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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 14:36

 

 

         Si elle n’avait pas eu la mauvaise idée d’aller vérifier s’il faisait meilleur  au purgatoire, secret qu’elle se garde bien d’ébruiter pour sans doute préserver sa quiétude éternelle, ma grand-mère aurait encore pu nous faire sourire avec ses deux phrases fétiches : «Vous savez bien que le malheur des uns fait le bonheur des autres » ou « Que voulez-vous, à toute chose, malheur est bon ! ».

 

         En effet, à peine l’état de catastrophe internationale eut-il été déclaré à cause de la pandémie grippale que la valeur des actions des laboratoires ROCHE et GLAXOSMITHKLINE (GSK) explosait à la hausse.

        

         Mais dès que l’O.M.S. modéra son avertissement,  ces mêmes qui avaient ainsi misé partie de leur fortune prenaient, dés le lundi 4 avril, leurs bénéfices pour accroître d’autant leur capital.

 

         C’est là, une des forces du libéralisme : le pouvoir de certains de se repaître sur de probables cadavres en puissance.

 

         Un ami qui travaille dans une banque a raison: il suffit d’examiner l’évolution du volume des Bourses pour connaître l’état de santé de ... la planète.

 

         Qui peut encore ignorer qu’une partie du prix du médicament qui lui est prescrit va enrichir des rapaces et que c’est notre Sécu qui paie !

        

         Ce qui expliquerait aussi que les laboratoires privés ne se hâtent pas pour la recherche de remèdes qui soigneraient les maladies dites « orphelines », recherche qui coûte cher et ne rapporte pas !

 

         Autre observation : Devrions-nous être surpris d'apprendre un jour que la cause de l’apparition de ce virus se trouverait dans des élevages industriels délocalisés en ce pays pour cause de rapports financiers faramineux : salaires faibles, pas de "charges sociales", pas de contrôles sanitaires, pas d’obligation de mises aux normes sanitaires donc pas d’obligation de respecter celles-ci.... ?

 

         Le libéralisme, quel bot pied  ..... !

 

 

           

           

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 13:12

 

Ma calculette est adorable.

Elle n’a aucune accointance politique.

Sa seule religion : l’objectivité mathématique.

Conclusion : on ne peut mettre en doute sa bonne foi !

 

De haute lutte « lobbyinesque », les restaurateurs et cafetiers ont donc obtenu la baisse de la TVA qui passe de 19,60% à 5,50%.

 

Ce qui le Président CHIRAC avait promis, notre Président SARKOZY l’a fait

 

afin de sauver ces professions de l’indigence dans laquelle la crise qui couvait depuis longtemps les avait plongés. Cette mouise était d’ailleurs accentuée par l’augmentation du prix du carburant qui rendait dispendieux le plein des 4x4.

 

         En contre partie, ces professionnels avaient promis une baisse de prix pratiqués dans leurs commerces, la création d’environ 50 000 emplois et la mise aux normes de leurs établissements.

 

         Cette baisse était donc une aubaine populaire pour la République : la fréquentation des restaurants se démocratiserait, l’accroissement galopant du chômage se verrait partiellement endigué, nos établissements se moderniseraient pour être fin prêts pour revêtir l’aube de la gastronomie française élevée au rang de patrimoine mondial. 

 

Mais revenons à ma calculette.

 

A/

Les professionnels se seraient engagés à une baisse de 10% sur les cafés, boissons non alcoolisées, menus enfants,...

 

Aujourd’hui, je paie un café 2,00€ avec une T.V.A. à 19,60% soit un prix Hors Taxe de 1,67€ qui équivaut au Chiffre d’Affaires réalisé sur ce produit.

 

A compter du 1er juillet, grâce à la baisse de 10% sur ce café, je paierai 1,80€ avec une T.V.A. à 5,50% soit un prix Hors Taxe de 1,70€ qui équivaudra aussi au Chiffre d’Affaires réalisé sur ce produit.

 

Avec la réduction de la T.V.A. à 5,50%, sur un café :

         - le client bénéfice d’une réduction de 10%,

         - le cafetier augmente son C.A. de 1,79%,

         - le Trésor Public perd 14,10% de taxe.

 

B/ Aujourd’hui, je paie un menu 30,00€ avec une T.V.A. à 19,60% soit un prix Hors Taxe de 25,08€ qui équivaut au Chiffre d’Affaires.

 

A compter du 1er juillet, je paierai toujours ce menu 30,00€ avec une T.V.A. à 5,50% soit un prix Hors Taxe de 28,43€ qui équivaudra au Chiffre d’Affaires réalisé.

 

Avec la réduction de la T.V.A. à 5,50% :

         - le client ne gagne rien,

         - le restaurateur augmente son C.A. de 11,16%,

         - le Trésor Public perd 14,10%.

