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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 01:13

Honné les champions,

Honné les champions,

Honné

Honné,

Honné les champions !

 

Honné les champions,

Honné les champions,

Honné

Honné,

Honné les champions !

 

Honna gagné

Plein de billets !

Yzon perdu,

Ysson cocus !

 

Non,

je ne parle pas de l’équipe nationale de foot

mais de ces responsables de chaînes de magasins qui promettaient de rembourser,

si les bleus gagnaient la coupe du monde,

l’achat du téléviseur à tous les cocus gogos qui ont endetté leur famille

sur deux ou trois ans

afin de pouvoir éructer en buvant moultes bières devant un écran plat géant hight tech.

 

Ils soudoyaient les supporters en quelque sorte.

Ce n’est pas joli joli comme principe moral sportif.

 

Maintenant que notre équipe est coupée du monde,

ou quasiment,

c’est la curée.

 

En France,

se repaître des dépouilles de ceux qu’on a encensés est une seconde nature. 

 

Personnellement,

n'étant pas "fouteux",

de notre équipe de France,

je ne connais que des hommes en jogging qui sortaient ou rentraient

soit d’un hôtel soit d’un car,

le téléphone collé à l’oreille ou la tête coiffée d’une paire d’écouteurs,

jamais un geste amical,

jamais un regard,

jamais un sourire.

 

A croire qu’ils avaient honte d’être là.

 

Seul l’entraîneur apparaissait,

prenant coups sur coups devant les caméras

et encaissant coûts, surcoûts devant le panneau publicitaire.

 

Une coupe se gagne avec un bon entraîneur,

une bonne équipe de bons joueurs,

des bons supporters

et parfois une bonne fortune.

 

Cette année,

il a certainement manqué beaucoup de ces ingrédients

mis à part la fortune mais celle-là, bien sonnante et trébuchante.

 

 

 

            Pourvu qu’ils puissent marquer un but, un seul but, lors du dernier match :

                            

                     ce serait alors le but le plus cher du monde :

 

 

                                          ON S’RAIT LES CHAMPIONS 

                                        du marquer moins pour gagner plus.*

  

                                                  Quel échec des chèques !

 

P.S. : Qui  ce soir, chantait dans les coulisses pendant la conférence de presse de l’entraîneur ? ("olléé, olléé, olléé, ollée" qu'ils braillaient, même qu'ils se sont tus quand l'entraîneur a froncé de sourcils...).

*: pas très sarkosiste tout ça!

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 13:11

Le Ministre de l’Education Nationale pourrait encore aller plus loin et plus vite dans la réforme du système éducatif français pour ce qui concerne les écoles élémentaires, les collèges et enfin les lycées en procédant à une mutualisation des moyens humains de l’Education Nationale, de la Gendarmerie et de l’Armée par la création d’ensembles d’instruction avec internat obligatoire pour les élèves et logements de fonction tout autant obligatoires pour les enseignants :

         - au niveau du canton pour l’école élémentaire,

         - au niveau de la circonscription pour le collège et le lycée.

A chacun de ces ensembles seraient adjoints :

         - une annexe de gendarmerie dont les agents seraient en charge du maintien de l’ordre et de la sécurité au sein de chaque établissement, de jour comme de nuit,

         - un quartier militaire dont les hommes, entre deux missions, seraient responsables de l’instruction physique, civique et morale des élèves avec un retour aux vraies valeurs symboliques républicaines (Hymne nationale chantée par l'ensemble des élèves et de tous les personnels après le lever des couleurs chaque matin et après la descente du drapeau chaque soir.)

         -  une C.C.I. pour les collèges et lycées fournissant des professionnels qui assureraient l’instruction technique des collégiens et lycéens tout en leur assurant une orientation professionnelle, des stages pendant les vacances, ...

 

         Un tel projet permettrait des économies fort substantielles sur les plans :

 

-  du nombre d’emplois administratifs (UN Directeur, UN secrétariat, UN Economat, UN service de restauration,...)

- des postes de médecins, psychologues  et d’infirmiers scolaires par la présence de ces mêmes professionnels militaires,

- du nombre d’enseignants en poste avec cet avantage notoire : en cas d’enseignant malade, un redéploiement des élèves rendrait obsolète tout recours à un enseignant remplaçant,

- du nombre d'encadrants: inutilité de recruter des conseillers d’éducation ou d’orientation et des professeurs de technique,

- du coût « carbone » : économie d’énergie au niveau du chauffage des établissements dont la construction répondrait aux normes H.Q.E., du transport (un seul car Aller-Retour une fois par semaine pour 50 élèves au lieu de 50 voitures A.R chaque matin et soir), de l’entretien des parcs et du nettoyage des locaux qui seraient assurés par les élèves sous la surveillance d’un militaire,...

- des allocations familiales, celles-ci n'étant plus versées aux familles qu'au prorata des jours de présence des enfants au sein de leur famille,

 

sans oublier :  

 

- la mixité sociale pour les élèves et les adultes vivant dans ces ensembles,

- la meilleure connaissance de l’Autre,

- la sécurité et du bien-être des élèves et Des enseignants,

- la réalité de la mise en place de vrais projets éducatifs différenciés efficients,

- une réelle disponibilté de tous les personnels à tout moment,

- une facilité d'évaluation de chaque établissement et de chaque intervenant,

- ...

  (le tout, bien entendu, dans le strict respect du principe de laïcité, inscrit dans la Constitution qui est :"le respect des consciences".)

 

Mais aussi:

 

         - un confort familial pour les parents qui, n’ayant plus quotidiennement la charge du suivi des devoirs et du transport de leurs enfants à l’école, pourraient travailler plus longtemps en toute quiétude le soir sans pénaliser affectivement leurs ouailles.

         - le Bonheur des retrouvailles dominicales,

         - des économies réalisées en matière vestimentaire, le port de l’uniforme  obligatoire serait fourni par l’établissement.

         - la possibilité d’inscrire leurs enfants à des « Camps de Vacances Solidaires » en France ou à l’étranger soit comme « Colons » ou comme « Encadrants Bénévoles » organisés sous la responsabilité des enseignants et des militaires rattachés à l'établissement d'instruction.

