade et à la devanture de l'établissement ;


c. à la création d'équipements extérieurs ;


d. à l'acquisition d'équipements informatiques et de téléphonie directement liés à l'accueil ou à l'identité visuelle de l'établissement ;

 

4°. les dotations aux amortissements des immobilisations et les dépenses permettant l'accueil des personnes à mobilité réduite.

 

5°. les dépenses courantes suivantes :


a. dépenses vestimentaires et de petit équipement pour le personnel de cuisine ;


b. dépenses de formation du personnel à l'accueil, à l'hygiène, à la sécurité, aux techniques culinaires et à la maîtrise de la chaîne du froid ;


c. dépenses relatives aux tests de microbiologie ;


d. dépenses relatives à la signalétique intérieure et extérieure de l'établissement ;


e. dépenses d'audit externe permettant de vérifier le respect du cahier des charges relatif au titre de maître-restaurateur.

 

Pour ouvrir droit au crédit d'impôt, les dépenses précitées doivent remplir les conditions cumulatives suivantes :


- être exposées par un ou des établissement(s) contrôlé(s) dans le cadre de la délivrance du titre de maître-restaurateur ;


- constituer des charges déductibles du résultat de l'entreprise ;


- ne pas être comprises dans la base de calcul d'un autre crédit ou réduction d'impôt.

 

Situations particulières de votre entreprise

Fusions et opérations assimilées

En cas de fusion sans effet rétroactif, le crédit d'impôt en faveur des maîtres-restaurateurs ne peut être transféré à la société absorbante.


En cas de fusion avec effet rétroactif, les dépenses éligibles au crédit d'impôt peuvent être reprises dans la comptabilité de la société absorbante. Celle-ci pourra alors bénéficier du crédit d'impôt à la condition que son dirigeant soit titulaire du titre de maître-restaurateur.


Scissions et apports partiels d'actifs

Lorsqu'une opération de scission ou d'apport partiel d'actifs est assortie d'un effet rétroactif, l'entreprise bénéficiaire de la scission ou de l'apport partiel d'actifs peut bénéficier du crédit d'impôt au titre des dépenses éligibles rattachées à la branche complète d'activité apportée, si le dirigeant de l'entreprise bénéficiaire de la scission ou de l'apport partiel d'actifs obtient avant le 31 décembre de l'année au cours de laquelle l'opération a eu lieu le titre de maître-restaurateur pour l'exploitation de l'établissement concerné par l'opération.

 

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 14:41

 

 

         Généralement, le Président de la République remet en grande pompe la coupe au vainqueur de cette prestigieuse finale.

 

         Avec la lenteur qui sied au professionnel de la manipulation politique des médias, le Premier personnage de notre République avait l’habitude de tenir ce trophée à bout de bras avant de l’offrir au capitaine avec force sourires et accolades agrémentés d’un chaleureux compliment, le tout au plein milieu du terrain devant les dizaines de milliers de spectateurs en liesse.

 

         Mais alors, pourquoi, cette année, soit sur les chaînes de télévision, soit dans les multiples reportages de mon quotidien régional, je n’ai pas réussi à trouver une seule image de la remise de cette coupe par notre Président de la République ?

          Pourtant c'était un beau cadeau d'anniversaire offert par toute la Bretagne à son Président pour ses 2 ans à l'Elysée.

          ouh! ouh! ouh! ça s'rait-y core la censure ?

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