 

         Ces professionnels nous affirment que la fréquentation de leurs établissements accuse une baisse de 10 à 20% depuis quelques années. Qu'ils m'expliquent comment ils comptent faire revenir leurs clients "perdus" s'ils ne répercutent une partie de la diminution de la TVA que sur uniquement quelques produits bien ciblés. Espèrent-ils seulement sur la campagne publicitaire lancée sur le slogan: "quand la TVA baisse, les prix aussi"? Ou pensent-ils combler ce manque à gagner par l'augmentation démontrée de leur Chiffre d'Affaires?

        Cette réduction de T.V.A. coûtera chaque année 2 500 000 000€ (2,5 milliards d’Euros) au Trésor Public, c'est-à-dire « Nous ».

 

         Il est vrai que l’on a promis environ 40 000 emplois (c’est 20% de moins que prévu l’an dernier) : c’est possible car si l’on divise cette « ristourne »de 2 500 000 000€  par 40 000, on obtient la somme de 62 500€ par emploi par an.

 

         Hélas, je rassure tout de suite les prétendants aux divers métiers de la restauration, ils ne peuvent espérer qu’un bon SMIC soit environ 20 000€ bruts annuel.

 

         Mais ... que me dit ma calculette :

 

40 000 emplois à environ 30 000€ annuel (salaires + charges patronales), cela fait : 1 200 000 000€.

Il reste 1 300 000 000€ annuel pour la modernisation des établissements sans toucher aux bénéfices jusqu’alors réalisés.

 

         Conclusion :

 

A qui profite la prime ?

 

sachant qu’il n’y a aucune certitude pour que 40 000 emplois à temps plein soient réellement créés. Aux dernières nouvelles, ce ne seront que des temps partiels.

 

 

         Quand on nous a ressassé que les caisses de l’Etat étaient vides, que notre pays était en faillite et autres fariboles pour justifier les mesures de restrictions, ce cadeau fait à une profession qui ne semblait pas très paupérisée n’est-il pas tristement démagogique voire inconséquent économiquement parlant.

 

Mais que vois-je ?

 

L’écran de ma calculette m’indique que ce cadeau équivaut à 70 000 emplois annuels d’infirmières, de médecins, d’enseignants, d'éducateurs, de postiers, d’agents EDF, de gardiens de prisons, de policiers,.... lesquels se seraient fait un plaisir, grâce à leur salaire, de goûter au bonheur de la gastronomie française. 

          Mais... ma calculette serait-elle soudainement devenue subjective? 

 

Et ce que ne me dit pas ma calculette :

 

Qui financera ce manque à gagner fiscal ?

 

 Remarque du 13 mai: Répondant à cette question, Madame Christine LAGARDE annonce 30 000 suppressions de postes de fonctionnaires. Comme certains aiment le dire :"c'était écrit!" et cousu de fil blanc!
Donc les comptes sont tenus en équilibre ???????


Remarque du 15 mai: Pourquoi y-a-t-il si peu de "Maîtres-Restaurateurs" dont les seules obligations sont définies comme suit:

(cf article "les Maîtres restaurateurs" qui reprend in extenso le texte officiel)
 

Les entreprises de restauration indépendantes ou appartenant à de petits ensembles (maximum trois établissements):

 

- réalisant une cuisine " authentique ", placée sous la responsabilité directe du restaurateur ou de son chef cuisinier, ne recourant pas à l'assemblage ou à des plats déjà préparés qu'il s'agirait simplement de " réchauffer " ;

- s'engageant à respecter un ensemble de règles simples, mais garantissant une prestations de service de qualité (accueil, service à table, décoration) ;

- respectant la réglementation en matière d'hygiène et de sécurité.

 

         Ces points sont vérifiés au moyen d'un audit qui devra être réalisé par un organisme certificateur déclaré, indépendant de l'Etat, comme des entreprises de restauration.

         Par ailleurs, les candidats au titre doivent bénéficier d'une qualification ou d'une expérience professionnelle avérée en restauration.


Rien que de ce que tout client serait en droit d'attendre, non?
 

 
 Seuls des mauvais esprits oseraient en conclure que,
dans la plupart des restaurants, 
l'on nous servirait des plats réchauffés, décongelés, en conserves
ou fabriqués "on ne sait où", par "on ne sait qui" et avec "on ne sait quoi"?