 

           A l'instar d'établissements actuels, en présence des parents, des élèves, et de tous les acteurs oeuvrant au sein de l'établissement, des cérémonies de récompenses seraient organisées à chaque fin de trimestre:

            - Prix d'excellence récompensant l'élève ayant obtenu, dans sa section, les meileurs résultats, toutes matières confondues,

             - Prix de l'animation pour l'élève s'étant investi dans la vie associative de l'établissement,

              - Prix d'E.P.S.,

              - Prix d'investissement au service de l'établissement pour l'élève ayant su innover pour améliorer la vie intérieure de l'établissement,

              - Prix d'honneur de l'établissement pour l'élève ayant eu un comportement courageux à l'extérieur de l'établissement.

 

             En fin d'année, le "Prix de la Patrie" serait attribué à l'élève ayant eu les meilleures  notes et apprécations en classe, dans son comportement intra et extra établissement, dans son implication dans la vie de l'établissement.

 

 

 

               

         J’ai bien conscience que ce projet est perfectible

         mais je ne suis pas Ministre !

         (du moins, pas encore) 

 

 

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 11:51

Ci-dessous la suite des mesures envisageables pour supprimer des postes d'enseignants et fermer des écoles.

 

 

5 - Intervenants extérieurs en langue vivante et assistants étrangers dans le premier degré

 

I)                  Définition de la mesure

Il s’agit pour l’académie d’examiner dans quelles conditions des emplois d’intervenants extérieurs en langue vivante et d’assistants étrangers peuvent être supprimés sans nuire à la qualité de la formation dispensée aux élèves.

 

II)               Exposé des motifs

La politique de développement de l’enseignement des langues vivantes à l’école élémentaire a entraîné le recours à des personnels contractuels (assistants étrangers et intervenant extérieurs) ainsi que le recours à des enseignants du second degré. Des enseignants du premier degré ont également été formés pour enseigner les langues vivantes.

Depuis plusieurs années, le cursus des professeurs des écoles leur permet d’être habilités à enseigner les langues vivantes à l’école. Ce sera également le cas des professeurs des écoles recrutés à compter de la rentrée 2010.

Il convient donc de s’interroger sur le potentiel des personnels extérieurs à l’école destinés à l’enseignement des langues vivantes.

III)      Références juridiques

Décret n° 86-83 du 17 janvier 1986 modifié relatif aux dispositions générales applicables aux agents non titulaires de l’Etat

Circulaire n° 2001-209 du 18-10-2001 concernant le recrutement d’intervenants pour l’enseignement des langues à l’école primaire.

IV)      Eléments de contexte

Le recours à des contractuels pour l’enseignement scolaire prend de multiples formes :

- une politique ancienne d’accueil d’étudiants étrangers dans le cadre d’accords internationaux de réciprocité permet de recruter des assistants étrangers pour des périodes de 7 ou 9 mois par le Centre International d’Etudes Pédagogiques ; ces recrutements représentent les ¾ des assistants étrangers ;

- le recrutement au niveau local d’assistants étrangers pour une période de 7 ou 9 mois vient en complément de ceux recrutés par le CIEP ;

- le recrutement d’intervenants extérieurs en langues vivantes pour une durée de contrat qui peut être inférieure à 12 mois. Ils sont rémunérés sur la base hebdomadaire de dix-huit heures de service.

 

Le nombre d’emplois délégués pour la rentrée 2010 est le suivant :

-                     assistants étrangers : 1 059 emplois

-                     intervenants extérieurs : 1 475,5 emplois

 

 

V)               Valeurs significatives de l’indicateur

L’écart entre le nombre d’emplois délégués et la consommation est très important de l’ordre d’un millier d’emplois ; la suppression de ce volume d’emplois devrait donc être sans conséquence sur l’enseignement des langues.

 

L’opportunité d’aller au-delà résulte de considérations locales et des politiques académiques de développement de l’enseignement et de la pratique des langues vivantes.

 

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 18:36

 

Ci-dessous, copie des mesures envisageables pour supprimer des postes d'enseignants et fermer des écoles.

 

 

            Augmentation de la taille des classes dans le 1er degré.

 

 

 

I)   Définition de la mesure

 

     L’augmentation de la taille moyenne des classes a un impact direct et très important sur les besoins en E.T.P. dans le premier degré. La définition et l’utilisation des seuils d’ouverture et de fermeture de classes peuvent contribuer efficacement à une augmentation du nombre moyen d’élèves par classe.

     L’augmentation de la taille des classes peut aussi provenir de l’augmentation de la taille des écoles, selon divers effets de structures (fermeture d’écoles, gestion des élèves à l’échelle d’une commune, regroupements de différentes natures…).

Les effets de structures introduisent, en effet, des rigidités qui ne sont pas sans conséquence sur l’optimisation de la taille des classes et, donc, sur les dotations en emplois. Outre les leviers d’action liés aux modalités d’affectation des élèves et à l’augmentation des seuils de création de classes, les fusions d’écoles ainsi que la mise en place des regroupements pédagogiques intercommunaux sont de nature à permettre une répartition plus homogène et plus cohérente des effectifs tout en réduisant le nombre de classes nécessaires.

 

II)   Exposé des motifs

 

La diversité des pratiques dans les départements montre que toutes les marges en termes de taille des classes n’ont pas encore été utilisées. D’une manière générale, les méthodes les plus répandues ont pour objectif l’amélioration ou la préservation des taux d’encadrement dans un contexte d’augmentation relative des moyens dans les classes.

 

Hors cas ou situations spécifiques, les études et expériences les plus récentes indiquent que la diminution des effectifs dans les classes n’a pas d’effet avéré sur les résultats des élèves et que les très petites écoles ne s’avèrent plus toujours performantes.

 

La réduction ou le maintien de la taille des classes doit ainsi être réservée aux secteurs relevant de l’éducation prioritaire et être strictement accompagnée (pédagogie) et encadrée (évaluation).

 

L’augmentation de la taille des classes peut donc être globalement envisagée sans dégradation des résultats des élèves.

 

Lévolution du réseau des écoles, quelles soient situées en milieu rural ou en milieu urbain, repose sur des finalités essentiellement pédagogiques. Jusqu’à présent, les opérations de regroupement n’ont conduit à aucune économie significative de moyens.

 

Le resserrement du réseau scolaire doit pouvoir s’accompagner désormais d’une réduction significative du nombre de classes, notamment, lorsqu’il concerne des écoles à faibles effectifs. Par ailleurs, il y a lieu de s’interroger sur la pertinence des opérations qui consistent à implanter systématiquement des postes de soutien ou de coordination dans les regroupements dans la mesure où la nouvelle organisation de la semaine scolaire apporte des solutions nouvelles, en particulier, en matière d’aide personnalisée. 

 

III)Références réglementaires - procédures

Il n’existe plus de normes nationales en matière d’affectation ou de retrait d’emploi, les critères pertinents relevant de l’appréciation des autorités académiques. L’analyse des caractéristiques sociales et territoriales retenues au niveau national est affinée au niveau de chaque commune ou de chaque zone territoriale. D’autres critères peuvent être localement pris en compte, par exemple le nombre d’écoles de petite taille, le nombre d’écoles de taille importante, le nombre d’écoles en éducation prioritaire...

 

La définition des critères s’effectue avec une perspective pluriannuelle intégrant l’analyse rétrospective des rentrées scolaires précédentes et une analyse prospective des années scolaires suivantes, et fait l’objet d’une information complète des interlocuteurs dans le cadre des consultations. C’est un sujet sensible qui relève d’un pilotage de proximité.

 

La fermeture d’une classe ou d’une école résulte de fait du retrait du ou des postes d’enseignant par l’inspecteur d’académie. Le Conseil d’État a en effet considéré qu’un poste peut être retiré, même sans l’accord de la commune, en indiquant qu’“aucune disposition législative ou réglementaire ne subordonne le retrait d’emplois d’instituteur à l’intervention préalable d’une délibération du conseil municipal décidant de la fermeture de la classe” (CE 5/5/1995, ministère de l’éducation nationale/association Sauvons nos écoles)…

 

Légalement, les communes ont la possibilité de se réunir pour l'établissement et l'entretien d'une école, mais le regroupement d'élèves de plusieurs communes dans une seule école ne s'impose aux communes concernées que dans le cas de communes distantes de moins de trois km, dès lors que l'une des communes compte moins de quinze élèves (article L. 212-2 du code de l'éducation). Dans les autres cas, l'accord de la commune est requis.

 

IV)éléments de contexte

 

La taille moyenne des classes connaît une certaine stabilité depuis plusieurs années. En France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer, le nombre d’élèves par classe (Préélémentaire+Elémentaire+ASH) est passé de 23,28 en 1999 à 23,46 en 2009. En préélémentaire ce taux est égal à 25,54 et à 22,65 en élémentaire. 

 

En théorie, une augmentation de 1 élève par classe en moyenne devrait se traduire, au niveau national, par une économie de près de 10 000 classes, soit un peu plus de 4% du contingent total.

Dans les faits, la hausse du seuil d’une unité ne pourra se traduire que par une remontée beaucoup plus limitée du nombre moyen d’élèves par classe (0,6 ou 0,7).

 

Alors qu’une minorité de structures seraient, en réalité, concernées, une telle mesure portant sur un sujet très sensible risquerait de porter préjudice à l’ensemble des opérations de carte scolaire.

 

Dans ces conditions, plutôt que d’envisager une mesure générale, il peut être préférable de mettre en œuvre des solutions différenciées choisies en fonction de leur pertinence (par exemple, relèvement effectif d’un seuil de création de classes, regroupements de structures, prise en compte d’entités plus larges que les écoles pour la détermination du seuil). On peut aussi écarter des classes spécifiques (CLAD, CLIS) ou les écoles relevant de l’éducation prioritaire.

 

La réduction du nombre d’écoles s’explique par des fermetures d’écoles à classe unique, par des fusions d’écoles ainsi que par des regroupements d’écoles de plusieurs communes qui se traduisent par des regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI).

 

La fermeture de petites écoles est progressive sur le moyen terme et peut encore progresser, en accord avec les communes concernées. En effet, à la rentrée 2009, on recensait 4 971 écoles à classe unique et 11 538 écoles avaient une ou deux classes, soit 23,56 % des écoles. Le nombre de RPI a augmenté ces dix dernières années : il est passé de 4 636 à 4 879 mais dans certaines académies, des regroupements de ce type devraient être développés.

 

Il est vrai que le resserrement du réseau scolaire ne peut se réaliser qu’avec la participation des autorités locales mais il convient de souligner aussi que l’émulation des élèves et donc leur réussite scolaire, sera favorisée dans des écoles qui offrent un environnement éducatif plus étendu.

 

 

V)   Valeurs significatives des indicateurs

 

Le nombre d’élèves par classes, toutes zones confondues varie au niveau académique entre 21,47 (Martinique) et 25,08 (Paris). Par département, la dispersion est plus forte : 15,13 en Lozère et 24,95 (Essonne). Ces écarts s’expliquent par la ruralité.

Il faut souligner aussi qu’en RAR il y a environ 2 élèves de moins par classe qu’en zone hors éducation prioritaire (21,75 au lieu de 23,80).

 

Le pourcentage d’écoles à classe unique est très contrasté selon les académies métropolitaines (hors Paris) : il varie de 1,96 % (Nice) à 22,84 % (Dijon). Pour les écoles de 1 à 2 classes, la dispersion est encore plus large : 5,35% (Versailles) et 46,35%  (Dijon).

 

En moyenne nationale, 42,44 % des communes participent à un RPI, mais dans l’académie de Rennes ce pourcentage est de 11,83 % alors qu’il est de 78,92 % dans celle de Reims. Des possibilités existent donc dans certaines académies pour réduire le nombre d’écoles par création de RPI.