De toute façon,
quel que soit le montant de la TVA,
une telle malbouffe est trop chère!
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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 12:21

JORF n°0092 du 19 avril 2009 page 6746
texte n° 10


DECRET
Décret n° 2009-427 du 16 avril 2009 portant publication de l'accord entre la République française et le Saint-Siège sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l'enseignement supérieur (ensemble un protocole additionnel d'application), signé à Paris le 18 décembre 2008 (1)

NOR: MAEJ0903904D


Le Président de la République,
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre des affaires étrangères et européennes,
Vu les
articles 52 à 55 de la Constitution ;
Vu le
décret n° 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la ratification et à la publication des engagements internationaux souscrits par la France ;
Vu le
décret n° 2000-941 du 18 septembre 2000 portant publication de la convention sur la reconnaissance des qualifications relatives à l'enseignement supérieur dans la région européenne, faite à Lisbonne le 11 avril 1997,
Décrète :

Article 1
L'accord entre la République française et le Saint-Siège sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l'enseignement supérieur (ensemble un protocole additionnel d'application), signé à Paris le 18 décembre 2008, sera publié au Journal officiel de la République française.

 

Article 2
Le Premier ministre et le ministre des affaires étrangères et européennes sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

  • Annexe
    A C C O R D
    ENTRE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET LE SAINT-SIÈGE SUR LA RECONNAISSANCE DES GRADES ET DIPLÔMES DANS L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, ENSEMBLE UN PROTOCOLE ADDITIONNEL D'APPLICATION, SIGNÉ À PARIS LE 18 DÉCEMBRE 2008
    La République française, d'une part,
    et
    Le Saint-Siège, d'autre part,
    ci-après dénommés « les Parties »,
    Considérant la Convention sur la reconnaissance des qualifications relatives à l'enseignement supérieur dans la région européenne, signée à Lisbonne le 11 avril 1997 et ratifiée par les deux Autorités ;
    Réaffirmant leur engagement, dans le cadre du « processus de Bologne », de participer pleinement à la construction de l'espace européen de l'enseignement supérieur en améliorant la lisibilité des grades et des diplômes d'enseignement supérieur délivrés par les établissements habilités à cet effet sont convenus de ce qui suit :


Article 1er
Objet de l'accord
Le présent accord, selon les modalités énoncées dans son protocole additionnel, a pour objet :
1. la reconnaissance mutuelle des périodes d'études, des grades et des diplômes de l'enseignement supérieur délivrés sous l'autorité compétente de l'une des Parties, pour la poursuite d'études dans le grade de même niveau ou dans un grade de niveau supérieur dans les établissements dispensant un enseignement supérieur de l'autre Partie, tels que définis à l'article 2 du présent accord ;
2. la lisibilité des grades et des diplômes de l'enseignement supérieur délivrés sous l'autorité compétente de l'une des Parties par une autorité compétente de l'autre Partie.

Article 2
Champ d'application
Le présent accord s'applique :
Pour l'enseignement supérieur français : aux grades et diplômes délivrés sous l'autorité de l'Etat par les établissements d'enseignement supérieur.
Pour les Universités catholiques, les Facultés ecclésiastiques et les établissements d'enseignement supérieur dûment habilités par le Saint-Siège : aux grades et diplômes qu'ils délivrent dans les disciplines énumérées dans le protocole additionnel. Une liste des institutions ainsi que des grades et diplômes concernés sera élaborée par la Congrégation pour l'Education catholique, régulièrement tenue à jour et communiquée aux Autorités françaises.


Article 3
Entrée en vigueur
Le présent accord entre en vigueur le premier jour du deuxième mois suivant la date de la dernière notification des parties s'informant mutuellement de l'accomplissement des procédures internes requises pour son entrée en vigueur.

Article 4
Modalités de mise en œuvre
Un protocole additionnel joint au présent accord et faisant partie intégrante de ce dernier, prévoit les modalités d'application des principes contenus au présent accord. Ce document pourra être précisé ou modifié par les autorités compétentes désignées par les deux Parties, sous la forme d'un échange de lettres.


Article 5
Résolution des différends
En cas de différend concernant l'interprétation ou l'application du présent accord et de son protocole additionnel, les services compétents des deux Parties se consultent en vue de régler le différend par voie de négociation amiable.


Article 6
Durée de l'accord


Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée. Il peut être dénoncé par chacune des Parties et cette décision entrera en application trois mois après cette notification officielle.
En foi de quoi, les soussignés, dûment habilités à cet effet, ont signé le présent accord.
Fait à Paris, le jeudi 18 décembre 2008, en double exemplaire, en langue française.


Pour la République française :
Bernard Kouchner
Ministre des Affaires étrangères et européennes
Pour le Saint-Siège :
Mgr Dominique Mamberti
Secrétaire pour les Relations avec les Etats


PROTOCOLE ADDITIONNEL


À L'ACCORD ENTRE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET LE SAINT-SIÈGE SUR LA RECONNAISSANCE DES GRADES ET DIPLÔMES DANS L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Conformément à l'article 4 de l'accord entre la République française et le Saint-Siège sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l'enseignement supérieur, signé à Paris le 18 décembre 2008, les deux Parties sont convenues d'appliquer les principes contenus dans l'accord selon les modalités qui suivent :

Article 1er
Champ d'application du protocole additionnel

Le présent protocole s'applique :
Pour l'enseignement supérieur français : aux grades et diplômes délivrés sous l'autorité de l'Etat par les établissements d'enseignement supérieur autorisés.
Pour les universités catholiques, les facultés ecclésiastiques et les établissements d'enseignement supérieur dûment habilités par le Saint-Siège : aux grades et diplômes qu'ils délivrent dans les disciplines énumérées à l'article 2 du protocole additionnel. Une liste des institutions ainsi que des diplômes concernés sera élaborée par la Congrégation pour l'Education catholique, régulièrement tenue à jour et communiquée aux autorités françaises.

Article 2
Information sur les grades et diplômes
Pour l'enseignement supérieur français : les grades fixent les principaux niveaux de référence de l'Espace européen de l'enseignement supérieur.
Ils sont au nombre de quatre : le baccalauréat comme condition d'accès aux diplômes de l'enseignement supérieur ; la licence (180 crédits européens ECTS sur la base de 60 crédits ECTS par an) ; le master (300 crédits européens ECTS sur la base de 60 crédits ECTS par an) ; le doctorat.
Le grade est conféré par un diplôme délivré sous l'autorité de l'Etat et porteur de la spécialité.
Pour les universités catholiques, les facultés ecclésiastiques et les établissements d'enseignement supérieur dûment habilités par le Saint-Siège :
- diplômes délivrés par les universités catholiques et les établissements d'enseignement supérieur dûment habilités par le Saint-Siège ;
- diplômes ecclésiastiques directement délivrés par les facultés ecclésiastiques sous l'autorité du Saint-Siège.

Article 3
Reconnaissance des diplômes conférant
un grade et entrant dans le champ d'application


Pour l'application du présent protocole, le terme « reconnaissance » signifie qu'un diplôme obtenu dans l'une des Parties est déclaré de même niveau pour produire les effets prévus par l'Accord.
Sur requête préalable des intéressés, sont reconnus de même niveau :
a) Le doctorat français et les diplômes ecclésiastiques de doctorat ;
b) Les diplômes français de master (300 crédits ECTS) et les diplômes ecclésiastiques de licence ;
c) Le diplôme français de licence (180 ECTS) et les diplômes ecclésiastiques de baccalauréat.
Les autorités compétentes pour la reconnaissance des diplômes sont :
- pour la lisibilité des grades et diplômes de l'enseignement supérieur délivrés sous l'autorité compétente de l'une des Parties :
- en France : le Centre national de reconnaissance académique et de reconnaissance professionnelle -- Centre ENIC-NARIC France près le Centre international d'études pédagogiques (CIEP) ;
- auprès du Saint-Siège : le bureau du Saint-Siège pour les reconnaissances académiques, qui se trouve auprès de la Nonciature en France.
 pour la poursuite d'études :
- dans les établissements d'enseignement supérieur français : l'établissement d'enseignement supérieur dans lequel souhaite s'inscrire l'étudiant ;
- dans les universités catholiques, les facultés ecclésiastiques et les établissements d'enseignement supérieur dûment habilités par le Saint-Siège : le bureau du Saint-Siège pour les reconnaissances académiques, qui se trouve auprès de la Nonciature en France.

Article 4
Reconnaissance des périodes d'études
et des diplômes ne conférant pas un grade

1. Les études et les établissements où elles sont poursuivies doivent correspondre aux conditions prévues à l'article 1er du présent protocole.
2. Sur demande préalable des intéressés, les examens ou périodes partielles d'études validées dans des établissements dispensant un enseignement supérieur donnant lieu à la délivrance d'un diplôme reconnu dans l'une des Parties sont pris en compte, notamment sur la base du système de crédits européens ECTS, pour la poursuite d'études au sein des établissements dispensant un enseignement supérieur reconnu dans l'autre Partie.
3. L'autorité compétente pour la reconnaissance des périodes d'études est :
- dans les établissements d'enseignement supérieur français : l'établissement d'enseignement supérieur au sein duquel le demandeur souhaite poursuivre ses études ;
- dans les universités catholiques, les facultés ecclésiastiques et les établissements d'enseignement supérieur dûment habilités par le Saint-Siège : en accord avec la Congrégation pour l'éducation catholique, le bureau du Saint-Siège pour les reconnaissances académiques, qui se trouve auprès de la Nonciature en France.