 

   

 

 

2- Réduction du besoin de remplacement dans le 1er degré

 

I)                  Définition de la mesure

 

Jusqu’alors, l’optimisation du remplacement a surtout porté sur l’organisation du système de remplacement.

 

Il s’agit pour l’académie d’explorer une voie qui consiste à organiser tout ou partie des sessions de formation continue en dehors des pics d’absence (automne et printemps) ou mieux, en dehors du temps scolaire (mercredi après-midi et pendant les vacances scolaires).

 

C’est cette dernière mesure qu’il est proposé d’explorer.

 

Par ailleurs, une piste d’optimisation du coût en emplois du remplacement réside dans le recours à des non titulaires en substitution à des titulaires pour assurer une part du remplacement, les non titulaires présentant une ressource plus flexible dont le rendement est proche de 100 %.

 

II)               Exposé des motifs

 

La formation continue est la principale variable d’ajustement du remplacement : lorsqu’il y a tension sur les remplacements pour congés de maladie et de maternité, les stages de formation continue sont annulés afin de mobiliser les personnels des brigades sur le remplacement des absences pour maladie ou maternité. Cette situation n’est pas satisfaisante : il convient donc d’agir sur l’organisation de la formation continue pour maintenir son niveau, tout en permettant de réduire son « poids » sur le besoin de remplacement.

 

Dans le cadre de la réforme du recrutement, il est judicieux d’offrir à des étudiants la possibilité de se familiariser avec la pratique enseignante, en dehors des stages déjà prévus pour les étudiants en master.

 

Les cas de figure suivants doivent être examinés :

 

- le recours aux non –titulaires sur les besoins de remplacement courts, les titulaires étant mobilisés sur les absences de longue durée ;

- le calibrage du remplacement en titulaire sur le niveau moyen annuel du besoin de remplacement et le « financement » des pics d’absence par le recours aux non-titulaires.

 

III)            Références juridiques

 

Les obligations de service des personnels enseignants du premier degré sont régies par le décret n° 2008-775 du 30 juillet 2008.

 

IV)      Eléments de contexte

 

Certains stages longs ne peuvent être assurés hors temps scolaire, notamment ceux relevant de l’adaptation et de la scolarisation des élèves handicapés qui permettent de préparer un diplôme : Diplôme d’études de psychologie scolaire (DEPS), Diplôme de directeurs d’établissements spécialisés (DDEAS), certificat d’aptitude professionnelle pour les aides spécialisées, les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en situation de handicap (CAPA-SH). La durée de formation est de 1 an pour le DEPS et le DDEAS et de 400 heures pour le CAPA SH. Cette formation ne devrait pas évoluer dans les années qui viennent.

 

En revanche, il est possible d’envisager l’organisation hors du temps scolaire de la formation continue à destination des enseignants organisée dans le cadre des programmes académiques ou départementaux de formation.

 

Cette pratique existe déjà à des degrés divers dans les académies ; il s’agit a minima d’en accroître l’importance.

 

V)         Valeurs significatives de l’indicateur

 

- L’enquête DGESCO « contrôle de l’utilisation des emplois » auprès des recteurs et des IA à la rentrée 2009, recense 25 819,25 emplois affectés au remplacement en métropole+DOM, soit 8,32 % des emplois d’enseignants du premier degré du programme 140. La répartition de ces emplois est la suivante :

- stages longs ASH : 761 emplois (0,25 % des emplois) ;

- formation continue : 3 133,5 emplois (1,01 % des emplois) ;

- maladie maternité : 21 924,75 emplois soit 7,06 % des emplois).

 

- Il faut souligner que, pour 15 départements, cette distinction est formelle car tous les moyens de remplacement ont été globalisés.

 

- Les moyens affectés aux remplacements sont variables d’une académie à l’autre. Le pourcentage maximum d’emplois affectés au remplacement (stages longs+formation continue+ maladie maternité) est égal à 11,65 % (Guadeloupe) et le minimum est observé dans l’académie de 7,02 % (Corse).

 

VI)      Méthodologie

 

Il s’agit de calculer le potentiel de remplacement correspondant au maintien de la formation continue (hors stages « longs »), si cette dernière était assurée autant que possible en dehors du temps scolaire.

 

S’agissant de la substitution de vacataires pour assurer le remplacement des maîtres pour congés de maladie et maternité, il est demandé d’estimer les hypothèses suivantes :

 

- recours à des non-titulaires à hauteur de 80 % pour les absences de moins de deux jours, de 50 % de trois à cinq jours, de 25 % entre six et dix jours, les vacataires étant supposés avoir un rendement de 100 % ;

- même simulation si l’on se limite aux congés courts prévisibles ;

- calibrage du potentiel de remplacement sur le nombre moyen annuel d’absences journalières (toutes causes confondues) et financement du surplus par des non titulaires avec deux variantes : financement à 100 % du besoin de remplacement et maintien du taux de remplacement actuel.

 

Annexe : par académie et par département, répartition des emplois des enseignants du premier degré affectés au remplacement (source enquête DGESCO sur le contrôle de l’utilisation des emplois)

               Par académie et département, nombre de jours d’absence en 2008-2009 au titre des congés de maladie et maternité (source enquête DGESCO sur l’analyse de l’utilisation des moyens)

                         

 

 

3 - Baisse de la scolarisation des enfants âgés de deux ans

 

 

I) Définition de la mesure

 

Il s’agit pour les académies de mesurer les gains en emplois qui peuvent être générés par une baisse

de la scolarisation à deux ans lorsque celle-ci peut être considérée comme le « fruit de l’histoire » et ne correspond pas aux objectifs d’égalité des chances assignés à cette politique. Cette mesure s’adresse essentiellement aux académies dont le taux de scolarisation à deux ans excède significativement le taux moyen national.

 

Exposé des motifs

 

Les études disponibles ne démontrent pas que la scolarisation à deux ans constitue un avantage évident dans toutes les situations par rapport à d’autres modes de garde alternatifs.

 

Références juridiques

 

La scolarisation des enfants de deux ans est régie par l’article L. 113-1 du code de l’éducation.

 

Les enfants qui ont atteint l’âge de deux ans au jour de la rentrée scolaire peuvent être admis dans les écoles et les classes maternelles dans la limite des places disponibles. L’accueil des enfants de moins de trois ans est assuré en priorité dans les écoles et classes maternelles situées dans un environnement social défavorisé : en zones urbaines, rurales ou de montagne, et, particulièrement, en éducation prioritaire, ainsi que dans les régions d’outre-mer.

 

Eléments de contexte

 

En France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer, en dix ans, le taux de scolarisation des enfants de deux ans dans les écoles publiques et privées sous contrat est passé de 34,8 % à 15,2%. Aux rentrées 2008 et 2009, la baisse a été proche de trois points.

 

Les disparités importantes d’une académie à l’autre ne relèvent pas uniquement de la prise en considération des éléments figurant à l’article L. 113-1 du code de l’éducation. Au contraire, certains départements particulièrement défavorisés ont des taux de scolarisation parmi les plus faibles.

 

L’économie à réaliser devra donc se traduire par une diminution du taux de scolarisation des enfants de deux ans, dont le niveau pourra être différent selon les académies et qui devra tenir compte du niveau actuel de cette scolarisation.

 

La baisse globale du taux de scolarisation ne permet pas d’identifier directement une économie de postes :

 

- les prévisions d’effectifs d’élèves intègrent d’ores et déjà une baisse de ce taux ; seule une baisse additionnelle est susceptible de générer une économie ;

- souvent, l’accueil des enfants de deux ans présentent un coût marginal nul : il existait des places disponibles dans une classe dont le maintien ou l’ouverture avait d’ores et déjà été décidée ;

- seules les situations où des classes sont dédiées à l’accueil des enfants de deux ans ou lorsque cet accueil a permis d’atteindre le seuil de maintien ou d’ouverture sont susceptibles de générer une économie

 

Valeurs significatives de l’indicateur

 

- En métropole +DOM le taux de scolarisation à deux ans dans l’enseignement public est égal à 11,6 % et à 3,6 % dans l’enseignement privé.

-  Les taux académiques métropolitains (public+privé) sont très contrastés : le taux maximum est enregistré dans l’académie de Lille (42,2 %) et le taux minimum dans celle de Paris (4,3 %).

 

Méthodologie

 

La principale difficulté pour estimer le gain potentiel généré par cette mesure à la rentrée 2011 et a fortiori au-delà réside dans la capacité à prévoir non seulement l’évolution du taux de scolarisation à deux ans, mais encore plus précisément l’incidence de la baisse de celui-ci classe par classe.

 

Sur la base du constat de la rentrée 2009, l’approche générale consiste à calculer les effectifs des écoles sans tenir compte des enfants de moins de deux ans scolarisés, puis d’appliquer à ces écoles les seuils d’ouverture de classes de l’inspection d’académie concernée.

 

Lorsque la pratique des seuils d’ouverture a été abandonnée, vous retiendrez les seuils suivants : 27 élèves pour les maternelles relevant de l’éducation prioritaire, 32 élèves pour les autres.

 

Le gain en emplois se calculera en prenant en compte les éléments suivants :

 - nombre de fermetures liées à la « déscolarisation » des deux ans (toutes écoles, hors éducation prioritaire et en éducation prioritaire) ;

- incidence sur le nombre moyen d’élèves par classe, toutes écoles confondues, hors éducation prioritaire et éducation prioritaire ;

- nombre total de fermetures proposées en tenant compte du nombre d’élèves par classe (toutes écoles, hors éducation prioritaire et en éducation prioritaire).

 

 

                                

 

4- Sédentarisation des enseignants « hors la classe »

 

I)                  Définition de la mesure

 

Un indicateur LOLF recense la part du potentiel enseignant en responsabilité d’une classe. Il représente 83,07 % des emplois. Cet indicateur correspond à plus de 52 000 emplois.

Cela étant, le nombre des enseignants « hors la classe » peut être limité à certaines catégories de personnels :

- les enseignants chargés de la prévention et du traitement des difficultés scolaires (dont RASED) : 12 918,5 emplois ;

- les enseignants qui accueillent les primo-arrivants : 920,75 emplois ;

- les enseignants affectés à la scolarisation des enfants malades ou handicapés, hors classe d’inclusion scolaire et classe d’adaptation : 4 102 emplois ;

- les enseignants affectés à l’enseignement à l’extérieur des écoles : 1 987,5 emplois ;

- les conseillers pédagogiques : 3 618,25 emplois ;

- les personnels en situations diverses (MAD, fonctions exceptionnelles, PACD/PALD, décharges syndicales) : 1 783,5 emplois.

 

Ces personnels représentent 25 353,5 emplois à la rentrée 2009.

 

II)               Exposé des motifs

 

La réforme de l’enseignement primaire visait à la fois à recentrer les actions de l’école sur les apprentissages fondamentaux et à renforcer la capacité des enseignants à mieux prendre en charge la difficulté scolaire au sein de leur classe.

La durée de l’enseignement scolaire dans le premier degré est désormais fixée à vingt-quatre heures hebdomadaires dispensées à tous les élèves auxquelles s’ajoutent deux heures d’aide personnalisée en très petits groupes pour les élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages. Cet effort représente l’équivalent de 16 000 postes d’enseignants entièrement dédiés à aider les élèves qui en ont le plus besoin.

Dans ce nouveau contexte, la contribution des enseignants spécialisés des RASED, qui s’ajoute à cet effort, doit évoluer.

 

Plusieurs scénarios doivent être examinés :

 

- suppression des seuls maîtres G (non-remplacement des départs en retraite et affectation en classe) et poursuite de la politique de sédentarisation des maîtres E dans les écoles où la difficulté scolaire se manifeste le plus (sans économie) ;

- suppression des maîtres G et des maîtres E ; pour ces derniers, il convient d’estimer quel est le besoin de maîtres E maintenus en « surnuméraires » dans les écoles, voire dans des structures ad hoc (milieu rural par exemple) ;

- un troisième scénario intègre, en plus du scénario précédent, la mise en extinction des psychologues scolaires.