Article 5
Suivi du présent protocole

Les services compétents des deux Parties se réunissent en tant que de besoin pour l'application du présent protocole.
Les services chargés de l'information sur les diplômes délivrés dans chacune des deux Parties sont :
- pour la France : le centre ENIC-NARIC France ;
- pour le Saint-Siège : en accord avec la Congrégation pour l'éducation catholique, le bureau du Saint-Siège pour les reconnaissances académiques, qui se trouve auprès de la Nonciature en France.

Fait à Paris, le 16 avril 2009. 
Par le Président de la République : Nicolas Sarkozy

Le Premier ministre, François Fillon
Le ministre des affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner

(1) Le présent accord est entré en vigueur le 1er mars 2009.

 

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 14:09

          Personne ne peut contester la proposition de notre Président d’interdire les cagoules et autres accessoires permettant de se masquer le visage pendant les manifestations, d’autant que ces accoutrements vestimentaires sont des compléments de vêtures généralement de fort mauvais goût.

         Ces regroupements de jeunes dépenaillés, s’excitant mutuellement, ne donnent pas une excellente impression de notre pays.

 

         Afin de reconquérir notre réputation initiale de gens de bonnes mœurs pratiquant l’hédonisme, sachant philosopher, respectueux des Droits de l’Homme que nous avons rédigés, fiers de notre révolution de 1789,..., je propose le port obligatoire d’un uniforme pour toute personne qui voudrait participer à une manifestation:

 

- Casquette Lena Gutti military: 22,00€

- Lunettes Ray Ban: 150,00€

- Costume Carlo Balucci: 450,00€

- Chaussures Victorio Noire Ferre Dimani:190,00€

- Chemise Howard’s Paris: 95,00€

- Cravate Howard’s Paris: 75,00€   

- Ceinture  Regimental Howard’s Paris: 76,00€

- Boutons de manchette  Howard’s Paris: 45,00€

- Boxer Cola Gabano: 35,00€

- Montre Seïko Sportura: 3400,00€

- Sac bandoulière Viktor de Louis Vuitton: 905,00€

 

Soit un total de base d’environ 5 500€.

 

         "Exorbitant, .... on se moque du peuple,.... démagogie, ... encore une provocation du patronat..." j’entends déjà le cri noir de corbeaux sur nos plaines...(référence à notre cher disparu de l'Académie Française, N.D.L.R.) de ceux qui ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur..... nez.

 

         Laissons de côté le coût qui serait financé grâce à un crédit revolving souscrit auprès de n’importe groupe financier avec de toutes petites mensualités de remboursement sur plusieurs années (en terme libéral, on appelle ça une durée d'amortissement).

 

         Imaginez la CLASSE de nos manifestations : chic de chez chic.

         Enfin des manifestants dignes de notre Président !

        et "bling", "bling" "et "rebling" pour ceux qui ne sont pas d'accord!

 

         Et une autre conséquence : comme personne ne voudrait que ses vêtements soient  abîmés, toutes velléités d’affrontement avec les forces de l’ordre se verraient annihilées.


         Sans oublier la relance du commerce "haut de gamme" dont les profits alimenteraient les actionnaires du CAC tant appauvris depuis quelques mois.

        
           Et les slogans !

 

         Au diable les « Patron, t’es foutu, les prolos sont dans la rue ! », « CRS, SS ! » « des sous, des sous... »  et autres platitudes issues des cellules Think tank syndicales.

 

         Maintenant, des conversations de bonne tenue : « Voyez-vous, mon cher, si je suis là à défiler à vos côtés, c’est parce qu’on a eu l’outrecuidance de supprimer mon poste.... pardon...veuillez m’excuser monsieur le policier, si vous vous poussiez un tant soit peu, nous pourrions être plus à l’aise, mon ami et moi, pour nous entretenir du sujet du motif qui nous amène ici aujourd’hui à arpenter les pavés de notre si belle ville...un petit cachou ?... voilà ...merci... donc je vous disais que mon poste....et blablabla et blablabla... » car l’habit fait le moine, n’en déplaise à ceux qui croient le contraire.

         Au "Petit livre rouge" d'antant se substitueraient le dernier ouvrage de la baronne Nadine de Rothschild et d'Arsène Bouakira "Réussir l'éducation de nos enfants" et/ou d'autres ouvrages tout autant réactionnaires mais de bonne moeurs de la même auteur.
 

 
C'est ça, le changement qui ferait date dans l'histoire!       

 

Alors, pas bonne cette idée ?

Et grâce à qui en fin de compte ?

A notre Président Nicolas SARKOZY!

Alors... merci qui?


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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 21:00

 

 

Titre d’un des premiers films muets dont vous connaissez tous le scénario, non ?

 

Mais connaissez-vous son remake de 2009 ?

 

Un célèbre artiste,

chantre du néolibéralisme

et entièrement dévoué à son mentor,

hypothéqua,

sur les conseils de son banquier,

sa grande villa sise sur les bords de la Mer méditerranée *

afin de souscrire un prêt qui fut placé à un taux d’intérêts usuraire.

 

Ces juteux rapports  réalisés à l’étranger **
échappaient bien entendu à l’impôt français.

 

Et que pensez-vous qu’il arriva ?

 

La banque étrangère fait faillite

 

et la villa hypothéquée risque d’être vendue à vil prix.

 

Comme dans toute histoire,

 

il y a une morale :

 

                                  C’est l’histoire du subprimé déprimé.

 

Et en Fance,

chacun sait que tout se termine en chanson :

 

« Toi, la banque, tu m’as pris tout mon bas ! »

 

aïe! aïe! aïe! poïe! poïe! poïe! mon frère!

*: plusieurs dizaines de millions d'Euros répartis en liquide (de 30% à 40%) et en obligations (entre 60% et 70%).

**: 
au Luxembourg auprès de la banque islandaise Landsbank et Kautpthingbank.

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 18:43

 

         Tant que la possibilité existe encore, il me semble indispensable de créer dès aujourd’hui le club des fans d’Anastasie, martyre qui périt, vers 300 après J.C. liée sur un bûcher à Sirmium (Empire romain) (aujourd’hui Sremska Mitrovica en Serbie actuelle).

 

         Depuis ce matin, les différentes interventions qui émanent autant d’hommes politiques que de citoyens de base sur toutes les ondes de radios et les chaînes de télévisions sans oublier les témoignages glanés ci et là dans diverses presses écrites motivent cette soudaine précipitation.

 

« Pourquoi avoir choisi « Anastasie » ? »  vous demandez-vous.

 

« Et pourquoi pas ! » vous répondré-je.

 

         Cette sainte qui sut s’élever au-dessus des vices et des vertus me semble personnifier l’emblème  de la seule nouvelle société qui vaille aujourd’hui.  Je crains que vous soyez très nombreux lors des rassemblements qui devraient avoir lieu le 25 décembre prochain (jour de sa fête aussi).

 

E.....e ...u... u...e ...o......e ...i......e ...’u... ...é...a...eu... ...o...ai... e... ... e...u... ...e... ......i......i...e..... ...e ...a ...oi ...e ...a ...è...e.

......................................... ? .............. .., ....................., ........, ....................... !     ........, ......  ......... ! .... ;  .... ...............   ..................  .............; ........ ?

 

Euh !   Quelqu’un pourrait me dire pourquoi une partie de mon texte a disparu ?

 

Je n’ai pas persiflé pourtant, si ?

P.S. qui n'a rien à voir (mais j'ai quand même caché les ciseaux).

Ne se moque-t-on pas de ce qui est moquable?
Ne ridiculise-t-on pas ce qui est ridiculisable?

Que les politiques soient respectables
et ils seront respectés.

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 20:43

Regarder cette vidéo ne sera pas sans conséquence!

http://www.thebigask.be/

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 15:06

 


 

         Serait-ce aussi une des conséquences de la crise économique que nous subissons ?

 

         Nous assistons depuis plusieurs semaines, voire quelques mois, à une déferlante de la pensée néolibérale sur tous les médias. Quand ce ne sont pas quelques uns des membres du gouvernement présents chaque jour sur au moins un des nombreux médias pour justifier la politique menée par leur Président, ce sont des journalistes tous plus prou que peu empreints de néolibéralisme qui nous convainquent que ce n’est pas le néolibéralisme qui est la cause de nos déboires mais ce que les hommes en ont fait.

 

         Cette évangélisation des masses respecte toujours la même parfaite orchestration  lors de chaque prestation.

 

         Lors d’une émission radiophonique, on lance un débat sur une question dite d’actualité (mais ne sont-ce pas les médias qui organisent cette dite actualité ?), un invité toujours spécialiste ad hoc donne son avis, les auditeurs interviennent. Là, chaque élu choisi par le ou la standartiste peut déverser sur les ondes son acrimonie à l’encontre de tout et n’importe quoi sans craindre la contradiction. Si cet exercice que certains osent qualifier de démocratique peut servir d’exutoire salutaire, il représente toutefois le danger de transformer de fausses allégations en certitudes puisque  « entendues à la radio » à l’instar de produits commerciaux qui s’achètent une crédibilité par l’ajout « vu à la télé » sur leurs publicités. Semez, médisez, il en restera toujours quelque chose. Et le mutisme du journaliste animateur et/ou de son invité renforce alors d’autant la crédibilité des propos ainsi colportés. Comme on ne peut accuser ce journaliste et son spécialiste d’incompétence, on conclut que le dessein de ce genre d’émission serait de contribuer à la crétinisation du citoyen.