 

S’agissant des autres enseignants n’assurant pas la responsabilité d’une classe, conseillers pédagogiques ou « faisant fonction », personnels assurant des fonctions d’animation, de soutien et de coordination pédagogiques ou des fonctions administratives, postes dits « exceptionnels », les « taux d’encadrement » sont très variables et ne correspondent pas nécessairement aux caractéristiques territoriales et structurelles. Des marges d’optimisation existent et doivent être mises en œuvre. Il s’agit également de recentrer ces personnels sur la politique éducative, d’éviter la dispersion de leur activité au profit d’activités périphériques et de réexaminer le bien-fondé de certaines situations, qui correspondaient à des besoins ponctuels.

 

III)                        Références juridiques

 

Les obligations de service des personnels enseignants du premier degré sont régies par le décret n° 2008-775 du 30-7-2008.

La circulaire n° 2009-088 du 17 juillet 2009 a actualisé le fonctionnement des RASED et préciser les missions des enseignants spécialisés qui travaillent dans ce dispositif.

 

IV)                        Eléments de contexte

 

A la rentrée 2009, environ 2 000 emplois de RASED ont été supprimés, ces emplois étant principalement occupés par des professeurs des écoles qui n’étaient pas titulaires d’un diplôme d’enseignement spécialisé. 248 emplois affectés aux besoins éducatifs particuliers ont été supprimés. Au total, 2 200 emplois ont été supprimés, alors qu’une mesure de suppression de 3 000 emplois était inscrite au PLF 2009. Par ailleurs 1 248 emplois de RASED ont été affectés en surnuméraire auprès d’une ou deux écoles concentrant des difficultés sociales importantes.

 

Les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette mesure montrent qu’elle nécessite une affirmation et un accompagnement politiques importants. Il vous est demandé ici un exercice d’évaluation du besoin minimal en maîtres E et des conséquences en termes de libération d’emplois de l’absence de recrutement nouveau

de psychologues scolaires et de maîtres G.

 

S’agissant des conseillers pédagogiques ou « faisant fonction » (3 618,25 emplois) au nombre d’environ 3 620), le ratio d’encadrement moyen est de 89 enseignants par conseiller et le ratio le plus élevé de 116 enseignants par conseiller. Il est probable que la « bonne cible » nationale est comprise entre les deux. Aussi, vous est-il demandé de procéder à un examen de l’activité des conseillers pédagogiques et de leur productivité.

 

Pour les enseignants assurant d’autres fonctions (animation, coordination, activités au profit d’autres organismes), la pertinence de ces missions doit être réévaluée.

 

Ce vivier doit être recentré sur les missions prioritaires du système éducatif et constitue une véritable marge.

 

V)               Valeurs

 

A la rentrée 2009, la part du potentiel enseignant en responsabilité d’une classe appréciée au niveau académique s’établissait entre 71,5 % et 87,5 % pour une moyenne nationale de 83,07 %. En métropole seule, l’écart atteint jusqu’à six points.

 

Au titre de l’action « besoins éducatifs particuliers » (RASED, scolarisation des enfants handicapés,…), pour une moyenne nationale de 7,75 %, les taux vont de 6,33 % à 9,50 % en métropole seule. Pour le pilotage et l’encadrement pédagogique, pour une moyenne nationale de 4,48 %, les taux vont de 3,7 % à 5,75 %.

 

Au niveau départemental, les écarts sont beaucoup plus importants.

 

VI)                        Méthodologie

 

Sur la base des projections de départs de maîtres G et de psychologues scolaires et en supposant un niveau de recrutement nul, une fois les départs en formation déjà actés pris en compte, il est demandé d’en déterminer l’incidence sur les emplois.

S’agissant des maîtres E, vous indiquerez le niveau cible correspondant au volume minimum, qu’il vous paraît souhaitable de maintenir soit en surnuméraire dans les écoles où les élèves rencontres les difficultés scolaires les plus importantes, soit dans des structures ad hoc permettant de garantir un maillage territorial suffisant. Il vous appartient de déterminer le rythme d’atteinte de cette cible en utilisant les marges offertes par les départs en retraite et l’affectation de ces enseignants devant une classe.

 

Annexes :

 

Emplois affectés aux besoins éducatifs particuliers par académie et département : Prévention et traitement des difficultés scolaires, intégration des primo-arrivants, enseignement à l’extérieur des écoles.

 

Nombre d’enseignants du premier degré, de conseillers pédagogiques et ration « enseignants par conseiller pédagogique » par académie et département

 

 

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 12:59

Euro-Foot 2016! On a gagné !

 

Nous voilà donc, de main de maître, qualifiés !

Sans coup de main d’aucune sorte !

Sans avoir mis la main au panier ni forcer la main de quiconque.

 

D’ailleurs,

s’il y avait eu suspicion d’arrangements quelconques,

notre Président se serait-il déplacé

pour mettre la dernière main  à la présentation de notre candidature ?

 

Maintenant,

nous allons mettre la main à la pâte.

 

Heureusement,

nous avons la coupe du monde pour nous faire la main.

 

Des groupes privés qui n’ont pas encore la main mise sur ce juteux marché

vont battre des mains pour faire main basse sur les restes.

 

En un tour de main,

nos stades seront remaniés.

 

Nous,

nous serons priés de mettre la main à la poche,

et là, ils n’iront pas de main morte.

 

En 2016,

on mettra la dernière main

pour que le peuple puisse prendre son pied.

 

Personnellement,

je n’applaudirai pas à deux mains ?

 

On sait facilement trouver des milliards pour sauver les banques responsables de la crise financière et pour construire des stades (panem et circenses),

l’Etat,

avec nos impôts,

 va mettre quelques centaines de milliers d’Euros avec l’argument de la création d’emplois (15 000 sur 4 ans),

et les collectivités locales,

avec nos impôts,

compléteront les financements privés.

 

Il est vrai que le foot rapporte plus

et

est plus porteur de VALEURS

que l’Education ou la Santé où on sait, en un tournemeain, supprimer des postes.

 

Et quelles valeurs !

 

Des enseignes ne promettent-elles pas de rembourser (en bons d’achats !!!)

 les téléviseurs achetés aujourd’hui si l’équipe de France gagne.

 

On ne supportera pas l’équipe de France pour la beauté du sport

mais par intérêt vénal.

 

Ce sont les valeurs de « deux mains » pour nombre de supporters,

 

et on en rit, Thierry.

 

Vive la fouterie ! 

Vive l’heureux foutre 2016 !

 

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 16:36

         Est-ce réellement prendre le risque d’être qualifié d’oiseau de mauvais augure en pronostiquant que la journée de demain, jeudi 27 mai 2010, sera un fiasco au moins égal à celui des défilés du 1er mai dernier.

 

         Cette Fête du Travail (je mets à dessein les majuscules) aurait dû être celle du rassemblement de tous les Travailleurs qu’ils soient du privé ou du public ou assimilés public, en maladie, au chômage, à la retraite ou futurs travailleurs (étudiants et lycéens).

 

         Mais encore eut-il fallu vouloir cette union, les syndicats ne défilèrent-ils pas en rangs dispersés ?

         Et quel fut le mot d’ordre choisi par toutes les centrales syndicales pour cette journée ?

 

« La défense des retraites. »

 

         Naïvement, je pensais que lors du 1er mai, on rassemblait ses troupes sur un seul thème :

« Le Travail »

 

Parce que ce mot est la synthèse de tout ce qui touche de près ou de loin la grande majorité des êtres humains :

         - ceux qui vont travailler,

         - ceux qui travaillent,

         - ceux qui voudraient travailler,

         - ceux qu ne peuvent plus travailler,

         - ceux qui ont travaillé et ne travaillent plus.

 

C'est-à-dire que pour tous ceux qui vont participer, participent, voudraient participer ou ont participé à l’enrichissement de notre pays, il est demandé :

 

         - un travail décent pour chacun,

         - une rémunération honnête permettant de vivre dignement,

         - des conditions de travail respectueuses de l’être humain et de l’environnement,

         - la défense du pouvoir d’achat,

         - le respect de la dignité de chacun,

         - une couverture sociale (Sécurité Sociale, Retraite, Indemnités diverses) optimale,

         - une formation professionnelle adaptée,

         - un aménagement des temps travaillés,

         - un libre accès à la Culture,

         - une juste répartition des richesses,

         - une participation équitable de tous au financement de la Solidarité Sociale.

         - une éducation à la hauteur des valeurs originelles de notre République,

         - un respect du droit du travail par des inspecteurs en nombre suffisant,

         - ...

 

         La récurrence de ces thèmes depuis des décennies montre que les avancées socioprofessionnelles ne sont jamais des acquis et que la vigilance de tous est de mise, aujourd’hui plus qu’hier et moins que demain (merci Rosemonde GERARD).

         Or, les Centrales Syndicales ne représentent plus qu’elles-mêmes, c'est-à-dire les occupants de leur Q.G. respectif. Incapables d’union sur un sujet qui préoccupe également 90% des français, chacune leur tour, elles se rendent à l’Elysée « discuter leur bout de maigre », se satisfaisant des miettes qu’on leur balance, se contentant de la flatterie de leur ego.

         Pourrait-il en être autrement ?

Difficile de répondre positivement quand on sait comment sont financées ces différentes Centrales*. Leur rôle depuis longtemps se borne à servir de soupape de sécurité. Leur soucis principal est de maintenir une paix sociale en organisant de temps à autre une journée de grève rituelle avec l’assentiment tacite (ou à la demande ?) du MEDEF et des politiques en place qui ne souhaitent surtout pas la mise en place de mouvements échappant aux syndicats traditionnels.

 

Donc demain,

fiasco ?

 

Que j’aimerais me tromper !

 

         La préparation du champ opératoire fut exemplaire non pas de la part des syndicats mais par les agents accrédités par les pouvoirs politiques et patronaux en place.

         Les français sont prêts maintenant à accepter d’ingurgiter toute potion, fut-elle amère tant on les a persuadés qu'ils sont une des principales causes du déficit budgétaire actuel. On oublie de leur dire qu’ils sont parmi les meilleurs productifs en terme de travail, qu’ils ont participé à l’enrichissement de multiples boursicoteurs et à l’accroissement des bénéfices des grosses entreprises, que les entreprises étrangères investissent en France car elles reconnaissent la qualité et le sérieux de notre main-d’œuvre.

 

         Qui verra-t-on demain défiler ?

                   - les responsables syndicaux,

                   - quelques politiques,

 

et ensuite ?

 

         La division étant un art de gouvernance, la solidarité est devenue une valeur obsolète. Qui oserait venir défendre ce qui est présenté à l’autre et maintenant ressenti par les autres comme un privilège ?

 

 

 

         - le fonctionnaire, emploi "protégé" avec retraite assurée ?

         - le travailleur du privé qui a "la chance" d’avoir du travail et donc de pouvoir bénéficier d’une retraite « correcte » ?

         - le demandeur d’emploi qui "coûte cher" et qui « nakabosser » s’il veut toucher une retraite ?

         - le travailleur précaire qui ne peut perdre une journée de salaire ?

         - le travailleur en arrêt maladie qui n’a pas droit de sortie ?

         - l’exclu de tout système qui ne croit plus en rien, même plus en lui ?

         - le retraité qui ne voudrait surtout pas perdre ses acquis ?

 

Je n’évoque ceux qui risqueraient de voir leurs retraites « chapeaux » et autres « stocks options » légèrement diminuées pour cause de... SolidaritéS (oh ! les vilains maux !).

 

Qui, demain soir, pourra envoyer ce SMS ?

 

" Merci mesdames et messieurs les responsables syndicaux et certains élus politiques de n’avoir su mobiliser vos troupes!"

 

         Le libéralisme peut dormir en toute sérénité : les vacances arrivent, Roland GARROS bat son plein, on nous rebat avec la coupe du monde de foot-ball et les déboires de quelques sportifs (n’oubliez pas que les salaires et autres primes de ces joueurs viennent de votre travail qui vous donne droit à un salaire qui vous permet de consommer et sur chaque produit acheté, une part revient aux boursicoteurs, sportifs payés par la publicité, et autres retraités  "coiffés d’un chapeau haut de forme",...). N’oublions pas le Tour de France...et bientôt un loto humanitaire élyséen.