 

         Les émissions de télévision respectent quasiment toutes un seul et même concept. Le plateau comprend un animateur tellement candide qu’il personnifie n’importe quel téléspectateur, des journalistes spécialistes de la question du jour et des invités experts.

        

         Le but de l’émission est de vendre du libéralisme et faire accréditer la politique gouvernementale comme la seule acceptable. Pour être certain de l’atteindre, il suffit d’inviter un spécialiste ou un journaliste estampillé ultralibéral. Chacune de leurs interventions remplit le paradoxe de « gauchir » les propos néolibéraux des autres et les rende ainsi d’une indispensabilité plus « acceptable » pour le citoyen. L’émission se conclut par des questions SMS aussi superficielles que les réponses qu’elles engendrent. Les publicités qui suivent me rappellent alors avec effroi la déclaration de Monsieur Patrick Le Lay :

         « Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible... Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là le changement permanent. Il faut chercher en permanence des programmes qui marchent, suivent les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l’information s’accélère, se multiplie et se banalise...».

Patrick Le Lay, PDG de TFI, « Les dirigeants face au changement », édition du 8è jour.

 

         L’émission que je viens de regarder est un programme qui marche (cf. les chiffres de l’audimat), elle suit la mode et surfe sur la tendance actuelle à défendre le libéralisme,... mon cerveau aurait-il été inconsciemment préparé à être disponible pour mieux ingurgiter ces publicités ?

La redevance télévisuelle servirait-elle à financer un outil conçu pour mieux me faire avaler toutes sortes de couleuvres ?

        

         Je « surfe », moi aussi, mais sur les différentes chaînes de la TNT sans jamais entendre un discours contraire à la pensée unique (ou inique ?) actuelle. J’ajoute quand même un tout petit bémol : ces spécialistes qui prônaient le tout libéral voilà moins d’un an veulent bien accepter reconnaître du bout des lèvres que notre système social spécifiquement français nous protègeraient des conséquences catastrophiques de la crise actuelle. Par contre, discrets ceux qui oseraient critiquer négativement ce que notre Président nous promettait avant son élection, le principe des fameux subprimes par exemple. 

 

        
          Mais ces mêmes spécialistes qui reconnaissent les bienfaits de notre système de protection sociale et de services publics, vilipendent ceux-ci sans vergogne, les accusant d'accroître notre déficit public en omettant de spécifier que si tous les acteurs économiques s’acquittaient de cette mutualisation des charges publiques, nos finances publiques ne seraient pas déficitaires.

 

         Pourquoi n’invite-t-on jamais d’économistes présentant d’autres modèles économiques qui ne fassent de la rentabilité pécuniaire immédiate, de l’appauvrissement des travailleurs, de la ruine des pays du Tiers-Monde, de la négation de l’Homme des lois inéluctables ? 

          
        Malheureusement, on ne peut reprocher à ces producteurs d’émissions politiques de ne pas inviter de personnalités de gauche : la plupart de celles-ci ont tellement bien intégré les lois du néolibéralisme qu’on rencontre parfois quelques difficultés à différencier leurs discours de ceux émanant du pouvoir en place. Et quand exceptionnellement, un véritable opposant avec un projet politico-économique cohérent (et loin d’être communiste, c'est un gros mot!) est invité, il est noyé sous les quolibets faciles tels que « on a vu ce que ça a donné en URSS » accompagnés de sourires condescendants. Et nous, nous ne voyons pas encore le fond de l'abîme dans lequel le libéralisme et le capitalisme ont précipité l'économie mondiale.   
 

 

         La nouvelle nomination des responsables de chaînes de radios et de télévisions publiques augure mal d’une autre manière d’informer objectivement les citoyens.

 

         Les néolibéraux peuvent dormir sereinement. Jamais on n’informera la plèbe du contenu et des conséquences du « consensus de Washington » auquel ont souscrit tous nos politiques en place dans les années 90.

        

         - 1/ Discipline et rigueur budgétaire,

         - 2/ Réorientation de la dépense publique avec privatisation des services publiques,

         - 3/ Réforme fiscale comportant des taux d’imposition maximaux peu élevés et une large assiette fiscale,

         - 4/ Adoption d’un taux de change unique, stable et compétitif,

         - 5/ Libéralisation des échanges et des marchés financiers,

         - 6/ Abolition des barrières à l’entrée sur le marché et libéralisation des  investissements directs étrangers (égalité de traitement entre les entreprises étrangères et celles du pays, libéralisation du commerce

         - 7/ Dérégulation des marchés,

         - 8/ Privatisation des entreprises publiques,

         - 9/ Dérégulation des marchés, déréglementation,

         - 10/ Protection de la propriété privée

 

 

.