 

 

                                             panem et cicenses!

 

 

        Les vacances terminées, on reprendra le turbin. On apprendra qu’on s’est encore bien fait en....Peut-être aime-t-on cela? 

 

Mais vous avez compris que c’est par SolidaritéS qu’on vous demande de faire ces efforts.

 

         Alors, demain,

        

         fiasco ? naufrage ? la bérésina?

        

         ou la victoire de la rue c'est à dire celle de la masse laborieuse

         pas celle des syndicats,

         désolé, sincèrement!

 

De toute façon, ce sera la retraite en retrait.

 

P.S.:Il paraîtrait que F.O. se défilerait demain dans certaines villes.** 

 

 

 

* : lire « L’argent noir des syndicats » de LENGLET, TOULY et MONGERMONT chez Fayard.

 

**:   lire "Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours" de COLLOMBAT et SERVENAY , La Découverte, pages 67 à 83: quand la CIA reconstruit l"économie française."...édifiant pour comprendre cette attitude!

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 15:17

Dimanche 21 mars 2010,

profitez de ce  jour de premier printemps

pour faire de belles élections!

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 11:25

 

Ah ! Ces banquiers !

 

         A peine sortis, avec l’argent public c'est-à-dire le nôtre, de la crise, qu’ils recommencent, ou continuent, leurs petits commerces très lucratifs, pour eux, persuadés qu’ils sont et à juste titre, que jamais un gouvernement ne les lâchera si, comme  vraisemblablement, leur système les (nous) replongeait dans les abîmes de la faillite.
         Cette crise nous aura au moins fait prendre conscience que les système bancaires privés ont besoin (et réclament au nom de la solidarité!) des finances publiques des Etats pour se renflouer quand elles sont en difficultés. A contrario, elles n'hésitent pas à enfoncer les mêmes Etats quand ceux-ci doivent faire face aux difficultés inhérentes aux incuries bancaires. L'exemple de la Grèce** montre qu'elles se repaissent grâcement sur la dépouille de leur victime sous le regard complaisant des autres dirigeants européens.  


        
Les rodomontades présidentielles existent seulement pour rassurer la populace béate. Chacun sait que ces banquiers s’en gobergent. Elles amusent les spécialistes financiers qui, formatés "libéral"  les commentent pourtant positivement avec force persuasion sur les média.

 

         Une solution simple, sans doute trop primaire mais surtout contraire au libéralisme, aurait pu être appliquée.

 

En France, existaient deux banques nationalisées :

         - la Poste

         - la Caisse d’Epargne

 

         Par décision législative, l’Etat aurait apporté sa garantie à tout compte courant de particuliers ou de société ouvert exclusivement dans l’un des ces deux établissements « re-nationalisés ». Les fonds collectés auraient financé les prêts aux PME, aux acteurs économiques et aux particuliers que les banques refusent d’accorder (de crainte de perdre de l’argent * ??...!!)  sans se soucier des conséquences économiques de telles décisions.

         * : Il est sans doute plus honorable de perdre des centaines de milliards dans des opérations financières douteuses qu’éventuellement quelques millions dans des prêts (avec hypothèque) servant à relancer une économie que ces banques ont anéantie. Pour elles, il y a donc Risque et risque.

 

         De même, toute entreprise laissant tous ou partie de ses comptes dans une banque privée n'aurait pu recevoir une aide de l’Etat ou d'une quelconque collectivité territoriale en cas de difficultés économiques.

 

J’entends le tollé :

« C’est la fin des libertés ! »


mais
 

« Constatez où cette "liberté" nous a conduit ! »

 

         Le but de ces établissements publics n’étant pas le profit immédiat à tout crin, chaque client, qu’il soit citoyen lambda ou chef d’entreprise ou président d’une association à but non lucratif ou acteur économique ou ...) aurait pu prétendre à des conseils « avisés », des produits de placements « sains », une étude « éclairée » de sa situation financière,... 

         Exits aussi les crédits "revolvings" auxquels se seraient subsitués les crédits personnalisés et autres "micros crédits".
 

Et les banques mutualistes ?

 

         Jusqu’à preuve du contraire, elles ont aussi « péché » (pécher en gallo : prendre de l’eau dans ses chaussures quand on ne regarde pas où on met les pieds). A elles alors de retrouver leurs valeurs initiales mutualistes, humanistes et solidaires. Ensuite leur cas aurait été étudié avec la plus grande vigilance.

 

 

         Il devenait alors de la responsabilité de chaque citoyen de rester ou non dans sa banque privée pour y faire « joujou » ou non. Mais cette décision aurait valu caution de fait des agissements boursiers, autant aléatoires que risqués pour l’économie mondiale, de cet établissement avec les conséquences encourues en cas de crise ou de faillite.

 

        

                               C’aurait pu être cela : la rupture !

**: Ce qui se déroule actuellement en Gréce s'avère très utile pour nos dirigeants: " Que nos chers concitoyens cessent de geindre, nos résultats économiques, notre taux de chômage, notre taux de croissance...,  sont moins mauvais que dans tous les autres pays de l'Europe grâce à la politique volontaire menée..., (et) allez (vous faire) voir (chez) les grecs!"

 


 P.S.:
 

«  Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis. »


Déclaration faite en 1802 par Monsieur Thomas Jefferson***

Président des Etats Unis d'Amérique de 1801 à 1809

***: Heureusement pour lui, Joseph McCarthy n'était pas encore né.

 

 

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 14:21

Les religions,
c'est comme les auvergnats.

Quand y'en a une, ça va

 
"Vous avez la foi."

C'est quand y'en a plusieurs que ça vous pose problème.

La preuve:

"Vous avez les foies"

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 13:00

J.O. d’hiver

 

Pourquoi 11 médailles ?

 

Pour 10 médailles gagnées,

la 11è était-elle offerte ?

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