         On constate aujourd’hui, en les taisant, les conséquence de la constitution de ce marché mondial et du capitalisme financier : les inégalités ont progressé, les pays pauvres se sont appauvris et leur développement futur est compromis. Les restrictions budgétaires nous mènent vers la récession.

 

         Aucun espace pour ceux qui pensent que nous pourrions profiter de cette « crise » pour réorienter nos objectifs en politiques humaines et économiques.

 

         Ce sera pour la prochaine ! 

         La prochaine quoi, au fait?

 

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 10:39

« Pardon pour toutes les offense passées !

              Pardon pour toutes les humiliations présentes !

                          Pardon pour toutes les vexations futures !

 

Avec moi, crions notre appel à la pardonitude universelle ! »

 

Et à l’Unanimité du Mécontentement Populaire, impériale, à laquelle se joint l'Unité contre la Madone du Poitou, royale, d’un seul cœur de scander : « Pars donc ! Pars donc ! Pars donc ! »

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 13:30

 

 

         Voilà bientôt deux ans déjà, j’aménageais en ce quartier, un rêve de gamin réalisé à force de travail patient, de volonté de chaque instant souvent teintée de hargne. Conscient que seule une certaine élite s’octroyait le privilège d’occuper ce que l’on appelait «le Palais », il m’avait fallu me démener pour m’intégrer dans des réseaux ad hoc pour éliminer quelques amphitryons du sérail au moins aussi avides que moi.

 

         Bien que l’on m’eut souvent glorifié les qualités de ce coin, je n’avais eu de cesse de vérifier, très tôt et fort souvent, la véracité de ces allégations. Ces visites récurrentes toujours médiatisées « à l’insu de mon plein gré » offraient aussi l’avantage discret d’étoffer mon carnet d’adresses.

 

         Ayant à peine élu domicile, ma femme rompait le lien du mariage, pratique inconnue jusqu’alors dans cet univers. On y marivaudait secrètement, on y batifolait finement, on y cocufiait discrètement mais on n’y divorçait jamais. J’eus craint un instant que la commisération de mes voisins altérât mon aura si durement conquise. Mais paradoxalement, ce déboire d’ordre privé conforta mon image charismatique. 

 

         Un homme de ma hauteur ne pouvant rester sur un échec, futile fut-il conjugal, se devait de convoler diligemment. Grâce à la collaboration de quelques amis, je rencontrai celle qui partage aujourd’hui ma fortune mais aussi parfois mes infortunes.        

 

         Quelques mois après mon aménagement, il fut procédé à la désignation du Président du quartier. Mon élection à l’unanimité récompensait mon application déployée à démontrer que j’étais le meilleur.

 

         Prenant à cœur cette nouvelle responsabilité, je précipitais les réunions au cours desquelles nous nous engagions à encore mieux défendre nos prérogatives que quelques pékins souhaitaient insolemment grignoter. Mon mandat échu, la seule obligation de mon successeur n’était plus que de poursuivre les actions que j’avais instiguées.

 

         C'est alors que je croyais être reconnu comme leur alter ego, je m’aperçois amèrement que ce  je pensais être, de leur part, de la gratitude teintée d’éblouissement n’était que pures simagrées. 

 

         A leur fourberie, je réponds par la franchise qui me caractérise avec toutefois cette discrétion : pour ne pas les offenser et conforter ma place, leur position géographique par rapport à mon Palais se substituera à leur nom.

 

         Mon voisin du sud n’est peut-être pas intelligent en fustigeant mon arrogance.

 

         Celui qui vient d’aménager à l’Ouest ne m’en impose pas non plus malgré sa taille. Il n’a jamais rien fait de sa vie et tout le monde ne voit que par lui alors que sur un certain nombre de choses, il n’a encore pas de position. Si j’avais su, j’aurais fait voter l’interdiction d’avoir des chiens dans le quartier, ça urine, ça défèque, ça aboie...

        

         Quant à la voisine du Nord-Est, c’est quand elle s’est rendu compte de l’état de ses affaires financières qu’elle a été contente de se rallier à mes positions.

 

         Comme le dit ma femme qui connaît tout tellement elle a lu : « Il existe une loi politique et peut-être naturelle qui exige que deux voisins forts et proches, quelle que soit leur mutuelle amitié au début, finissent toujours par en venir à un désir d’extermination réciproque. »

         C'est beau...Mais ça, je ne peux pas le citer parce que je ne serais pas crédible d’autant que c’est un certain Flodor DOSTOÏEVSKI qui aurait écrit ça.

 

         « Mais non, mon ami, c’est Fiodor et non Flodor ! » 

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